« FABER François » : différence entre les versions
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François Faber, est né le 26 janvier 1887 à Aulnay sur Iton. | |||
|1906 verra ses débuts en catégorie professionelle. | |1906 verra ses débuts en catégorie professionelle. | ||
1908, ses efforts et son talent sportif vont l'amener 2ème du Tour de France | 1908, ses efforts et son talent sportif vont l'amener 2ème du Tour de France | ||
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FABER (Caporal François), : Coureur cycliste d’origine luxembourgeoise, il est né le 26 janv. 1887 à Aulnay sur Iton dans l’Eure, de Jean-François, originaire de Wiltz dans le grand-duché du Luxembourg et de Marie-Paule, née en Lorraine. En 1907, lors de l’étape Metz-Belfort, le Français Faber, remporte la troisième place et signe sa première apparition dans le Tour. En 1908, le Tour s’étale sur 4.488 km. Derrière Petit Breton, il termine second et remporte 5 victoires d’étape et en se classe second dans quatre autres. Sur 114 partants, 36 franchissent la ligne d’arrivée. Il effectue la grimpée du ballon d’Alsace sans mettre pied-à-terre. Ce qui est un véritable exploit. Cette année-là, il gagne le tour de Lombardie. En 1909, il est vainqueur du Tour de France. À l’époque, le Tour se court à une vitesse moyenne de 28 km/h sur 4.500 km, divisés en 14 étapes. En 1909, sur 150 participants engagés, 55 passent la ligne d’arrivée. Les distances restent inchangées. Faber remporte l’épreuve en gagnant six étapes et en se classant trois fois second et deux fois troisième. La presse titre alors « Faber est trop fort. Il gagne six étapes dont cinq successivement ! ». En 1910, Faber est second derrière Octave Lapize après avoir remporté trois étapes, une seconde place et deux troisième places. Il aura crevé deux fois sur la même étape. Il gagne le Paris – Tours. En 1911, Faber s’adjuge deux étapes et une troisième place, mais gagne le Bordeaux – Paris. En 1912, pas de victoire d’étape mais une seconde place entre Belfort et Chamonix. En 1913, il est cinquième au classement général, mais il gagne le Paris – Roubaix. Le 30 oct. de cette année-là, il épouse Eugénie Terrier, qui lui donnera une fille quatre jours avant sa mort. En 1914, pour son dernier tour de France, il remporte deux étapes. La guerre est déclarée cinq jours plus tard. Il signe un contrat d’EVDG au bureau de recrutement de la Seine, il est affecté au 1er régiment étranger au dépôt de Bayonne, le 22 août 1914. Caporal du 2e RM du 1er RE, il est tué à l’ennemi le 9 mai 1915 au cours de la bataille des « ouvrages blancs » à Mont Saint Eloi près de Berthonval. Cité à l’ordre de la division avec croix de guerre 1914 – 1918. Il est médaillé militaire à titre posthume au Journal officiel du 24 mai 1922. Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance d’un fils. Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, rappelle son sacrifice. Il est à noter que le même jour, s’est engagé au même centre de recrutement un autre François Faber, né le 17 juil. 1893, à Beggen Wimtzig au grand-duché du Luxembourg. Disparu le 9 mai 1915 à Berthonval, il est déclaré décédé par jugement rendu le 25 fév. 1921 par le tribunal de la Seine. Txt CRY (inspiré de divers journaux sportifs pour la carrière cycliste) | FABER (Caporal François), : Coureur cycliste d’origine luxembourgeoise, il est né le 26 janv. 1887 à Aulnay sur Iton dans l’Eure, de Jean-François, originaire de Wiltz dans le grand-duché du Luxembourg et de Marie-Paule, née en Lorraine. En 1907, lors de l’étape Metz-Belfort, le Français Faber, remporte la troisième place et signe sa première apparition dans le Tour. En 1908, le Tour s’étale sur 4.488 km. Derrière Petit Breton, il termine second et remporte 5 victoires d’étape et en se classe second dans quatre autres. Sur 114 partants, 36 franchissent la ligne d’arrivée. Il effectue la grimpée du ballon d’Alsace sans mettre pied-à-terre. Ce qui est un véritable exploit. Cette année-là, il gagne le tour de Lombardie. En 1909, il est vainqueur du Tour de France. À l’époque, le Tour se court à une vitesse moyenne de 28 km/h sur 4.500 km, divisés en 14 étapes. En 1909, sur 150 participants engagés, 55 passent la ligne d’arrivée. Les distances restent inchangées. Faber remporte l’épreuve en gagnant six étapes et en se classant trois fois second et deux fois troisième. La presse titre alors « Faber est trop fort. Il gagne six étapes dont cinq successivement ! ». En 1910, Faber est second derrière Octave Lapize après avoir remporté trois étapes, une seconde place et deux troisième places. Il aura crevé deux fois sur la même étape. Il gagne le Paris – Tours. En 1911, Faber s’adjuge deux étapes et une troisième place, mais gagne le