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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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{{ARMEE-REGIMENT |
 
|nom_condense=25era
 
|nom_page=25eRA
 
|titre=25<sup>e</sup>Régiment d'artillerie
 
|arme=artillerie
 
|categorie-arme=Artillerie
 
|anteriorite=<br >
* 10 février 1872 le Régiment est crée à Vincennes avec des batteries du 17<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie. Il tient garnison à Châlons sur Marne.
* 1883 transformé en Artillerie de Campagne
* février 1919 devient Artillerie de Marche
* 1923 Artillerie Divisionnaire, basé à Thionville en Moselle
* juin 1940 détruit et capturé
* 1945 recréé en Artillerie Métropolitaine
* août 1955 un Groupe de Marche, le I/25 est créé pour participer au maintient de l'ordre en AFN
 
|creation=<br >
* novembre 1955 après une période d'organisation et d'intruction intensive, le gros du groupe embarque à Marseille et débarque à [[Oran - Ville|Oran]]
* 11 novembre 1955 il passe la frontière Algéro-Marocaine et arrive à [[Fedala - Ville|Fédala]] au Maroc
* 9 mars 1957 le Groupe de Marche devient le I/25<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie à Pieds. Il est mis à la disposition de la 10<sup>e</sup> Région Militaire et reprend le nom de 25<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie
* 25 juillet 1957 il franchit la frontière Algéro-Marocaine pour prendre ses quartiers à [[Dombasle - Ville|Dombasle]] dans le département de [[Mostaganem - Ville|Mostaganem]] et occupe un secteur autonome de la région de [[Mascara - Ville|Mascara]] sous l'autorité du [[CAO|Corps d'Armée d'Oran]], [[5eDB|5<sup>e</sup> Division Blindée]], 8<sup>e</sup> Brigade Mixte. Les batteries se dispersent autour de la Place de Dombasle.<br />
* 1<sup>er</sup> mai 1958 devient le 25<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie
 
|arrivee-algerie=<br>
 
* novembre 1955 et 25 juillet 1957
 
|implantation=<br />
* Maroc
**3 décembre 1955 PC à [[Fedala - Ville|Fédala]]<br />
* Algérie
**25 juillet 1957
***[[25eRA - PC|PC]] à [[Dombasle - Ville|Dombasle]]<br />
***[[25eRA - 1e Batterie|1<sup>re</sup> Batterie]] à [[Uzès le Duc - Ville|Uzès le Duc]]<br />
***[[25eRA - 2e Batterie|2<sup>e</sup> Baterie]] à Aïn Defla el Hamri, côte 364 du Djebel Anoual<br />
***[[25eRA - 3e Batterie|3<sup>e</sup> Batterie]] à [[Dombasle - Ville|Dombasle]] puis Aïn Biko-Mezzaïdia<br />
***[[25eRA - 4e Batterie|4<sup>e</sup> Batterie]] à la ferme Nurch à 4,5 kms de [[Cacherou - Ville|Cacherou]] puis au Col du Guergour<br />
 
|composition=Un seul groupe à cinq batteries constitue le régiment, le I/25. Il deviendra par la suite 25<sup>e</sup> RA avec son Centre d'Instruction et sa Base Ecole situés à Thionville.<br />
 
|insigne=insig_b.png<br />
 
|actions=Lutte contre l'Organisation Politico Administrative de la Willaya 4 et 5. Opérations dans l'Ouarsenis et le secteur de Djilali ben Amar afin de contrarier le passage du matériel et des unités adverses ayant réussit à franchir le barrage Algéro-Marocain.<br />
 
|commandements=<br />
*'''AFN :
**'''01 septembre 1955 Chef d'escadron MARTEL Charles<br />
**'''07 juillet 1957 Chef d'escadron WALD Pierre<br />
 
