« BIGEARD Marcel » : différence entre les versions
De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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;* 1936 - Son état physique ne le destinait pas à être ce qu’il est devenu par la suite au moment de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale. Chargé d’écritures en tant que comptable dans une succursale de la Société Générale à Toul, il est appelé afin d’effectuer son service militaire en tant que 2e classe pour terminer une carrière militaire avec le grade de Général de Corps d’Armée en 1976. Officier sorti du rang, il fait partie des personnalités militaires les plus décorées de France. | ;* 1936 - Son état physique ne le destinait pas à être ce qu’il est devenu par la suite au moment de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale. Chargé d’écritures en tant que comptable dans une succursale de la Société Générale à Toul, il est appelé afin d’effectuer son service militaire en tant que 2e classe pour terminer une carrière militaire avec le grade de Général de Corps d’Armée en 1976. Officier sorti du rang, il fait partie des personnalités militaires les plus décorées de France. | ||
;* 1939 - Nommé Sergent, il est mobilisé lors de l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne nazie et intègre les équipages du 79<sup>e</sup> Régiment de Forteresse dans un sous-secteur de la Ligne Maginot vers Hoffen, région fortifiée de la Lauter avec ses ouvrages du Four à Chaux, de Hochwald et Shoenenbourg. Faisant preuve de qualité, il est rapidement nommé Adjudant dans un groupe de corps francs et de protection. | ;* 1939 - Nommé Sergent, il est mobilisé lors de l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne nazie et intègre les équipages du 79<sup>e</sup> Régiment de Forteresse dans un sous-secteur de la Ligne Maginot vers Hoffen, région fortifiée de la Lauter avec ses ouvrages du Four à Chaux, de Hochwald et Shoenenbourg. Faisant preuve de qualité, il est rapidement nommé Adjudant dans un groupe de corps francs et de protection. | ||
;* 1940 - Les Allemands n’ayant pu réussir à ne prendre que quelques petits ouvrages dépourvus d’artillerie, un armistice est signé le 24 juin à 18h40 et les conditions sont de remettre, sur ordre du gouvernement français, aux autorités militaires allemandes les ouvrages de défense fortifiées « avec les plans » de ceux-ci. Les équipages qui pour la plupart invaincus, sont considérés comme prisonniers de guerre et ce n’est pas sans amertume que Marcel Bigeard prend le chemin d’une captivité en Allemagne le 30 juin. Fait prisonnier, il réussit à s’évader | ;* 1940 - Les Allemands n’ayant pu réussir à ne prendre que quelques petits ouvrages dépourvus d’artillerie, un armistice est signé le 24 juin à 18h40 et les conditions sont de remettre, sur ordre du gouvernement français, aux autorités militaires allemandes les ouvrages de défense fortifiées « avec les plans » de ceux-ci. Les équipages qui pour la plupart invaincus, sont considérés comme prisonniers de guerre et ce n’est pas sans amertume que Marcel Bigeard prend le chemin d’une captivité en Allemagne le 30 juin. | ||
;* 1945 - Au mois d’octobre il part effectuer un premier séjour en | ;* 1941 - Fait prisonnier en juin 1940, après 18 mois de captivité, il réussit à s’évader au bout de trois fois. Il passe en zone libre et rejoint l’Afrique Occidentale Française (AOF) et les Troupes Coloniales où il sera nommé Sous Lieutenant en 1942. Il épouse Madame Gaby. | ||
;* 1952 - Au mois de juillet il y revient comme Chef de Bataillon à la tête du | ;* 1944 - Au mois d'août, il est parachuté en France en zone occupée par les allemands et sert comme officier dans les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) dans le Sud-Ouest afin de former du personnel. | ||
;* 1945 - Occupation de l'Allemagne dans les Forces Françaises (FFA) où il est nommé Capitaine à titre définitif. | |||
;* 1945 - Au mois d’octobre il part effectuer un premier séjour en Cochinchine, dans le Delta Tonkinois et dans la Haute région du Tonkin. | |||
;* 1947 - Il forme une Compagnie de Parachutistes au 3<sup>e</sup>Bataillon Parachutiste. | |||
;* 1948 - Au mois de novembre, il y retourne en Indochine pour un deuxième séjour dans le Delta Tonkinois puis dans la haute Région du Tonkin au commandement d'une compagnie parachutiste et du Bataillon de Marche Indochinois. | |||
;* 1952 - Au mois de juillet il y revient comme Chef de Bataillon à la tête du 6<sup>e</sup> Bataillon de Parachutistes Coloniaux (6<sup>e</sup>BPC). | |||
