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A l'époque de la France, partout au [[Sahara - Algérie|Sahara]], où qu'on aille, quelle que soit l'oasis où l'on fait escale, on est sûr de trouver [[LAVIGERIE Charles Martial|deux écoles religieuses]] : l'une pour les garçons dirigée par les Pères Blancs. L'autre, pour les filles, tenue par les Sœurs Blanches. | A l'époque de la France, partout au [[Sahara - Algérie|Sahara]], où qu'on aille, quelle que soit l'oasis où l'on fait escale, on est sûr de trouver [[LAVIGERIE Charles Martial|deux écoles religieuses]] : l'une pour les garçons dirigée par les Pères Blancs. L'autre, pour les filles, tenue par les Sœurs Blanches. | ||
A la fin du | A la fin du XIXe siècle Ghardaïa était devenu le principal centre missionnaires des Pères Blancs.<br>Beaucoup de Chrétiens occupaient des emplois de commerce et d'administration. Les M'zabites avaient appris à vivre avec eux. | ||
En mars 1956, à 70 kms un gisement de pétrole à [[Hassi-Messaoud - Ville|Hassi-Messaoud]] vient d'être découvert, la prospérité paraît assurée dans un Sahara doté de son propre Ministère et qui ne sera pas concerné dans les négociations de l'indépendance. | En mars 1956, à 70 kms un gisement de pétrole à [[Hassi-Messaoud - Ville|Hassi-Messaoud]] vient d'être découvert, la prospérité paraît assurée dans un Sahara doté de son propre Ministère et qui ne sera pas concerné dans les négociations de l'indépendance. | ||
En mars 1957, le [[De GAULLE|Général de Gaulle]] est venu affirmer à Gharhaïa que le pétrole saharien est & | En mars 1957, le [[De GAULLE|Général de Gaulle]] est venu affirmer à Gharhaïa que le pétrole saharien est « la plus grande chance de la France ». | ||
Le lâchage de cette région provoque une déception générale parmi les populations sahariennes et la panique dans la population juive qui compte 978 âmes (ce fut l'exode massif d'une communauté aux abois) | Le lâchage de cette région provoque une déception générale parmi les populations sahariennes et la panique dans la population juive qui compte 978 âmes (ce fut l'exode massif d'une communauté aux abois) | ||
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*[http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp?nom=&prenom=&commune=%22GHARDAIA%22&de=&a=&tri=date Identifier les | *[http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp?nom=&prenom=&commune=%22GHARDAIA%22&de=&a=&tri=date Identifier les actes numérisés] aux Archives d'Outre-Mer (C.A.O.M : 1883-1904] | ||
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Dernière version du 20 avril 2009 à 00:24
ALGERIE |
Ghardaïa Nom actuel : ? |
Historique |
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La légende
Ghar Daya « la grotte de Daya » Sous le signe de la légende, on raconte qu'un Musulman orthodoxe, envoyé dans le M'Zab pour reconquérir les infidèles, oublia cette austère mission dans les bras d'une fille belle et malheureuse, contrainte de vivre avec son bâtard dans une grotte. Elle s'appelait Daya. On chuchote qu'elle avait été abandonnée volontairement parce qu'elle attendait très jeune encore un enfant. Elle resta donc seule, dans la grotte qui servait de grenier à sa tribu. La Daya ne manquait donc de rien si ce n'est de compagnie. Le soir, pour effrayer les bêtes et se réchauffer, elle allumait dans son trou un grand feu. Les nomades croyaient cette grotte hantée et craignaient son approche.
A peu de distance de là, sur la colline où est maintenant bâtie cette mosquée qui porte son nom, le Cheikh Sidi-Bou-Gdemma arrêta ses chameaux et planta sa tente. Après quelques autres péripéties...Sidi-Bou-Gdemma en fit sa femme, et comme semble-t-il, le dernier groupe de bâtisseurs venant de Melika arrivait, à la recherche de l'emplacement de la dernière ville, ils s'allièrent avec le Cheikh pour fonder Ghardaïa, sur la colline de la caverne. Le Cheikh ne la quitta plus et lui dédia toute une ville.
La ville
Ghardaïa, ce n'est plus en Algérie, ce n'est pas encore le Sahara.
C'est une page d'Histoire très particulière, extraordinairement vivante, incrustée à l'orée des grandes solitudes. Pourtant, à la fin du siècle dernier, il fallait, pour l'atteindre, vingt jours de marche au départ d'Alger. Aujourd'hui, Air France relie Ghardaïa à la Méditerranée en deux heures.
Un minaret crayeux, en forme de pyramide, domine, comme un doigt levé, un assemblage éclatant serré, curieusement géométrique - une seule coupole oubliée dans ces superstructures de lignes droites.