*'''Métropole :
**'''1954 - 1956 Colonel LESCANNE
**'''1956 - 1958 Colonel DECLERCQ
**'''1958 - 1960 Colonel BERANGER
**'''1960 - 1963 Lt Colonel KRAFFE
 
 
|fin=<br />
 
* Unités AFN, le 30 juin 1959
 
* Unités Métropole, le 1<sup>er</sup> janvier 1994
 
[{{URL}}son/militaire/l_artilleur_de_metz.WMA {{IMGSON}}]<--- '''Chant traditionnel de l'Artillerie : L'Artilleur de Metz'''<br>
 
|remarques1=
'''Historique sommaire du Groupe en AFN'''
 
Le Groupe de Marche du 25<sup>e</sup> RA, renfort de la [[5eDB|5<sup>e</sup> Division Blindée]] est mis sur pieds avec les disponibles rappelés le 1<sup>er</sup> septembre 1955. Ce groupe n'est pas autonome et constitue un détachement du 25<sup>e</sup> RA de Thionville. Les effectifs seront renouvelés suivant les plans de renforts successifs AUMALE. Régiment de marche à l'origine, il sera équipé d'obusiers de 105mm HM2 type Howitzers américains et de 155mm Schneider réformés et rééquipés. La dissolution du régiment s'effectuera en 1959, ses éléments passeront au 62<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie d'Afrique. Au mois de novembre 1957, la base école de Thionville deviendra Artillerie Lourde Divisionnaire, équipé de canons automouvants de 155mm. Le 1<sup>er</sup>août 1968, il devient le Régiment d'Artillerie de la XVI<sup>e</sup> Brigade Mécanisée et au mois de janvier 1994, la dissolution définitive du Régiment s'effectuera par mesure de réduction des forces armées françaises et son patrimoine confié au 8<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie à Commercy ainsi que son étendart, ses fanions et sa salle d'honneur (Réf : DM3467/DEF/EMAT/OE/OMP/600/DR du 02/12/93).<br />
 
'''L'adversaire face aux éléments du Régiment et la mise en place du dispositif pour le combattre
 
Le premier commandant de la wilaya 5 fut Boussouf qui était appelé à Dombasle, Si Boucif. Fin 1958, son successeur fut Boumédienne qui devint par la suite chef de l'Etat Major Ouest. En 1959, c'était Lofti qui dirigeait la wilaya depuis le Maroc car la région était devenue moins sûre pour le FLN. Les bandes après avoir traversé le barrage algéro-marocain ne faisaient que passer.
 
Dès leur arrivée dans la zone opérationnelle qui leur est affectée, les unités du groupe partent en reconnaissance de terrain et recherchent le renseignement. Un accrochage sévère a lieu avec une forte bande rebelle dans la région d'Uzès le Duc qui coûte trois tués dont le chef d'unité, le Capitaine Maître, 11 blessés dont 2 gendarmes. Parmi les 6 HLL tués sont reconnus des habitants du village de Dombasle et alentours et les premiers prisonniers, par leurs révélations permettent de commencer à révéler l'organisation de l'adversaire établie dans la région.
 
La Wilaya comprend les Mintakas I, II, IV, VI et VII. Ces Mintakas constituent généralement des entités jalouses de leur autorité et n'admettent guère l'incursion des voisins. L'Organisation Politico Administrative repose à sa base sur un système particulier à l'Oranie, politique, militaire, administratif et financier. Cette OPA a été très éprouvée par les actions des forces de l'ordre. Depuis 1954, les ‘collèges’ de responsables regroupant ces différentes branches ont disparu pour laisser la place le plus souvent à un responsable unique. Le système n'en est pas plus solide. Ces responsables vivent le plus souvent hors des agglomérations et dans le bled, ils animent des éléments locaux de cette OPA qui n'ont plus guère comme fonction, que la collecte de fonds. Leur contact avec les bandes va être rare et rendu difficile par les permis de se déplacer ou la remise de cartes d'identité avec photos établies par les unités du secteur, les contrôles d'identité, les ‘trombinoscopes’ boites en bois des équipes des officiers de renseignements contenant les fiches de recherche avec photographies ce qui fait qu'il devient difficile de se déplacer pour les hommes de l'ALN qui ne peut plus mettre sur pied des éléments d'un volume comparable à ceux que l'armée française combat ailleurs. De plus certaines zones sont déclarées interdites aux stationnements et déplacements, un quadrillage d'artillerie est mis en place et une surveillance aérienne est effectuée. De petites unités 'nomadisent' jour et nuit en 'chouf' dans le bled et sur les pitons des djebels.
 
