« De GAULLE » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
(Photo offerte à l'Encyclo de l'AFN)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{CHANTIER}}
{{CART-BIOG |  
{{CART-BIOG |  
|format_img=gif
|format_img=gif
Ligne 29 : Ligne 28 :
* '''1940''' - Le 6 juin, Paul Reynaud le nomme sous-secrétaire d'État à la guerre. Le 16 juin rentré de Londres à Bordeaux, Charles de Gaulle apprend que Paul Reynaud a démissionné et que le [[PETAIN philippe|Maréchal Pétain]] a constitué un nouveau ministère dont il ne fait pas partie. Refusant de reconnaitre celui-ci, nommé pour demander l'armistice, il décide de s'en éloigner et quitte la France pour l'Angleterre le 17 juin, après que le maréchal Pétain eut été nommé Ministre d'État et Vice-président du Conseil par le Président de la République Albert Lebrun. Refusant l'armistice avec les Allemands, il décide de lancer depuis Londres un appel incitant les français à la résistance. Le 18 juin, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via la BBC pour enregistrer cet appel. Le cabinet britannique tente de s'y opposer, mais Winston Churchill le soutient. Depuis la France, l'appel du 18 Juin est entendu à 19 heures et déclenche le départ de nombreux volontaires pour le rejoindre et combattre dans les Forces Françaises Libres. Comme exemple, tous les hommes valides de l'Ile de Sein (Finistère) embarquent sur des bateaux de pêche pour les Îles Britanniques. Certains, rejoindront ces forces françaises en transitant pour l'Afrique par l'Espagne où quelques uns seront internés. De ce jour, ce texte demeure l'une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Le 27 juin, Charles de Gaulle prend le titre de ''Chef des Français Libres'' dont l'emblème sera la Croix de Lorraine et affirme que le ministère Pétain, bien qu'établi dans les formes constitutionnelles, n'est pas un gouvernement régulier, mais une simple autorité de fait, parce que sous la dépendance de l'ennemi.
* '''1940''' - Le 6 juin, Paul Reynaud le nomme sous-secrétaire d'État à la guerre. Le 16 juin rentré de Londres à Bordeaux, Charles de Gaulle apprend que Paul Reynaud a démissionné et que le [[PETAIN philippe|Maréchal Pétain]] a constitué un nouveau ministère dont il ne fait pas partie. Refusant de reconnaitre celui-ci, nommé pour demander l'armistice, il décide de s'en éloigner et quitte la France pour l'Angleterre le 17 juin, après que le maréchal Pétain eut été nommé Ministre d'État et Vice-président du Conseil par le Président de la République Albert Lebrun. Refusant l'armistice avec les Allemands, il décide de lancer depuis Londres un appel incitant les français à la résistance. Le 18 juin, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via la BBC pour enregistrer cet appel. Le cabinet britannique tente de s'y opposer, mais Winston Churchill le soutient. Depuis la France, l'appel du 18 Juin est entendu à 19 heures et déclenche le départ de nombreux volontaires pour le rejoindre et combattre dans les Forces Françaises Libres. Comme exemple, tous les hommes valides de l'Ile de Sein (Finistère) embarquent sur des bateaux de pêche pour les Îles Britanniques. Certains, rejoindront ces forces françaises en transitant pour l'Afrique par l'Espagne où quelques uns seront internés. De ce jour, ce texte demeure l'une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Le 27 juin, Charles de Gaulle prend le titre de ''Chef des Français Libres'' dont l'emblème sera la Croix de Lorraine et affirme que le ministère Pétain, bien qu'établi dans les formes constitutionnelles, n'est pas un gouvernement régulier, mais une simple autorité de fait, parce que sous la dépendance de l'ennemi.


* '''1943''' - Il créé à Alger le « Comité Français de Libération Nationale » qu'il préside dont il démissionne en 1946.
* '''1943''' - Il créé à Alger le « Comité Français de Libération Nationale » qu'il préside dont il démissionne en 1946.


