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[[Transports Routiers|L'évolution des transports routiers]]
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Au début du dix neuvième siècle, il n'y avait pas de route en Afrique du Nord et les tribus sillonaient le territoire par des pistes dont certaines empruntaient encore les anciens tracés des voies romaines où subsistaient de vieux ponts, qui, quand ils étaient entretenus, l'étaient par les fondations religieuses des biens Habous.
Au début du dix neuvième siècle, il n'y avait pas de route en Afrique du Nord et les tribus sillonaient le territoire par des pistes dont certaines empruntaient encore les anciens tracés des voies romaines où subsistaient de vieux ponts, qui, quand ils étaient entretenus, l'étaient par les fondations religieuses des biens Habous.

Dernière version du 4 décembre 2005 à 12:33

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L'évolution des transports routiers

Le réseau routier algérien

Au début du dix neuvième siècle, il n'y avait pas de route en Afrique du Nord et les tribus sillonaient le territoire par des pistes dont certaines empruntaient encore les anciens tracés des voies romaines où subsistaient de vieux ponts, qui, quand ils étaient entretenus, l'étaient par les fondations religieuses des biens Habous.

Faute de pouvoir structuré pour en faire assurer l'entretien, les pistes devenaient impraticables par temps de pluie et quand elle était trop dégradée, il se créait progressivement une nouvelle piste parallèle à l'ancienne.

Introduite en Tunisie en 1856, l'arabat révolutionna le transport terrestre. Ses grandes roues passe-partout servaient de bras de levier le cas échéant pour la sortir des ornières.

araba.jpg
Une arabat sur la première route de Tunisie, entre Tunis et Le Bardo


Pour la petite histoire de l'arabat: Dans les années 50, les poubelles de Carthage étaient ramassées par le marchand d'ordures. Il vidait les poubelles dans son arabat et pendant que son cheval allait d'une maison à l'autre, il commençait son tri sélectif. Chiffons, verre, fer, bois, papiers, tout ce qui pouvait se revendre d'un côté et les épluchures de fruits et légumes il les mettait dans le sac-mangeoire de son cheval. Je le sais pour l'avoir souvent accompagné quelques rues pour conduire l'arabat mais le cheval connaissait mieux le trajet que moi.

En fin d'année, le marchand d'ordures passait chez ses clients pour leur offrir en cadeau quelques makrouds ou baklaouas faits à la maison. Les temps changent!