Chargée de l'acheminement du matériel vers la wilaya 4 voisine, la wilaya 5 a organisé un système militaire de ravitaillement en principe hors de contact avec la population. Elle dispose d'un bon réseau radio et de renseignements, par agents, choufs, signaux et surtout écoute mais cet excellent dispositif ne contribue pas à animer les subordonnés qui ont une nette tendance à palabrer et à adopter une position d'attente. Les bandes quant à elles évoluent dans des zones de dimensions importantes et ne comportent que des effectifs relativement réduits qui ont la particularité, néanmoins de se regrouper afin d'attaquer en force mais la plupart de celles-ci menées avec de gros effectifs ont abouti à la destruction quasi totale de leur effectif. La dilution sur le terrain devient la règle et on ne peut les accrocher que par de vastes opérations de bouclage telle l'opération 'El Amarich' du jeudi 5 septembre 1957 qui mène à la destruction totale d'une bande de 106 HLL au prix d'un officier tué et de 6 blessés pour le Groupe. Ces coups portés sur renseignements précis ont du succès car la troupe locale, aidées des gendarmes et des unités territoriales ont appris à bien connaître le terrain et les habitudes des rebelles. Sans être créés officiellement, c'est par une idée originale d'anciens d'indochine que naissent les premiers commandos de secteur autres que ceux de la Marine, de Choc, de Parachutiste et par la suite, de Chasse. L'aptitude spéciale pour cet état s'était développé à partir de sections d'intervention limitées à quelques hommes spécialisés dans le renseignement, le coup de main et l'embuscade sous l'autorité des officiers de renseignements, "Les Gaziers de l'OR". Ces petites unités légères spéciales basées sur le groupe de combat de 12 à 16 hommes, autonomes et biens armés avaient comme mission principale la surveillance de zone. Elles devaient s'infiltrer avec discrétion pour surveiller et renseigner en évitant l'accrochage. Dès lors, la chasse aux collecteurs de fonds était ouverte et par la même, la chasse aux renseignements en occupant de jour comme de nuit le même terrain que les rebelles et en adoptant la même technique de combat.
 


=='''Le 25e Régiment d'artillerie en Afrique du Nord==
|remarques2=
==='''du 1er septembre 1955 au 30 juin 1959===


|carte=pc_domb.jpg
<!-- ces lignes servent à créer les sous pages -->
|materiel=Les Obusiers


|hommes=Les Sections de Combat


<center>{{URL}}h/armee/25era/insigne.jpg  {{URL}}h/armee/25era/insig_b.png</center>


| fanion =Les unités de renforcement


Le Groupe de Marche du 25e Régiment d'Artillerie, renfort de la [[5eDB|5e Division Blindée]] est mis sur pieds avec les disponibles rappelés le 1er septembre 1955. Ce groupe n'est pas autonome et constitue un détachement du 25ème Régiment d'Artillerie de Thionville. Après une période d'organisation et d'intruction intensive, le gros du groupe embarque à Marseille et débarque à [[Oran - Ville|Oran]] le 11 Novembre 1955. Le 12 novembre il passe la frontière Algéro-Marocaine et arrive à [[Fedala - Ville|Fédala]] au Maroc le 11 novembre 1955.
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Le 3 décembre, la base arrière est implantée à [[Fès - Ville|Fès]].
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Dernière version du 21 avril 2008 à 14:42

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25eRégiment d'artillerie

Origine :

