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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Les français à peine installés, s'empressèrent de créer non seulement des écoles et des Lycées mais aussi des centres d'éducation professionnelle et agricole.

Vingt-cinq ans plus tard, la France ouvrit des établissements à Constantine, Oran, Bône, Philipeville et Mostaganem.

A la création du premier lycée, ils étaient 10 élèves, ils seront 35.000 élèves en 1954.


En 1954 on compte aussi 25 Lycées et 24 collèges privés.


Lycées d'Alger

- Lycée Bugeaud créé en 1835 à Alger, devenu lycée impérial sous Napoléon, fréquenté par les garçons.

- Lycée Gautier - Lycée Fromentin - Lycée Delacroix

L'université d'Alger

L'université d'Alger compte 50.000 étudiants en 1950 et se range au troisième rang des universités française tant par le nombre que par la qualité de ses enseignements juridique, littéraire et scientifique.


Les centres d'éducation professionnelle et agricole

Ces centres sont créés pour initier les fellahs aux différentes branches et méthodes agricoles...

L'Institut agricole de Maison-Carrée

L'Ecole normale

La France donne priorité à la formation des instituteurs. En effet, ceux-ci en plus de la scolarité proprement dite doivent assurer dans les bleds, de multiples tâches. Ils sont parfois infirmiers, écrivains publics, guides, conseillers...etc

Pour les instituteurs l'apprentissage de l'arabe est une nécessité.

La première Ecole normale est ouverte à Alger...les autres plus tard à Constantine...Tlemcen...Oran...etc.

Ecoles juives-françaises et écoles maures-françaises

La population indigène des villes algériennes étaient composée de musulmans et de juifs...et bien que les écoles françaises admettaient les enfants aussi bien juifs que musulmans, très peu de parents consentaient à envoyer leurs enfants dans ces écoles.

La France décida de créer des écoles spéciales pour instruire les enfants musulmans et juifs.


POUR LES JUIFS

-1832 : ouverture de l'école juive-française à Alger (pour garçons

-1833 : Ouverture de l'école juive d'Oran

-1836 : ouverture de l'école juive-française à Alger (pour filles)

-1845 : créations de deux institutions juives-françaises pour la réglement et le fonctionnement de ces écoles. Ces écoles étaient gérées par les subventions octroyées au Consistoire et étaient mises sous contrôle de l'administration qui prenait l'avis des consistoires pour la nomination et la révocation des maîtres, les mesures de discipline, les matières de l'enseignement et la création des comités des écoles. L'enseignement comprenait l'instruction religieuse et l'étude de la langue française. »


POUR LES MUSULMANS

- 1836 : création à Alger de l'école maure-française (pour garçons) - 1939 : création à Oran et à Bône d'une école maure-française.

L'organisation des écoles maures-françaises était identique à celles juives-françaises.

un maître musulman et un instituteur français s'occupaient des élèves le premier pour enseigner l'arabe et la religion et le second pour leur donner des leçons de lecture, d'écriture, d'orthographe, de grammaire française, etc...

La première école maure-française enregistra 60 élèves la première année.

Quelques années après, on entreprit de multiplier la création de ces écoles. Le décret du 14 juillet-6 août 1850 créa six écoles musulmanes-françaises pour les garçons, à Alger, Constantine, Oran, Bône et Mostaganem, et pour les filles, à Alger, Constantine, Oran et Bône.


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