« Historique Laghouat - Ville » : différence entre les versions
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"LAGHOUAT : Ou el Aghouat « les jardins». Ville vassale des Turcs, elle est soumise par les généraux Marey-Monge en 1844 et Pélissier en 1852, contre la volonté de Mohammed Ben-Abdallah. Ancienne préfecture détrônée au profit de Ouargla, porte du « Beur el-Ateuch » ou Sahara, c’est la porte du Sud. Traversée par l’oued Mzi, adossée au pied du rocher « Fromentin » et du rocher du « Chien » la ville entourée d’une enceinte est tracée en quadrilatère. Les maisons sont basses au milieu de jardins. Le fort Morand, la porte Est, Bouscaren, la caserne Bessières, le quartier Marguerite, offre un éventail coloré de l’armée française. Une palmeraie offre de l’ombre à un sol fertile propice aux cultures maraîchères. Base des compagnies sahariennes portées de Légion (22e CPLE, 1e CSPL, 2e CSPL et 3e CSPL). Le 31 mars 1963, la 7e compagnie du 4e REI, issue de la 3e CSPL, y devient la 3e compagnie portée. La garnison est abandonnée le 2 oct., au profit de Colomb Béchar.Txt CRY" | |||
L’existence de Laghouat remonte au début du XVIIème siècle. Le nom viendrait du mot arabe «Ghaouf» qui signifie «maison entourée» ou «maison dans un jardin»<br/> | L’existence de Laghouat remonte au début du XVIIème siècle. Le nom viendrait du mot arabe «Ghaouf» qui signifie «maison entourée» ou «maison dans un jardin»<br/> |
Version du 28 novembre 2005 à 08:58
"LAGHOUAT : Ou el Aghouat « les jardins». Ville vassale des Turcs, elle est soumise par les généraux Marey-Monge en 1844 et Pélissier en 1852, contre la volonté de Mohammed Ben-Abdallah. Ancienne préfecture détrônée au profit de Ouargla, porte du « Beur el-Ateuch » ou Sahara, c’est la porte du Sud. Traversée par l’oued Mzi, adossée au pied du rocher « Fromentin » et du rocher du « Chien » la ville entourée d’une enceinte est tracée en quadrilatère. Les maisons sont basses au milieu de jardins. Le fort Morand, la porte Est, Bouscaren, la caserne Bessières, le quartier Marguerite, offre un éventail coloré de l’armée française. Une palmeraie offre de l’ombre à un sol fertile propice aux cultures maraîchères. Base des compagnies sahariennes portées de Légion (22e CPLE, 1e CSPL, 2e CSPL et 3e CSPL). Le 31 mars 1963, la 7e compagnie du 4e REI, issue de la 3e CSPL, y devient la 3e compagnie portée. La garnison est abandonnée le 2 oct., au profit de Colomb Béchar.Txt CRY"
L’existence de Laghouat remonte au début du XVIIème siècle. Le nom viendrait du mot arabe «Ghaouf» qui signifie «maison entourée» ou «maison dans un jardin»
Bâtie sur deux rochers qui émergent d’une plaine s’étendant au loin vers le Sud et sur la rive droite de l’oued Mzi elle est située à 400 kilomètres au Sud d’Alger, à 750 mètres d’altitude, sur le flanc Sud de l’Atlas Saharien.
Un canal, dérivé de la rivière arrose les jardins du nord , passe entre les deux rochers et sépare la ville en deux, puis va irriguer les jardins du Sud.
Les rochers qui sont d’une aridité absolue contrastent avec le vert intense de l’oasis.
Conquise par les français le 4 décembre 1852 (Pelissier, Yusuf et Pein), le premier commandant du poste puis du cercle de Laghouat fut le capitaine Barail qui réorganisa la ville avec efficacité.
Au recensement de 1954, le cercle de Laghouat comptait 43001 habitants, 11058 pour la seule ville de Laghouat dont 842 européens et 29 étrangers.