;* 1954 – Il participe à la bataille du Camp Retranché de Dien Bien Phu. Le mois d’avril verra la bataille des « Elianes ». Le Commandant Bigeard est nommé Lieutenant Colonel et devient l'un des célèbres Combattants de Dien Bien Phu en défendant avec son unité sur les points d'appuis Eliane I et II. Avec le Colonel Pierre Langlais, il dirige les parachutistes, puis l’effectif fondant dans le cours de la bataille, l’ensemble des troupes qu’il réorganise en unités d’intervention. La résistance sera vaine et le 8 mai, il se retrouvera prisonnier avec ses compagnons. Ils seront interné au sinistre Camp N°1 du Vietminh mais seront libérés à Viètri le 3 septembre. Cent vingt jours de rééducation de ces prisonniers classés VL (Vipères lubriques) ont laissés des traces visibles étant cette maigreur de squelettes vivants. Seuls, trois combattants ont réussi à sortir du Camp retranché et ont rejoint un maquis du GCMA, Sentenac, Rilhac et Skrodski. | ;* 1954 – Il participe à la bataille du Camp Retranché de Dien Bien Phu. Le mois d’avril verra la bataille des « Elianes ». Le Commandant Bigeard est nommé Lieutenant Colonel et devient l'un des célèbres Combattants de Dien Bien Phu en défendant avec son unité sur les points d'appuis Eliane I et II. Avec le Colonel Pierre Langlais, il dirige les parachutistes, puis l’effectif fondant dans le cours de la bataille, l’ensemble des troupes qu’il réorganise en unités d’intervention. La résistance sera vaine et le 8 mai, il se retrouvera prisonnier avec ses compagnons. Ils seront interné au sinistre Camp N°1 du Vietminh mais seront libérés à Viètri le 3 septembre. Cent vingt jours de rééducation de ces prisonniers classés VL (Vipères lubriques) ont laissés des traces visibles étant cette maigreur de squelettes vivants. Seuls, trois combattants ont réussi à sortir du Camp retranché et ont rejoint un maquis du GCMA, Sentenac, Rilhac et Skrodski. | ||
;* 1955 - Au mois de juin est créé un nouveau groupe de parachutistes à diriger sur le Constantinois. Le 3<sup>e</sup> Bataillon part le premier avec à sa tête le Commandant Lenoir dit « La Vieille » par ses jeunes officiers. L’Algérie n’est pas l’Indochine, on n’y mène pas la même guerre. De Tébessa, passant par les Némenchas, l’unité rallie Constantine où il est requis à la garde de la ville haute. « On s’ennuie… écrit Sentenac… ah ! Si il avait « Bruno » ! ». Le 5 novembre, Bigeard arrive et prend le commandement du bataillon rassemblé à Ouled Rahmoun et observe : « … ils ne sont pas beaux… » et il s’enferme dans son bureau. il y travaille et un jour il abat ses cartes. Il a choisi les cadres qui connaissent leur métier et en quelques semaines, il réorganise l’unité qui vient de prendre pour appellation 3<sup>e</sup> Régiment de Parachutistes Coloniaux pour en faire une unité exceptionnelle. Il a fait retailler les tenues dans du tissu camouflé et fait mettre sur les séants une casquette que tout le personnel trouve « moche » mais qui deviendra la célèbre casquette qui complétera la silhouette désormais classique des parachutistes dénommés « Les Lézards Verts ». Adepte d’un entraînement physique journalier qu’il effectue le plus souvent avec son épouse Madame Gaby, il met en pratique l’application du Règlement de l’Infanterie accompagné d’une mise en forme du soldat basé sur la culture physique, la course à pieds et l’entraînement technique militaire, il écrit en particulier le manuel de l'officier de renseignements, débouchant sur le concept de la guerre subversive ou l’action psychologique est déterminante.. | ;* 1955 - Au mois de juin est créé un nouveau groupe de parachutistes à diriger sur le Constantinois. Le 3<sup>e</sup> Bataillon part le premier avec à sa tête le Commandant Lenoir dit « La Vieille » par ses jeunes officiers. L’Algérie n’est pas l’Indochine, on n’y mène pas la même guerre. De Tébessa, passant par les Némenchas, l’unité rallie Constantine où il est requis à la garde de la ville haute. « On s’ennuie… écrit Sentenac… ah ! Si il avait « Bruno » ! ». Le 5 novembre, Bigeard arrive et prend le commandement du bataillon rassemblé à Ouled Rahmoun et observe : « … ils ne sont pas beaux… » et il s’enferme dans son bureau. il y travaille et un jour il abat ses cartes. Il a choisi les cadres qui connaissent leur métier et en quelques semaines, il réorganise l’unité qui vient de prendre pour appellation 3<sup>e</sup> Régiment de Parachutistes Coloniaux pour en faire une unité exceptionnelle. Il a fait retailler les tenues dans du tissu camouflé et fait mettre sur les séants une casquette que tout le personnel trouve « moche » mais qui deviendra la célèbre casquette qui complétera la silhouette désormais classique des parachutistes dénommés « Les Lézards Verts ». Adepte d’un entraînement physique journalier qu’il effectue le plus souvent avec son épouse Madame Gaby, il met en pratique l’application du Règlement de l’Infanterie accompagné d’une mise en forme du soldat basé sur la culture physique, la course à pieds et l’entraînement technique militaire, il écrit en particulier le manuel de l'officier de renseignements, débouchant sur le concept de la guerre subversive ou l’action psychologique est déterminante.. |
Version du 23 janvier 2008 à 22:25
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Marcel BIGEARD |
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Grade :Général (Indicatif "Bruno") | |||||||||
Date de Naissance : 14 février 1916 Lieu de Naissance : Toul Pays de Naissance : France (Meurthe et Moselle) Date de décès : Lieu de décès : Pays de décès : | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
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Dates importantes : | ||||||||
Contexte :
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- Bibliographie :
- "La Bataille de Dien Bien Phu" - Jules Roy
- "Bataillon Bigeard" - Erwan Bergot
- "Pour une parcelle de Gloire" - Marcel Bigeard
- "Soldats du Djebel" - François Porteu de la Morandière