* '''1946''' - Désirant changer la Constitution de la République, l'ensemble de la classe politique s'opposant à son projet, il donne la démission de ses fonctions au Président Vincent Auriol le 20 janvier. Peu versé dans les subtilités parlementaires, il désire s'expliquer aux Français mais en tant que démissionnaire, redevenu simple citoyen, il ne peut plus intervenir à la radio devant les intransigeantes traditions républicaines. Il renonce donc et pendant douze années, jusqu'en 1958, il va se lancer dans l'étude du droit constitutionnel qui l'amènera à préciser sa doctrine et créer la Constitution de la V<sup>e</sup> République.
* '''1946''' - Désirant changer la Constitution de la République, l'ensemble de la classe politique s'opposant à son projet, il donne la démission de ses fonctions au Président Vincent Auriol le 20 janvier. Peu versé dans les subtilités parlementaires, il désire s'expliquer aux Français mais en tant que démissionnaire, redevenu simple citoyen, il ne peut plus intervenir à la radio devant les intransigeantes traditions républicaines. Il renonce donc et pendant douze années, jusqu'en 1958, il va se lancer dans l'étude du droit constitutionnel qui l'amènera à préciser sa doctrine et créer la Constitution de la V<sup>e</sup> République.
Ligne 35 : Ligne 34 :
* '''1947''' - Ses conseillers lui recommandent d'accepter qu'un parti soit créé afin de le soutenir dans ses projets d'ordre politique. Ce sera le « Rassemblement du Peuple Français » (RPF) jusqu'en 1955.
* '''1947''' - Ses conseillers lui recommandent d'accepter qu'un parti soit créé afin de le soutenir dans ses projets d'ordre politique. Ce sera le « Rassemblement du Peuple Français » (RPF) jusqu'en 1955.


* '''1951''' - En 1951, des élections doivent avoir lieu. La loi électorale de mai permet d'introduire le scrutin de liste départementale majoritaire à un tour avec apparentement de listes, panachages et vote préférentiel. Charles de gaulle refuse de se réclamer d'une troisième force lié avec la SFIO, le Mouvement Républicain Populaire (MRP), les Radicaux, les Radicaux Socialistes et les Indépendants. Le RPF perd la moitié de ses suffrages pendant que le Général se retire à nouveau à Colombey-les-deux-Eglises. Les élus gaullistes participeront avec le PCF à l'échec de la CED en 1954, avant la dissolution du RPF le 13 septembre 1955.  
* '''1951''' - En 1951, des élections doivent avoir lieu. La loi électorale de mai permet d'introduire le scrutin de liste départementale majoritaire à un tour avec apparentement de listes, panachages et vote préférentiel. Charles de gaulle refuse de se réclamer d'une troisième force lié avec la SFIO, le Mouvement Républicain Populaire (MRP), les Radicaux, les Radicaux Socialistes et les Indépendants. Le RPF perd la moitié de ses suffrages pendant que le Général se retire à nouveau à Colombey-les-deux-Eglises. Les élus gaullistes participeront avec le PCF à l'échec de la CED en 1954, avant la dissolution du RPF le 13 septembre 1955.  


