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En 1830, sur le site appelé « Haouch ez Zaouia », Bou Harroun n’existait pas.
L’anse de Bou Harroun était cependant connue depuis l’antiquité pour son corail.
Sous l’occupation turque, pêcheurs espagnols, napolitains et siciliens y pratiquaient la pêche au poisson bleu malgré les eaux peu profondes du rivage qui les contraignaient à pousser leurs embarcations pour prendre la mer et les hâler chaque soir sur la plage pour les mettre à l’abri des vagues déferlantes.
Peu après l’arrivée des français des pêcheurs espagnols et de l’île de Minorque, des italiens de Naples et des îles de Procida et d’Ischia s’installent sur la plage et sont rejoint par leurs familles.
Deux hameaux voient le jour, l’un sur la falaise « le village Prats » sur la propriété de Monsieur Guillaume Prats, l’autre sur la plage « Tefeschoun » habité par les pêcheurs.
Ils constitueront le village appelé Bou Harroun du nom d’un Marabout enterré dans une kouba proche.
En 1904 soixante huit familles vivaient encore sur la plage dans des conditions précaires.
En 1905, trente cinq familles de pêcheurs qui avaient opté pour la nationalité française sont installées sur douze hectares de terres agricoles ; d’autres  peuvent acquérir un lot à bâtir sur la falaise et abandonner leur installation rudimentaire de la plage.
En 1909 les frères Ampart créent la première usine de conservation de poissons.
En 1954, des jetées sont construites sous l’impulsion de Monsieur Louis Amat , maire d’Oued Alleug, qui dote ainsi l’anse de Bou Harroun d’un port abrité en eaux profondes .

Version du 24 janvier 2006 à 20:26

Bou Harroun

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ALGERIE

Bou Harroun
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En 1830, sur le site appelé « Haouch ez Zaouia », Bou Harroun n’existait pas.

L’anse de Bou Harroun était cependant connue depuis l’antiquité pour son corail.

Sous l’occupation turque, pêcheurs espagnols, napolitains et siciliens y pratiquaient la pêche au poisson bleu malgré les eaux peu profondes du rivage qui les contraignaient à pousser leurs embarcations pour prendre la mer et les hâler chaque soir sur la plage pour les mettre à l’abri des vagues déferlantes.

Peu après l’arrivée des français des pêcheurs espagnols et de l’île de Minorque, des italiens de Naples et des îles de Procida et d’Ischia s’installent sur la plage et sont rejoint par leurs familles.

Deux hameaux voient le jour, l’un sur la falaise « le village Prats » sur la propriété de Monsieur Guillaume Prats, l’autre sur la plage « Tefeschoun » habité par les pêcheurs.

Ils constitueront le village appelé Bou Harroun du nom d’un Marabout enterré dans une kouba proche.

En 1904 soixante huit familles vivaient encore sur la plage dans des conditions précaires.

En 1905, trente cinq familles de pêcheurs qui avaient opté pour la nationalité française sont installées sur douze hectares de terres agricoles ; d’autres peuvent acquérir un lot à bâtir sur la falaise et abandonner leur installation rudimentaire de la plage.

En 1909 les frères Ampart créent la première usine de conservation de poissons.

En 1954, des jetées sont construites sous l’impulsion de Monsieur Louis Amat , maire d’Oued Alleug, qui dote ainsi l’anse de Bou Harroun d’un port abrité en eaux profondes .