Historique Bordj R'Dir - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Bordj R'Dir Nom actuel : ?

Historique

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Situation géographique

Fraction de la commune mixte de Maadid, Bordj-R'Dir est limité au Nord par la commune de Cerez, à l'Est par la commune de Toqueville et à l'Ouest par Lecourbe

Histoire ancienne

Les découvertes en 1959 et 1962 de deux bassins taillés sont venues renforcer cette thèse de l'occupation romaine. Pendant l'occupation romaine, Bordj – Redir a constitué une attraction particulière compte tenu de sa position privilégiée entre plusieurs montagnes, donc difficile d'accès et par conséquent inattaquable. C'était un carrefour qui donnait l'accès à Sitifis (Sétif), Cuicul (Djemila), Timgad et Lambèse.

En 202 Septime Severe craignant l'invasion de pillards, construisit de nombreux Castellum (Poste fortifié, forteresse, ville fortifiée en latin) dans la plaine de Sitifis aux endroits présentant un intérêt stratégique, il y en eu une quinzaine. L'un d'eux le Castellum Cellense fut établi sur l'actuel territoire de Bordj – Redir, on parle alors de Lemellef, pour d'autres Lemelé. Des recherches ont permis de trouver des documents évoquant Castel Lemelé, on pense qu'il s'agit probablement de Bordj – Redir.
Un évêché existait, et on y trouva les autels de Castus et de Florus. D'ailleurs le nom de Lemelé (quelquefois écrit Lémélé) est évoqué dans l'assassinat des diacres Donatus et Primus (tous deux numides), ceux-ci ont été massacrés sur l'autel même de la basilique.



Présence française

Bordj R'Dir ou Bordj Redir (Fortin Oued)

Centre créé en 1881 dans le département de Constantine arrondissement de Bordj-Bou-Arreridj - Comme dans tous les centres, les infrastructures sont mises en place. Les premiers colons qui s'y installèrent étaient pour la plupart originaires du Sud de la France avec quelques Alsaciens. Les Italiens occupés par les chantiers étaient nombreux.

C'est un effort énorme qui surprend et déborde quelque peu le personnel administratif et technique. Il faut ouvrir des chemins d'accès, déterminer l'assiette des villages, assurer leur alimentation en eau potable, effectuer des travaux publics de toutes sortes. Malgré la bonne volonté générale, il arrive parfois que les travaux ne sont pas finis quand les colons arrivent.

Le sénatus-consulte de 1863 s'était proposé de favoriser la colonisation et la mise en valeur de l'Algérie par la constitution de la propriété individuelle chez les Indigènes.
Un texte de loi dans ce sens, précédé d'un long et remarquable rapport de M. Warnier, fut présenté à l'Assemblée nationale et adopté par elle. Cette loi, connue sous le nom de loi Warnier, cherche à atteindre la francisation de la terre musulmane et la délivrance aux Indigènes après enquête de titres de propriété. Au point de vue théorique, la loi n'avait pas tenu suffisamment compte du droit musulman pensant les tirés d'un soi-disant collectivisme pour les élever à la dignité de propriétaires individuels.
Avec la loi de 1873, on vit s'abattre sur les douars une nuée d'hommes d'affaires qui rachetaient les terres aux nouveaux propriétaires.

  • Commune mixte de Maâdid, au pied du Maâdid (1848 m). Sources abondantes ; gisements de phosphate.
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En 1893, après les prospections dans le bassin de Bordj – Redir, on aborde la mise en valeur des bancs de phosphate de chaux.

L'exploitation de la mine était reliée à la gare de la ville de Galbois par un bicable de plus de 16 km. Les exploitations sont arrêtées en 1930. L'abandon de cette mine avait plusieurs raisons : venues d'eau importantes, prix de revient assez élevé, faible rendement du gisement, difficultés d'abatage (roche dure) et de soulèvement (toit mauvais). Les travaux d'extraction dont on attendait beaucoup à l'époque de leur découverte, n'ont réalisé qu'une production totale de 700.034 tonnes.





Recherches généalogiques

Nom Actuel

  • Bordj Ghedir Wilaya de Bordj-Bou-Arreridj