* '''1958''' - Rappelé au pouvoir au mois de mai, il fait voter une nouvelle Constitution qui fonde la V<sup>e</sup> république. Prétexte pour revenir au pouvoir, les gaullistes ont profité du soulèvement du 13 mai des Français d'Algérie, suivis mollement par l'Armée. La population craignait à juste titre que le gouvernement de la IVe République négocie des accords d'abandon des trois départements français d'Algérie. Elle plaça son espoir dans le Général de Gaulle qui leur promit sans ambages de maintenir l'intégrité du territoire, tout au moins c'est ce qu'ils ont cru dans ses discours des 4 juin à Alger et 6 juin à Mostaganem, mais ça n'était pas forcément dans ses intentions. (Écouter ci-dessus les enregistrements de ses deux discours)
* '''1958''' - Rappelé au pouvoir au mois de mai, il fait voter une nouvelle Constitution qui fonde la V<sup>e</sup> république. Prétexte pour revenir au pouvoir, les gaullistes ont profité du soulèvement du 13 mai des Français d'Algérie, suivis mollement par l'Armée. La population craignait à juste titre que le gouvernement de la IVe République négocie des accords d'abandon des trois départements français d'Algérie. Elle plaça son espoir dans le Général de Gaulle qui leur promit sans ambages de maintenir l'intégrité du territoire, tout au moins c'est ce qu'ils ont cru dans ses discours des 4 juin à Alger et 6 juin à Mostaganem, mais ça n'était pas forcément dans ses intentions. (Écouter ci-dessus les enregistrements de ses deux discours)
<center>
<center>
<small>cliquer sur les journaux pour les agrandir</small>
<small>cliquer sur les journaux pour les agrandir</small>
<gallery>
<GALLERY> Image:Alger.jpg|1958: '''Quelle hécatombe...''' Image:Echo d'Alger 1958.jpg|1958: '''Je vous ai compris...''' Image:Mosta_De_Gaulle.jpg|1958: '''Mostaganem, avant le discours''' </GALLERY>
Image:Alger.jpg|1958: '''Quelle hécatombe...'''
Image:Echo d'Alger 1958.jpg|1958: '''Je vous ai compris...'''
Image:Mosta_De_Gaulle.jpg|1958: '''Mostaganem, avant le discours'''
</gallery>
</center>
</center>


Ligne 56 : Ligne 51 :


* '''1969''' - Il démissionne de ses fonctions et se retire définitivement dans sa propriété de Colombey-les-deux-Eglises.
* '''1969''' - Il démissionne de ses fonctions et se retire définitivement dans sa propriété de Colombey-les-deux-Eglises.
'''Y a des consignes venant de je ne sais où pour trafiquer et falsifier la réalité historique et gommer complètement certains personnages qui risqueraient de faire de l'ombre au plus mystérieux mystificateur de l'histoire de France.'''




Ligne 68 : Ligne 66 :
|film=
|film=
|son=
|son=
}}
}}  
[[catégorie:BIOGRAPHIE]]
 
[[catégorie:Personnages importants]]
----
----
{{PageHaut}}
 
{{PageHaut}}  
 
[[Category:BIOGRAPHIE]] [[Category:Personnages_importants]]

Version du 5 juin 2008 à 14:16


Back.pngRevenir

Charles de GAULLE

degaulle.gif


Titre : Président de la république

Grade :Général de brigade


Date de Naissance : 1890

Lieu de Naissance : Lille

Pays de Naissance : France


Date de décès : 1970

Lieu de décès : Colombey les deux églises

Pays de décès : France


Présentation :
Général et homme d'Etat français

Charles André Joseph Marie de Gaulle (né à Lille le 22 novembre 1890 - mort à Colombey-les-Deux-Églises le 9 novembre 1970), militaire de carrière et homme d'État français, président de la République de 1958 à 1969.

Auteur de plusieurs ouvrages de réflexion politique et de stratégie militaire

Faits marquants :

1962 Indépendance de l'Algérie

Dates importantes :
  • 1940 - 18 juin Appel de Londres
  • 1958 - 4 juin Discours à Alger
  • 1958 - 6 juin Discours à Mostaganem

(Veuillez patienter pour chargement du son)

Contexte :