Curieusement secret -quelques arcades, quelques meurtrières creusées dans cette architecture cruelle, qu'adoucit tout juste le coloris tranché des façades : jaune pâle, bleu pur, bleu mauve, rose lilas. Seul le vert vivant des arbres est absent. Cette ville, de loin close et muette comme un monastère, à l'intérieur explose de vie. L'enchevêtrement des ruelles et des passages en zigzag, révèle progressivement tous les mystères, tous les êtres, les déverse avec prodigalité sur la place du marché, bordée d'arcades blanches surbaissées.
Le site mozabite de 75 km2 comprend des installations saisonnières, des cimetières et des palmeraies. Au nord du Sahara et au nord-est du Grand Erg occidental, la vallée du M'Zab est creusée dans le calcaire d'un plateau.
Avec Ghardaïa, quatre villes composent l'agglomération : Melika, Bou-Noura, El-Ateuf, toutes proches.
Histoire ancienne
Vers l'an 900, expulsés de l'Islam à la suite de sanglants démêlés pour la désignation du quatrième calife....successivement chassés de Tiaret, de Sedrata aux environs de Ouargla..., persécutés par les Musulmans orthodoxes - mais envers et contre tout, fidèles à leur langue, à leur religion rigoureuse et à leur révolte contre le Prophète - Les Khareidjites choisirent de s'installer dans le Belad-el-Djerid. L'isolement de l'oued M'Zab, son aridité, risquaient du moins de les préserver des poursuites et des attaques. Mais il fallait vivre et c'est là qu'ils déployèrent une espèce de génie. En accord avec l'austérité et la dignité des mœurs, un exceptionnel esprit d'entreprise animait ces proscrits. Appliqué à la fois au commerce et à la terre, il aboutit à cette réussite : le M'Zab. Des siècles durant, le Khareidjite fait de l'argent dans les régions prospères du Tell. On le trouve derrière les comptoirs des boucheries, des orfèvreries et des bains maures. Bref, partout où se pratiquent, l'achat, la vente et le troc. Après quoi, il s'applique à combattre le sol ingrat, à lui arracher ses eaux profondes. Avec acharnement, il crée des jardins, des cultures, des palmeraies. À cet acharnement, il a gagné la petite tribu indolente, des Beni M'Zab. Il se mêle à ses membres. Il adopte même son nom. Sans jamais toutefois rien renier de sa doctrine religieuse. Aveuglement soumis aux Talbas, ces prêtres mystérieux, anonymes et tout-puissants, dont les ordres sont toujours exécutés. Sans jamais, non plus, accepter d'être enterrés ailleurs qu'à la ceinture de ce pays qu'il a créé. Ce qui fait beaucoup de cimetières et où les témoignages aux morts s'expriment par des poteries brisées ou des ustensiles rouillés.
Présence française
Commune indigène (1884) Capitale de la Confédération du M'Zab administrée par le département Alger en septembre 1902.
Le 7 août 1957 Les Territoires du Sud sont divisés en 2 départements. Ghardaïa dépend du département des Oasis Préfecture Ouargla
La Fédération du M'Zab qui comptait sept oasis avait signé en 1853 un traité qui garantissait aux Mozabites une autonomie.
Mais à cause de diverses incursions des tribus nomades dans les territoires français, la France décida de l'annexion de cette région.
A l'époque de la France, partout au Sahara, où qu'on aille, quelle que soit l'oasis où l'on fait escale, on est sûr de trouver deux écoles religieuses : l'une pour les garçons dirigée par les Pères Blancs. L'autre, pour les filles, tenue par les Sœurs Blanches.
A la fin du XIXe siècle Ghardaïa était devenu le principal centre missionnaires des Pères Blancs.
Beaucoup de Chrétiens occupaient des emplois de commerce et d'administration. Les M'zabites avaient appris à vivre avec eux.
En mars 1956, à 70 kms un gisement de pétrole à Hassi-Messaoud vient d'être découvert, la prospérité paraît assurée dans un Sahara doté de son propre Ministère et qui ne sera pas concerné dans les négociations de l'indépendance.
En mars 1957, le Général de Gaulle est venu affirmer à Gharhaïa que le pétrole saharien est « la plus grande chance de la France ».
Le lâchage de cette région provoque une déception générale parmi les populations sahariennes et la panique dans la population juive qui compte 978 âmes (ce fut l'exode massif d'une communauté aux abois)
- Source Extrait partiel Revue PNHA n°125
Recherches généalogiques
- Identifier les actes numérisés aux Archives d'Outre-Mer (C.A.O.M : 1883-1904]