« DELENDA CARTHAGO » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
(Poème)
 
m (Catégorie)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Catégorie:Renvoi]]
[[Antiquité - Carthage#Troisième guerre punique |Retour]]
[[Antiquité - Carthage#Troisième guerre punique |Retour]]



Dernière version du 26 juillet 2006 à 16:22

Retour

Carthage pour pleurer n’a même plus de larmes.

Les femmes, les enfants sur les bûchers sont morts.

Les Romains de Scipion ont été les plus forts,

Et le dernier Punique a déposé les armes.


Pour qu’il en soit fini de toutes ses alarmes

Impitoyable, Rome au prix de mille efforts

Démolit les maisons, les temples et les ports

Et le silence vint après tant de vacarmes.


« Ad vitam æternam » le pays fut maudit,

son accès à jamais et pour tous interdit,

et l’on sema de sel sa terre labourée.


Mais longtemps sur Carthage on flotté ces parfums

Et cette nostalgie un peu désespérée

Que laissent en partant les empire défunts.


Aimé Bonnefin