Historique Mareth - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
Révision datée du 20 mai 2011 à 10:40 par Bertrand bouret (discussion | contributions) (→‎Protectorat français : carte 1939)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.




Ecu vide.gif
Tunisie drapeau.gif
TUNISIE

Mareth Nom actuel : ?

Historique

Cadre fond.gif
Vise-rep.gif


Retour
Liste des Villes

 

Situation

A 35 kilomètres de Gabès on peut visiter le musée militaire de la ligne de Mareth. Construite entre 1936 et 1940 sur plus de 45 km par les Français, la « ligne Maginot du désert »

Protectorat français

Carte de 1939 1/50000

1881 - 1956 TUNISIE

  • 1881 12 mai - Signature du Traité du Bardo instaurant le protectorat Français
  • 1956 20 mars - Fin du protectorat - Indépendance

Mareth est surtout connue pour sa ligne de fortification érigée par les Français entre les deux guerres pour protéger le Sud tunisien de la Tripolitaine. Cette ligne, prise par les Allemands, sera le théâtre de violents combats en 1943 lorsque Rommel tenta de contenir l'avance de Montgomery venant de Tripolitaine.

Ligne Mareth

Histoire militaire article détaillé

Musée militaire

Le Musée militaire de la ligne de Mareth se situe sur une colline entourée à gauche par l'Oued Zigzaoui et à droite par des champs.
En face du musée, une route goudronnée mène soit à Gabès soit à Médenine suivant l'orientation.

Sur les deux côtés de l'entrée du musée, sont placés deux canons anti-chars de calibre 40 mm.
Avant de passer à la grande salle du musée à droite, on aperçoit la cour avec un jardin fleuri et bien entretenu.

Cette salle est composée de deux espaces. Dans la grande salle, nous trouvons à droite une photo représentant le débarquement des soldats américains au Maroc et en Algérie le 8 novembre 1942, et tout près une carte militaire de l'Afrique du Nord indiquant les dates du déclenchement de la guerre (novembre 42 / février 1943). Une autre photo montre le débarquement des forces de l'Axe à l'aéroport de El Aouina (9 novembre 1942). On voit 120 avions militaires, le Maréchal Kesselring et des parachutistes.

En avançant dans cette salle, on aperçoit un espace réservé à la protection d'un film sur cassette vidéo retraçant les événements qui se sont déroulés sur la ligne défensive de Mareth. Cet espace bien équipé et moderne, n'a rien à envier aux musées militaires, similaires dans les pays développés. Le visiteur peut se brancher sur le film dans la langue qu'il souhaite entendre. (français, italien, anglais et allemand).

En quittant la salle de projection, à gauche, 5 vitrines montrent des uniformes et différents insignes militaires, appartenant aux troupes italiennes (pistolets mitrailleurs de calibre 9 mm, casques, etc.), aux troupes françaises (casque et short d'un soldat français, des fusils à charge manuelle et charge automatique avec différents calibres), aux troupes britanniques (9 armes, un casque), allemands (Canon de petite taille posé sur trépied).

Dans la 5e vitrine, on trouve l'uniforme d'un officier allemand avec sa casquette, des insignes la croix gammée nazi, ainsi qu'un pistolet personnel de calibre 9 mm.

En face, trois photos représentant le Maréchal Rommel et ses soldats, sur la ligne Mareth en janvier 1943, des soldats en position de tir, après le chargement d'un canon allemand. Au fond, le poste de commandement du maréchal Rommel sur les terres tunisiennes en plus un espace de sable graviers et en miniature des soldats (avec des canons, des véhicules, de chars) en position de tir. La mouvance est télécommandée à l'image des grands musées. La 3e photo montre un fusil entre les mains d'un soldat prêt à agir.

Enfin, en sortant (par derrière) la vue sur le golfe de Gabès nous attire, mais nous continuons à voir « défiler » un canon anglais antiaérien de 40 mm, en position de tir, des casemates d'infanterie servant à la transmission des informations et des ordres de commandement des états-majors, servant aussi comme point d'appui.