TUNISIE HYDRAULIQUE

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962

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Les historiens racontent qu'à Carthage, pendant les premiers temps de leur occupation, les Romains durent se contenter, comme leurs prédécesseurs, d'user d'eau de pluie conservée dans des citernes. Une sécheresse exceptionnelle, qui sévit de 123 à 128, tarit les maigres ressources en eau de la région et vida toutes les citernes; cette sécheresse montra l'absolue nécessité de rechercher, au loin, les eaux qui faisaient défaut aux abords de la ville et de les amener à Carthage.

Constructeur très habile, l'empereur Hadrien entreprit le captage des sources existant dans les massifs montagneux du Zaghouan et du Djouggar, ainsi que la construction de l'immense aqueduc destiné à conduire les eaux à Carthage.

Les sources captées dans la région de Zaghouan sont au nombre de deux: le Nympheum et l’Aïn Ayed et dans la région du Djouggar également de deux: l’Aïn Djour et l'Aïn Ziga.

L'aqueduc, conçu pour assurer un débit journalier de 32.000 m3, comportait deux branches, l'une venant de Zaghouan mesurant 6.012 m. de longueur, l'autre, venant du Djouggar mesurant 33.633 m., se réunissant à Moghrane

La longueur totale de l'aqueduc jusqu'à Carthage, y compris les diverses ramifications, était de 132 kilomètres.


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