  • 1940 - Le 6 juin, Paul Reynaud le nomme sous-secrétaire d'État à la guerre. Le 16 juin rentré de Londres à Bordeaux, Charles de Gaulle apprend que Paul Reynaud a démissionné et que le Maréchal Pétain a constitué un nouveau ministère dont il ne fait pas partie. Refusant de reconnaitre celui-ci, nommé pour demander l'armistice, il décide de s'en éloigner et quitte la France pour l'Angleterre le 17 juin, après que le maréchal Pétain eut été nommé Ministre d'État et Vice-président du Conseil par le Président de la République Albert Lebrun. Refusant l'armistice avec les Allemands, il décide de lancer depuis Londres un appel incitant les français à la résistance. Le 18 juin, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via la BBC pour enregistrer cet appel. Le cabinet britannique tente de s'y opposer, mais Winston Churchill le soutient. Depuis la France, l'appel du 18 Juin est entendu à 19 heures et déclenche le départ de nombreux volontaires pour le rejoindre et combattre dans les Forces Françaises Libres. Comme exemple, tous les hommes valides de l'Ile de Sein (Finistère) embarquent sur des bateaux de pêche pour les Îles Britanniques. Certains, rejoindront ces forces françaises en transitant pour l'Afrique par l'Espagne où quelques uns seront internés. De ce jour, ce texte demeure l'une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Le 27 juin, Charles de Gaulle prend le titre de Chef des Français Libres dont l'emblème sera la Croix de Lorraine et affirme que le ministère Pétain, bien qu'établi dans les formes constitutionnelles, n'est pas un gouvernement régulier, mais une simple autorité de fait, parce que sous la dépendance de l'ennemi.
  • 1943 - Il créé à Alger le « Comité Français de Libération Nationale » qu'il préside dont il démissionne en 1946.
  • 1946 - Désirant changer la Constitution de la République, l'ensemble de la classe politique s'opposant à son projet, il donne la démission de ses fonctions au Président Vincent Auriol le 20 janvier. Peu versé dans les subtilités parlementaires, il désire s'expliquer aux Français mais en tant que démissionnaire, redevenu simple citoyen, il ne peut plus intervenir à la radio devant les intransigeantes traditions républicaines. Il renonce donc et pendant douze années, jusqu'en 1958, il va se lancer dans l'étude du droit constitutionnel qui l'amènera à préciser sa doctrine et créer la Constitution de la Ve République.
  • 1947 - Ses conseillers lui recommandent d'accepter qu'un parti soit créé afin de le soutenir dans ses projets d'ordre politique. Ce sera le « Rassemblement du Peuple Français » (RPF) jusqu'en 1955.
  • 1951 - En 1951, des élections doivent avoir lieu. La loi électorale de mai permet d'introduire le scrutin de liste départementale majoritaire à un tour avec apparentement de listes, panachages et vote préférentiel. Charles de gaulle refuse de se réclamer d'une troisième force lié avec la SFIO, le Mouvement Républicain Populaire (MRP), les Radicaux, les Radicaux Socialistes et les Indépendants. Le RPF perd la moitié de ses suffrages pendant que le Général se retire à nouveau à Colombey-les-deux-Eglises. Les élus gaullistes participeront avec le PCF à l'échec de la CED en 1954, avant la dissolution du RPF le 13 septembre 1955.
  • 1958 - Rappelé au pouvoir au mois de mai, il fait voter une nouvelle Constitution qui fonde la Ve république. Prétexte pour revenir au pouvoir, les gaullistes ont profité du soulèvement du 13 mai des Français d'Algérie, suivis mollement par l'Armée. La population craignait à juste titre que le gouvernement de la IVe République négocie des accords d'abandon des trois départements français d'Algérie. Elle plaça son espoir dans le Général de Gaulle qui leur promit sans ambages de maintenir l'intégrité du territoire, tout au moins c'est ce qu'ils ont cru dans ses discours des 4 juin à Alger et 6 juin à Mostaganem, mais ça n'était pas forcément dans ses intentions. (Écouter ci-dessus les enregistrements de ses deux discours)

cliquer sur les journaux pour les agrandir

  • 1959 - Il est élu Président de la République.
  • 1961 - Le 5 septembre, le Général de Gaulle annonce au cours d’une conférence de presse et pour la première fois que les départements sahariens des Oasis et de la Saoura faisaient partie intégrante de l’Algérie.
  • 1962 - Suite aux accords d'Évian, le 3 juillet le Gouvernement Français reconnait officiellement l'indépendance de l'Algérie qui est livrée au FLN. Le 28 octobre 1959, il aurait pourtant déclaré lors de la tournée des popotes devant des officiers français « ...moi vivant, jamais le drapeau du FLN (Front Libération Nationale) ne flottera sur l'Algérie... ».
  • 1965 - Il est réélu Président de la République.
  • 1969 - Il démissionne de ses fonctions et se retire définitivement dans sa propriété de Colombey-les-deux-Eglises.

Y a des consignes venant de je ne sais où pour trafiquer et falsifier la réalité historique et gommer complètement certains personnages qui risqueraient de faire de l'ombre au plus mystérieux mystificateur de l'histoire de France.