  • 10 février 1872 le Régiment est crée à Vincennes avec des batteries du 17e Régiment d'Artillerie. Il tient garnison à Châlons sur Marne.
  • 1883 transformé en Artillerie de Campagne
  • février 1919 devient Artillerie de Marche
  • 1923 Artillerie Divisionnaire, basé à Thionville en Moselle
  • juin 1940 détruit et capturé
  • 1945 recréé en Artillerie Métropolitaine
  • août 1955 un Groupe de Marche, le I/25 est créé pour participer au maintient de l'ordre en AFN

insig_b.png

Création :
  • novembre 1955 après une période d'organisation et d'intruction intensive, le gros du groupe embarque à Marseille et débarque à Oran
  • 11 novembre 1955 il passe la frontière Algéro-Marocaine et arrive à Fédala au Maroc
  • 9 mars 1957 le Groupe de Marche devient le I/25e Régiment d'Artillerie à Pieds. Il est mis à la disposition de la 10e Région Militaire et reprend le nom de 25e Régiment d'Artillerie
  • 25 juillet 1957 il franchit la frontière Algéro-Marocaine pour prendre ses quartiers à Dombasle dans le département de Mostaganem et occupe un secteur autonome de la région de Mascara sous l'autorité du Corps d'Armée d'Oran, 5e Division Blindée, 8e Brigade Mixte. Les batteries se dispersent autour de la Place de Dombasle.
  • 1er mai 1958 devient le 25e Régiment d'Artillerie
Arrivée en Algérie :
  • novembre 1955 et 25 juillet 1957
Implantation :
Actions/missions : Lutte contre l'Organisation Politico Administrative de la Willaya 4 et 5. Opérations dans l'Ouarsenis et le secteur de Djilali ben Amar afin de contrarier le passage du matériel et des unités adverses ayant réussit à franchir le barrage Algéro-Marocain.
Composition : Un seul groupe à cinq batteries constitue le régiment, le I/25. Il deviendra par la suite 25e RA avec son Centre d'Instruction et sa Base Ecole situés à Thionville.
Commandements :

  • AFN :
    • 01 septembre 1955 Chef d'escadron MARTEL Charles
    • 07 juillet 1957 Chef d'escadron WALD Pierre
  • Métropole :
    • 1954 - 1956 Colonel LESCANNE
    • 1956 - 1958 Colonel DECLERCQ
    • 1958 - 1960 Colonel BERANGER
    • 1960 - 1963 Lt Colonel KRAFFE
Dissolution :
  • Unités AFN, le 30 juin 1959
  • Unités Métropole, le 1er janvier 1994

<--- Chant traditionnel de l'Artillerie : L'Artilleur de Metz

Historique sommaire du Groupe en AFN

Le Groupe de Marche du 25e RA, renfort de la 5e Division Blindée est mis sur pieds avec les disponibles rappelés le 1er septembre 1955. Ce groupe n'est pas autonome et constitue un détachement du 25e RA de Thionville. Les effectifs seront renouvelés suivant les plans de renforts successifs AUMALE. Régiment de marche à l'origine, il sera équipé d'obusiers de 105mm HM2 type Howitzers américains et de 155mm Schneider réformés et rééquipés. La dissolution du régiment s'effectuera en 1959, ses éléments passeront au 62e Régiment d'Artillerie d'Afrique. Au mois de novembre 1957, la base école de Thionville deviendra Artillerie Lourde Divisionnaire, équipé de canons automouvants de 155mm. Le 1eraoût 1968, il devient le Régiment d'Artillerie de la XVIe Brigade Mécanisée et au mois de janvier 1994, la dissolution définitive du Régiment s'effectuera par mesure de réduction des forces armées françaises et son patrimoine confié au 8e Régiment d'Artillerie à Commercy ainsi que son étendart, ses fanions et sa salle d'honneur (Réf : DM3467/DEF/EMAT/OE/OMP/600/DR du 02/12/93).

L'adversaire face aux éléments du Régiment et la mise en place du dispositif pour le combattre

Le premier commandant de la wilaya 5 fut Boussouf qui était appelé à Dombasle, Si Boucif. Fin 1958, son successeur fut Boumédienne qui devint par la suite chef de l'Etat Major Ouest. En 1959, c'était Lofti qui dirigeait la wilaya depuis le Maroc car la région était devenue moins sûre pour le FLN. Les bandes après avoir traversé le barrage algéro-marocain ne faisaient que passer.

