Débarquement anglo-américain (1942)

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Le débarquement anglo-américain en AFN (nom de code Opération Torch) commence le 8 novembre 1942 au Maroc et en Algérie.

Prémices

L'Afrique du Nord est très importante du point de vue stratégique. Les Américains (USA) cherchent à frapper l'Allemagne nazie de la façon la plus directe possible et non sur des théâtres d'opérations jugés annexes. L'AFN est jugée importante, certes, mais n'est pas jugée objectif prioritaire pour vaincre l'Allemagne. Pour les Britanniques, il n'y a aucun enthousiasme à débarquer en Europe. Alors ? Les anglo-américains tentent la coup pour la première opération amphibie inter-alliée.

Contexte

La chute de la France en 1940 a été durement ressentie aux USA. Roosevelt mènera une politique favorable diplomatiquement à Vichy. La présence du général Weygand à la tête des troupes d'Afrique est un facteur favorable. L'amiral Leahy est nommé le 23 novembre 1940 ambassadeur des USA en France. Ses instructions sonr de se rapprocher de l'amiral Darlan. Les USA considèrent que c'est en AFN que se trouvent les meilleurs éléments de l'Armée française. C'est donc des colonies que viendra un jour la résurrection nationale française. Néanmoins la tâche de Leahy à Vichy sera difficile, les Allemands vont le contrer en permanence. La situation est compliquée par l'invasion japonaise de l'Indochine française en juillet 1941.

Opérations allemades en AFN

En janvier 1942, l'Afrika korps entame une contre-offensive, favorisée par le passage autorisé de troupes allemandes en Tunisie et des prêts de véhicules ainsi que la fourniture d'essence et de nourriture.

Le second front

La décision est prise en décembre 1941 par Churchil et Roosevelt de tenter en 1942 une opération d'envergure contre l'Allemagne. Il sembla alors prématuré d'envisager un débarquement en France. Le 25 juillet 1942 la décision définitive est prise de débarquer au Maroc et en Algérie avant la fin de l'année.

Si les plages d'AFN n'ont rien à voir avec le Mur de l'Atlantique, la présence de forces françaises en nombre non-négligeable rend les futurs assaillants peu enthousiastes, voire prudents. A la mi-juillet, la décision des anglo-américains est prise de débarquer en AFN dans une opération de grande envergure.

Commando M. W. Clark

En AFN, la population et l'armée sont traversées par des courants de résistance mais ignorent tout de ce qui se décide. Le Général Eisenhower reçoit des informations sur un groupe d'officiers français pro-alliés souhaitant entrer en contact avec les anglo-américains Une mission secrète est envoyée par sous-marin avec débarquement en kayacks près d'une ferme d'Alger le 19 octobre 1942. C'est l'expédition menée par son chef d'état-major , le major-général Mark Wayne Clark. Le 21 octobre 1942, le contact est établi avec le consul des USA à Alger, Ridgeway Knight. Malgré une alerte de la police française, des renseignements précieux sont transmis par des officiers supérieurs français. Sont concernés les ports, la capacité de l'amirauté française, les points de résistance franche possible de l'armée française et ceux où il y aurait un baroud d'honneur. Après un ré-embarquement mouvementé dû à l'état de la mer agitée, le commando regagne Londres par étapes.

Déroulement

Deux cibles principales :

  • le Maroc sous protectorat français avec les villes, ports et bases de Mehdia - Port-Lyautey, Rabat, Casablanca (grand port) et Mazagan,
  • l'Algérie française (via le détroit de Gibraltar) avec les villes, ports et bases d'Oran, Alger et Bougie.

Objectifs

L'US-Navy avec la Western naval Task force (TF34) abordera le Maroc tandis que la Royal Navy center Takf Force abordera l'Algérie.

Les débarquements et les combats

Conséquences

En France

La réaction des Nazis est rapide. La zone non-occupée est envahie le 11 novembre 1942 (opération Anton), par les Allemands et les Italiens. Pour éviter la capture de la flotte française de Toulon, l'amirauté de Vichy donne l'ordre de sabordage. Celui-ci a lieu le 22 novembre. Au moins 235.000 tonnes étaient envoyées au fond.

Plusieurs sous-marins ignorent l'ordre de sabordage, le Casabianca et le Marsouin, ainsi que le le petit baliseur Leonor Fresnel, réussissent à s'échapper et à rejoindre Alger pour reprendre le combat.

La convention d'armistice franco-allemande était devenue caduque. L'opération n'a pas permis aux Allemands la capture de la flotte française, sauf deux croiseurs qui seront renfloués et deux tourelles de canons de 340 qui seront placées en casemates terrestres.

En AFN

L'armé d'Afrique a repris le combat et défendu la Tunisie. Elle a repris le combat et sera ré-armée et ré-équipée en matériel américain. Elle fournira la 2e DB de Leclerc qui libèrera Paris et la 1re Armée française de De Lattre qui débarquera en Provence et libèrera Marseille.

La présence américaine en Algérie et au Maroc permet à ces derniers des tractations secrètes avec le Roi du Maroc et introduit les germes des futures guerres de libération.

Sources

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Bibliographie

  • Yves Buffetaut, Novembre 1942, la campagne d'Afrique du Nord : Opération Torch, Paris, Histoire&Collection, 1996, 82 p.

HISTOIRE