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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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| <center>'''Il a donné son nom au village'''</center>
| <center>'''Il a donné son nom au village'''</center>
M. [[NOUVION Jean-Baptiste|Nouvion]] (Jean-Baptiste), ancien préfet d’Oran, est né à Vars (Corrèze) le 4 octobre 1833. Neveu de M. Mercier-Lacombe, il s’est inspiré sans cesse de cette honorable mémoire; à son tour, il a eu l’ambition de laisser les meilleurs souvenirs en Algérie, et il y est parvenu.  
M. [[NOUVION Jean-Baptiste|Nouvion]] (Jean-Baptiste), ancien préfet d’Oran, est né à Vars (Corrèze) le 4 octobre 1833. Neveu de M. Mercier-Lacombe, il s’est inspiré sans cesse de cette honorable mémoire ; à son tour, il a eu l’ambition de laisser les meilleurs souvenirs en Algérie et il y est parvenu.  


Entré comme administrateur départemental le 1er avril 1853, M. Nouvion devint successivement chef de cabinet des préfets du Var, de la Vienne et chef de section au gouvernement général de l’Algérie. Nommé sous-préfet de Philippeville en 1862, il conserva ce poste jusqu’en 1870, époque à laquelle il prit part à la défense de la patrie comme intendant militaire. Nommé sous-préfet de Saint-Nazaire en 1873, il revint en Algérie comme préfet d’Oran de janvier 1874 au 24 mars 1879.  
Entré comme administrateur départemental le 1<sup>er</sup> avril 1853, M. Nouvion devint successivement chef de cabinet des préfets du Var, de la Vienne et chef de section au gouvernement général de l’Algérie. Nommé sous-préfet de Philippeville en 1862, il conserva ce poste jusqu’en 1870, époque à laquelle il prit part à la défense de la patrie comme intendant militaire. Nommé sous-préfet de Saint-Nazaire en 1873, il revint en Algérie comme préfet d’Oran de janvier 1874 au 24 mars 1879.  


Durant les cinq années qu’il a administré le département de l’ouest, la colonisation et tout ce qui s’y rattache a été l’objet de la sollicitude la plus constante de la part de M. Nouvion.  
Durant les cinq années qu’il a administré le département de l’ouest, la colonisation et tout ce qui s’y rattache a été l’objet de la sollicitude la plus constante de la part de M. Nouvion.  
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Il a vivement encouragé la viticulture, préconisé la création de comptoirs d’escompte pour faciliter le crédit aux colons et proposé la création de sociétés de colonisation par l’initiative privée. Ces diverses études ont fait l’objet de plusieurs circulaires qui ont reçu une grande publicité et l’approbation unanime, à une exception près, de la presse algérienne.  
Il a vivement encouragé la viticulture, préconisé la création de comptoirs d’escompte pour faciliter le crédit aux colons et proposé la création de sociétés de colonisation par l’initiative privée. Ces diverses études ont fait l’objet de plusieurs circulaires qui ont reçu une grande publicité et l’approbation unanime, à une exception près, de la presse algérienne.  


M. Nouvion, auquel une médaille d’honneur de 1ère classe avait été décernée pour actes de dévouement dans une épidémie à Draguignan en 1860, a été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1865, étant sous-préfet de Philippeville, et promu officier de cet ordre, le 6 février 1877, pour services exceptionnels rendus à la colonisation dans le département d’Oran.  
M. Nouvion, auquel une médaille d’honneur de 1<sup>re</sup> classe avait été décernée pour actes de dévouement dans une épidémie à Draguignan en 1860, a été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1865, étant sous-préfet de Philippeville, et promu officier de cet ordre, le 6 février 1877, pour services exceptionnels rendus à la colonisation dans le département d’Oran.  


En 1876, un travail sur les services indigènes lui a valu la plaque de grand offi cier du Nichant Iftikhar, et les services rendus aux sujets espagnols dans la province d’Oran, la décoration de grand officier d’Isabelle la Catholique et de Charles III d’Espagne.  
En 1876, un travail sur les services indigènes lui a valu la plaque de grand officier du Nichant Iftikhar, et les services rendus aux sujets espagnols dans la province d’Oran, la décoration de grand officier d’Isabelle la Catholique et de Charles III d’Espagne.  


'''L'Echo d’Oran''' ''cité par Narcisse FAUCON dans'' '''Le Livre d'or de l'Algérie'''
'''L'Echo d’Oran''' ''cité par Narcisse FAUCON dans'' '''Le Livre d'or de l'Algérie'''
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Historique

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Il a donné son nom au village

M. Nouvion (Jean-Baptiste), ancien préfet d’Oran, est né à Vars (Corrèze) le 4 octobre 1833. Neveu de M. Mercier-Lacombe, il s’est inspiré sans cesse de cette honorable mémoire ; à son tour, il a eu l’ambition de laisser les meilleurs souvenirs en Algérie et il y est parvenu.

Entré comme administrateur départemental le 1er avril 1853, M. Nouvion devint successivement chef de cabinet des préfets du Var, de la Vienne et chef de section au gouvernement général de l’Algérie. Nommé sous-préfet de Philippeville en 1862, il conserva ce poste jusqu’en 1870, époque à laquelle il prit part à la défense de la patrie comme intendant militaire. Nommé sous-préfet de Saint-Nazaire en 1873, il revint en Algérie comme préfet d’Oran de janvier 1874 au 24 mars 1879.

Durant les cinq années qu’il a administré le département de l’ouest, la colonisation et tout ce qui s’y rattache a été l’objet de la sollicitude la plus constante de la part de M. Nouvion.

C’est en grande partie à ses efforts qu’est due la création des centres de Chabet-el-Leham, Hamman-bou-Hadjar, Sirat, Renault, Froha, Mercier-Lacombe, Bou-Henni, Lamtar, Aïn-el-Hadjar (arrondissement de Bel-Abbès), Tiffi lès, Arlal, l’Ouggaz, Maoussa, Saint-Lucien, Bled-Touaria, Hamedena, El-Romri, Sahouria, Oued-Djemâa, El-Keçar, Tabia, les Silos, Thiersville, Aïn-Farès, Matemore, Tizy et Remchi.

Il a vivement encouragé la viticulture, préconisé la création de comptoirs d’escompte pour faciliter le crédit aux colons et proposé la création de sociétés de colonisation par l’initiative privée. Ces diverses études ont fait l’objet de plusieurs circulaires qui ont reçu une grande publicité et l’approbation unanime, à une exception près, de la presse algérienne.

M. Nouvion, auquel une médaille d’honneur de 1re classe avait été décernée pour actes de dévouement dans une épidémie à Draguignan en 1860, a été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1865, étant sous-préfet de Philippeville, et promu officier de cet ordre, le 6 février 1877, pour services exceptionnels rendus à la colonisation dans le département d’Oran.

En 1876, un travail sur les services indigènes lui a valu la plaque de grand officier du Nichant Iftikhar, et les services rendus aux sujets espagnols dans la province d’Oran, la décoration de grand officier d’Isabelle la Catholique et de Charles III d’Espagne.

L'Echo d’Oran cité par Narcisse FAUCON dans Le Livre d'or de l'Algérie