Dès leur arrivée dans la zone opérationnelle qui leur est affectée, les unités du groupe partent en reconnaissance de terrain et recherchent le renseignement. Un accrochage sévère a lieu avec une forte bande rebelle dans la région d'Uzès le Duc qui coûte trois tués dont le chef d'unité, le Capitaine Maître, 11 blessés dont 2 gendarmes. Parmi les 6 HLL tués sont reconnus des habitants du village de Dombasle et alentours et les premiers prisonniers, par leurs révélations permettent de commencer à révéler l'organisation de l'adversaire établie dans la région.

La Wilaya comprend les Mintakas I, II, IV, VI et VII. Ces Mintakas constituent généralement des entités jalouses de leur autorité et n'admettent guère l'incursion des voisins. L'Organisation Politico Administrative repose à sa base sur un système particulier à l'Oranie, politique, militaire, administratif et financier. Cette OPA a été très éprouvée par les actions des forces de l'ordre. Depuis 1954, les ‘collèges’ de responsables regroupant ces différentes branches ont disparu pour laisser la place le plus souvent à un responsable unique. Le système n'en est pas plus solide. Ces responsables vivent le plus souvent hors des agglomérations et dans le bled, ils animent des éléments locaux de cette OPA qui n'ont plus guère comme fonction, que la collecte de fonds. Leur contact avec les bandes va être rare et rendu difficile par les permis de se déplacer ou la remise de cartes d'identité avec photos établies par les unités du secteur, les contrôles d'identité, les ‘trombinoscopes’ boites en bois des équipes des officiers de renseignements contenant les fiches de recherche avec photographies ce qui fait qu'il devient difficile de se déplacer pour les hommes de l'ALN qui ne peut plus mettre sur pied des éléments d'un volume comparable à ceux que l'armée française combat ailleurs. De plus certaines zones sont déclarées interdites aux stationnements et déplacements, un quadrillage d'artillerie est mis en place et une surveillance aérienne est effectuée. De petites unités 'nomadisent' jour et nuit en 'chouf' dans le bled et sur les pitons des djebels.

Chargée de l'acheminement du matériel vers la wilaya 4 voisine, la wilaya 5 a organisé un système militaire de ravitaillement en principe hors de contact avec la population. Elle dispose d'un bon réseau radio et de renseignements, par agents, choufs, signaux et surtout écoute mais cet excellent dispositif ne contribue pas à animer les subordonnés qui ont une nette tendance à palabrer et à adopter une position d'attente. Les bandes quant à elles évoluent dans des zones de dimensions importantes et ne comportent que des effectifs relativement réduits qui ont la particularité, néanmoins de se regrouper afin d'attaquer en force mais la plupart de celles-ci menées avec de gros effectifs ont abouti à la destruction quasi totale de leur effectif. La dilution sur le terrain devient la règle et on ne peut les accrocher que par de vastes opérations de bouclage telle l'opération 'El Amarich' du jeudi 5 septembre 1957 qui mène à la destruction totale d'une bande de 106 HLL au prix d'un officier tué et de 6 blessés pour le Groupe. Ces coups portés sur renseignements précis ont du succès car la troupe locale, aidées des gendarmes et des unités territoriales ont appris à bien connaître le terrain et les habitudes des rebelles. Sans être créés officiellement, c'est par une idée originale d'anciens d'indochine que naissent les premiers commandos de secteur autres que ceux de la Marine, de Choc, de Parachutiste et par la suite, de Chasse. L'aptitude spéciale pour cet état s'était développé à partir de sections d'intervention limitées à quelques hommes spécialisés dans le renseignement, le coup de main et l'embuscade sous l'autorité des officiers de renseignements, "Les Gaziers de l'OR". Ces petites unités légères spéciales basées sur le groupe de combat de 12 à 16 hommes, autonomes et biens armés avaient comme mission principale la surveillance de zone. Elles devaient s'infiltrer avec discrétion pour surveiller et renseigner en évitant l'accrochage. Dès lors, la chasse aux collecteurs de fonds était ouverte et par la même, la chasse aux renseignements en occupant de jour comme de nuit le même terrain que les rebelles et en adoptant la même technique de combat.

pc_domb.jpg

Les Obusiers Les Sections de Combat Les unités de renforcement