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== Histoire ancienne  ==
TACUATA en présence des vestiges que l’on a pu en retrouver, fut une ville relativement importante. C’était, à l’époque romaine, le point de départ d’une route verts l’Ouest.On extrait du porphyre rouge et l' exporte vers Rome par le port de la Seybouse.
Les arabes avaient fait de Tacuata&nbsp;: Takkouche dérivant du berbère Teccuche .
== Présence française  ==
En 1869 création du [[Centre de colonisation - Algérie|Centre de colonisation]&nbsp;: des Bretons ont crée Herbillon entre Philippeville et Bône. Toutes les infrastructures sont mises en place&nbsp;: Mairie, école et à l'orée du village, paisible, et combien secourable, une exquise petite église.Ce nid de verdure restreint et l'allure accidentelle, est circonscrit, au Nord-Est, par des rochers de granit, transformés aujourd'hui en carrières à pavés, allant fermer le golfe par un cap aride et magnifique. Commerçants et propriétaires français&nbsp;; ouvriers et pêcheurs italiens, pour la plupart francisés&nbsp;; minorité arabe tranquille et courtoise, se partagent la jouissance de cet Eden.
La nature, à Herbillon, a multiplié ses dons et ses effets&nbsp;; on les découvre lentement, puis on est subjugué par tant de séductions cachées, de charme presque indicible,dont les racines plongent autant dans la vie géologique de la Terre, que dans les effluves d'âmes matérialisées de ceux qui la pétrirent. L'amphore brisée sur le bord du chemin qui mène à la Fontaine Romaine mêle son grès grisâtre aux grisaille du temps&nbsp;: mais un je ne sais quoi plane encore autour d'elle de celle qui la porta sur son épaule et de celui qui s'y désaltéra... A chaque pas, sur les côtes rongées par les flots, l'on heurte quelque pierre taillée&nbsp;; on reconnaît l'emplacement d'une ferme isolée ou celui de plusieurs demeures. On creuse légèrement un talus, et des débris d'objets mobiliers se répandent&nbsp;: perles de verre, poterie fine ou grossière, gobelet entier, tesson de vase signé d'un nom que le Corpus ne nous indique pas. Sous deux vastes "teguloe" accrochées en aétos, un squelette intact est étendu, alors qu'à la couche inférieure, il sera replié sur lui même&nbsp;: les siècles s'amoncellent, la succession des races, des civilisations s'accuse, une fois de plus&nbsp;; nous sommes en présence, non pas d'un début de l'Histoire, où l'autochtone cherche sa voie au bas de la spirale de l'évolution, mais bien à divers tournants de cette spirale, dont les origines semblent presque aussi inaccessibles que son Devenir. Enfin, tout le long de la Côte Est, les vaisseaux phéniciens ont accroché des noms retentissants à des grottes, tout au fond des criques où s'engloutit la mer, après avoir englouti les trésors de Jugurtha. ("HERBILLON L'Ame Archaïque de l'Afrique du Nord" Editions NBL 1933).
<br>A la fin du 19e siècle, Takkouche prend le nom du Général français Herbillon.<br>A l’époque où le bateau le Caramy faisait le transport des voyageurs entrent Bône et Herbillon, les premiers médecins à y avoir exercé était les Drs Bendjelloul et Monpére.
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==== Recherches généalogiques  ====
Identifier les actes numérisés [http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp?nom=&prenom=&commune=%22HERBILLON%22&de=&a=&tri= Aux archives d'Ourre-Mer] C.A.O.M)&nbsp;: 1871 - 1904
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Historique

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Histoire ancienne

TACUATA en présence des vestiges que l’on a pu en retrouver, fut une ville relativement importante. C’était, à l’époque romaine, le point de départ d’une route verts l’Ouest.On extrait du porphyre rouge et l' exporte vers Rome par le port de la Seybouse.

Les arabes avaient fait de Tacuata : Takkouche dérivant du berbère Teccuche .

Présence française

En 1869 création du [[Centre de colonisation - Algérie|Centre de colonisation] : des Bretons ont crée Herbillon entre Philippeville et Bône. Toutes les infrastructures sont mises en place : Mairie, école et à l'orée du village, paisible, et combien secourable, une exquise petite église.Ce nid de verdure restreint et l'allure accidentelle, est circonscrit, au Nord-Est, par des rochers de granit, transformés aujourd'hui en carrières à pavés, allant fermer le golfe par un cap aride et magnifique. Commerçants et propriétaires français ; ouvriers et pêcheurs italiens, pour la plupart francisés ; minorité arabe tranquille et courtoise, se partagent la jouissance de cet Eden.

La nature, à Herbillon, a multiplié ses dons et ses effets ; on les découvre lentement, puis on est subjugué par tant de séductions cachées, de charme presque indicible,dont les racines plongent autant dans la vie géologique de la Terre, que dans les effluves d'âmes matérialisées de ceux qui la pétrirent. L'amphore brisée sur le bord du chemin qui mène à la Fontaine Romaine mêle son grès grisâtre aux grisaille du temps : mais un je ne sais quoi plane encore autour d'elle de celle qui la porta sur son épaule et de celui qui s'y désaltéra... A chaque pas, sur les côtes rongées par les flots, l'on heurte quelque pierre taillée ; on reconnaît l'emplacement d'une ferme isolée ou celui de plusieurs demeures. On creuse légèrement un talus, et des débris d'objets mobiliers se répandent : perles de verre, poterie fine ou grossière, gobelet entier, tesson de vase signé d'un nom que le Corpus ne nous indique pas. Sous deux vastes "teguloe" accrochées en aétos, un squelette intact est étendu, alors qu'à la couche inférieure, il sera replié sur lui même : les siècles s'amoncellent, la succession des races, des civilisations s'accuse, une fois de plus ; nous sommes en présence, non pas d'un début de l'Histoire, où l'autochtone cherche sa voie au bas de la spirale de l'évolution, mais bien à divers tournants de cette spirale, dont les origines semblent presque aussi inaccessibles que son Devenir. Enfin, tout le long de la Côte Est, les vaisseaux phéniciens ont accroché des noms retentissants à des grottes, tout au fond des criques où s'engloutit la mer, après avoir englouti les trésors de Jugurtha. ("HERBILLON L'Ame Archaïque de l'Afrique du Nord" Editions NBL 1933).


A la fin du 19e siècle, Takkouche prend le nom du Général français Herbillon.
A l’époque où le bateau le Caramy faisait le transport des voyageurs entrent Bône et Herbillon, les premiers médecins à y avoir exercé était les Drs Bendjelloul et Monpére.


Recherches généalogiques

Identifier les actes numérisés Aux archives d'Ourre-Mer C.A.O.M) : 1871 - 1904