Bordeaux – Paris. En 1912, pas de victoire d’étape mais une seconde place entre Belfort et Chamonix. En 1913, il est cinquième au classement général, mais il gagne le Paris – Roubaix. Le 30 oct. de cette année-là, il épouse Eugénie Terrier, qui lui donnera une fille quatre jours avant sa mort. En 1914, pour son dernier tour de France, il remporte deux étapes. La guerre est déclarée cinq jours plus tard. Il signe un contrat d’EVDG au bureau de recrutement de la Seine, il est affecté au 1er régiment étranger au dépôt de Bayonne, le 22 août 1914. Caporal du 2e RM du 1er RE, il est tué à l’ennemi le 9 mai 1915 au cours de la bataille des « ouvrages blancs » à Mont Saint Eloi près de Berthonval. Cité à l’ordre de la division avec croix de guerre 1914 – 1918. Il est médaillé militaire à titre posthume au Journal officiel du 24 mai 1922. Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance d’un fils. Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, rappelle son sacrifice. Il est à noter que le même jour, s’est engagé au même centre de recrutement un autre François Faber, né le 17 juil. 1893, à Beggen Wimtzig au grand-duché du Luxembourg. Disparu le 9 mai 1915 à Berthonval, il est déclaré décédé par jugement rendu le 25 fév. 1921 par le tribunal de la Seine. Txt CRY (inspiré de divers journaux sportifs pour la carrière cycliste) |
Dernière version du 26 juillet 2023 à 17:06
François Faber, est né le 26 janvier 1887 à Aulnay sur Iton.
1906 verra ses débuts en catégorie professionelle.
1908, ses efforts et son talent sportif vont l'amener 2ème du Tour de France 1909 vainqueur du Tour de France. 1910 2ème. Une brillante carrière pour ce coureur cycliste...mais, la guerre éclate, et François Faber décide d'abandonner le sport pour sa patrie. En 1915, il s'engage dans la Légion étrangère. Le 9 mai de cette même époque, une balle ennemie le frappera à mort alors que seul et sans arme, il ramenait sur ses épaules un camarade. |
FABER (Caporal François), : Coureur cycliste d’origine luxembourgeoise, il est né le 26 janv. 1887 à Aulnay sur Iton dans l’Eure, de Jean-François, originaire de Wiltz dans le grand-duché du Luxembourg et de Marie-Paule, née en Lorraine. En 1907, lors de l’étape Metz-Belfort, le Français Faber, remporte la troisième place et signe sa première apparition dans le Tour. En 1908, le Tour s’étale sur 4.488 km. Derrière Petit Breton, il termine second et remporte 5 victoires d’étape et en se classe second dans quatre autres. Sur 114 partants, 36 franchissent la ligne d’arrivée. Il effectue la grimpée du ballon d’Alsace sans mettre pied-à-terre. Ce qui est un véritable exploit. Cette année-là, il gagne le tour de Lombardie. En 1909, il est vainqueur du Tour de France. À l’époque, le Tour se court à une vitesse moyenne de 28 km/h sur 4.500 km, divisés en 14 étapes. En 1909, sur 150 participants engagés, 55 passent la ligne d’arrivée. Les distances restent inchangées. Faber remporte l’épreuve en gagnant six étapes et en se classant trois fois second et deux fois troisième. La presse titre alors « Faber est trop fort. Il gagne six étapes dont cinq successivement ! ». En 1910, Faber est second derrière Octave Lapize après avoir remporté trois étapes, une seconde place et deux troisième places. Il aura crevé deux fois sur la même étape. Il gagne le Paris – Tours. En 1911, Faber s’adjuge deux étapes et une troisième place, mais gagne le Bordeaux – Paris. En 1912, pas de victoire d’étape mais une seconde place entre Belfort et Chamonix. En 1913, il est cinquième au classement général, mais il gagne le Paris – Roubaix. Le 30 oct. de cette année-là, il épouse Eugénie Terrier, qui lui donnera une fille quatre jours avant sa mort. En 1914, pour son dernier tour de France, il remporte deux étapes. La guerre est déclarée cinq jours plus tard. Il signe un contrat d’EVDG au bureau de recrutement de la Seine, il est affecté au 1er régiment étranger au dépôt de Bayonne, le 22 août 1914. Caporal du 2e RM du 1er RE, il est tué à l’ennemi le 9 mai 1915 au cours de la bataille des « ouvrages blancs » à Mont Saint Eloi près de Berthonval. Cité à l’ordre de la division avec croix de guerre 1914 – 1918. Il est médaillé militaire à titre posthume au Journal officiel du 24 mai 1922. Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance d’un fils. Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, rappelle son sacrifice. Il est à noter que le même jour, s’est engagé au même centre de recrutement un autre François Faber, né le 17 juil. 1893, à Beggen Wimtzig au grand-duché du Luxembourg. Disparu le 9 mai 1915 à Berthonval, il est déclaré décédé par jugement rendu le 25 fév. 1921 par le tribunal de la Seine. Txt CRY (inspiré de divers journaux sportifs pour la carrière cycliste)