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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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La toponymie a engendré beaucoup de légendes.  
La toponymie a engendré beaucoup de légendes.  


L'une des plus connues se déroule en Algérie. Un cartographe demande à un autochtone le nom de la montagne à l'horizon et celui-ci répond: "Manar'f". Consciencieusement, le cartographe inscrit sur son relevé: '''Djebel Manarf''' alors que '''manar'f''' signifie '''je ne sais pas'''.
L'une des plus connues se déroule en Algérie. Un cartographe demande à un autochtone le nom de la montagne à l'horizon et celui-ci répond: "Manar'f". Consciencieusement, le cartographe aurait inscrit sur son relevé: '''Djebel Manarf''' alors que '''manar'f''' signifie '''je ne sais pas'''.


D'autres, dans tous les coins du monde, auraient baptisé des lieux divers de '''parti pisser''' parce que demandant à l'interprète de traduire un nom local et celui-ci n'étant pas là, l'un des autochtones aurait ainsi justifié son absence.
D'autres, dans tous les coins du monde, auraient baptisé des lieux divers de '''parti pisser''' parce que demandant à l'interprète de traduire un nom local et celui-ci n'étant pas là, l'un des autochtones aurait ainsi justifié son absence.


Ces légendes sont bien sur exagérées et si les équipes qui cartographiaient étaient en majorité composées de techniciens, dessinateurs et géomètres, il y avait toujours quelqu'un qui parlait parfaitement les langues utilisées dans le pays à cartographier.
Ces légendes sont bien sur exagérées et si les équipes qui cartographiaient étaient en majorité composées de techniciens, dessinateurs et géomètres, il y avait toujours quelqu'un qui parlait parfaitement les langues utilisées dans le pays à cartographier.

Version du 14 avril 2005 à 14:17

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La toponymie a engendré beaucoup de légendes.

L'une des plus connues se déroule en Algérie. Un cartographe demande à un autochtone le nom de la montagne à l'horizon et celui-ci répond: "Manar'f". Consciencieusement, le cartographe aurait inscrit sur son relevé: Djebel Manarf alors que manar'f signifie je ne sais pas.

D'autres, dans tous les coins du monde, auraient baptisé des lieux divers de parti pisser parce que demandant à l'interprète de traduire un nom local et celui-ci n'étant pas là, l'un des autochtones aurait ainsi justifié son absence.

Ces légendes sont bien sur exagérées et si les équipes qui cartographiaient étaient en majorité composées de techniciens, dessinateurs et géomètres, il y avait toujours quelqu'un qui parlait parfaitement les langues utilisées dans le pays à cartographier.