« BIGEARD Marcel » : différence entre les versions
De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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;'''Il a fait sien le mot de Calonne : "Si c'est possible, c'est Fait ; impossible, cela se fera".'''<br> | ;'''Il a fait sien le mot de Calonne : "Si c'est possible, c'est Fait ; impossible, cela se fera".'''<br> | ||
;'''Sa devise "Croire et Durer".'''<br> | ;'''Sa devise "Croire et Durer".'''<br> | ||
;'' | ;''Bourrait le plus souvent sa pipe avec une clope...'' | ||
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;* 1955 - Au mois de juin est créé un nouveau groupe de parachutistes à diriger sur le Constantinois. Le 3<sup>e</sup> Bataillon part le premier avec à sa tête le Commandant Lenoir dit « La Vieille » par ses jeunes officiers. L’Algérie n’est pas l’Indochine, on n’y mène pas la même guerre. De Tébessa, passant par les Némenchas, l’unité rallie Constantine où il est requis à la garde de la ville haute. « On s’ennuie… écrit Sentenac… ah ! Si il avait « Bruno » ! ». Le 5 novembre, Bigeard arrive et prend le commandement du bataillon rassemblé à Ouled Rahmoun et observe : « … ils ne sont pas beaux… » et il s’enferme dans son bureau. il y travaille et un jour il abat ses cartes. Il a choisi les cadres qui connaissent leur métier et en quelques semaines, il réorganise l’unité qui vient de prendre pour appellation 3<sup>e</sup> Régiment de Parachutistes Coloniaux pour en faire une unité exceptionnelle. Il a fait retailler les tenues dans du tissu camouflé et fait mettre sur les séants une casquette que tout le personnel trouve « moche » mais qui deviendra la célèbre casquette qui complétera la silhouette désormais classique des parachutistes dénommés « Les Lézards Verts ». Adepte d’un entraînement physique journalier qu’il effectue le plus souvent avec son épouse Madame Gaby, il met en pratique l’application du Règlement de l’Infanterie accompagné d’une mise en forme du soldat basé sur la culture physique, la course à pieds et l’entraînement technique militaire, il écrit en particulier le manuel de l'officier de renseignements, débouchant sur le concept de la guerre subversive ou l’action psychologique est déterminante.. | ;* 1955 - Au mois de juin est créé un nouveau groupe de parachutistes à diriger sur le Constantinois. Le 3<sup>e</sup> Bataillon part le premier avec à sa tête le Commandant Lenoir dit « La Vieille » par ses jeunes officiers. L’Algérie n’est pas l’Indochine, on n’y mène pas la même guerre. De Tébessa, passant par les Némenchas, l’unité rallie Constantine où il est requis à la garde de la ville haute. « On s’ennuie… écrit Sentenac… ah ! Si il avait « Bruno » ! ». Le 5 novembre, Bigeard arrive et prend le commandement du bataillon rassemblé à Ouled Rahmoun et observe : « … ils ne sont pas beaux… » et il s’enferme dans son bureau. il y travaille et un jour il abat ses cartes. Il a choisi les cadres qui connaissent leur métier et en quelques semaines, il réorganise l’unité qui vient de prendre pour appellation 3<sup>e</sup> Régiment de Parachutistes Coloniaux pour en faire une unité exceptionnelle. Il a fait retailler les tenues dans du tissu camouflé et fait mettre sur les séants une casquette que tout le personnel trouve « moche » mais qui deviendra la célèbre casquette qui complétera la silhouette désormais classique des parachutistes dénommés « Les Lézards Verts ». Adepte d’un entraînement physique journalier qu’il effectue le plus souvent avec son épouse Madame Gaby, il met en pratique l’application du Règlement de l’Infanterie accompagné d’une mise en forme du soldat basé sur la culture physique, la course à pieds et l’entraînement technique militaire, il écrit en particulier le manuel de l'officier de renseignements, débouchant sur le concept de la guerre subversive ou l’action psychologique est déterminante.. | ||
;* 1957 – Au mois de janvier, à la tête de son unité et avec d’autres, il participe à la Bataille d’Alger afin que la sécurité soit ramené dans la ville et pour neutraliser les actions de résistance du FLN dont les responsables sont Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi. A partir du 15 mars, les opérations de nettoyage d’Alger se terminant, lassé de ces fonctions de police, il n’a pas aimé ce travail qui n’incombait pas aux militaires, il rejoint avec son « Barnum Circus » comme on appelle le 3eRPC, et ses « Bigeard Boy’s » pour donner des « représentations » dans l’Atlas Blidéen, les massifs et djebels au sud de Blida et participe aux opérations "Atlas" et "Agounnenda". Durant l'été, ses parachutistes réduisent une quantité importante de combattants de l’ALN. Vient la journée du 21 novembre. Une journée où, dans les dunes de sable de Timimoun, le Sergent Chef Sentenac et son chef le Lieutenant Roher seront tués en opération. Marcel Bigeard accrochera une des photographies qui ont immortalisées ces instants, sur un des murs des différents locaux qu’il occupera partout ou il s’installera. Il regardera souvent cette photo de Sentenac, mourant, cette photographie affichée au mur, sa pipe toujours bourrée avec « une clope », une de ses manies. Sentenac était un des derniers maillons d’une chaîne qui avait commencé en Pays Thaï. | ;* 1957 – Au mois de janvier, à la tête de son unité et avec d’autres, il participe à la Bataille d’Alger afin que la sécurité soit ramené dans la ville et pour neutraliser les actions de résistance du FLN dont les responsables sont Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi. A partir du 15 mars, les opérations de nettoyage d’Alger se terminant, lassé de ces fonctions de police, il n’a pas aimé ce travail qui n’incombait pas aux militaires, il rejoint avec son « Barnum Circus » comme on appelle le 3eRPC, et ses « Bigeard Boy’s » pour donner des « représentations » dans l’Atlas Blidéen, les massifs et djebels au sud de Blida et participe aux opérations "Atlas" et "Agounnenda". Durant l'été, ses parachutistes réduisent une quantité importante de combattants de l’ALN. Vient la journée du 21 novembre. Une journée où, dans les dunes de sable de Timimoun, le Sergent Chef Sentenac et son chef le Lieutenant Roher seront tués en opération. Marcel Bigeard accrochera une des photographies qui ont immortalisées ces instants, sur un des murs des différents locaux qu’il occupera partout ou il s’installera. Il regardera souvent cette photo de Sentenac, mourant, cette photographie affichée au mur, sa pipe toujours bourrée avec « une clope », une de ses manies. Sentenac était un des derniers maillons d’une chaîne qui avait commencé en Pays Thaï. | ||
[[Image:Sentenac.jpg|thumb|200px|left|Sentenac blessé à mort à Timimoun]] | |||
;* 1958 - Quittant le 3e RPC, il est appelé à d’autres fonctions et rejoint la 25e Division Parachutiste dans le Secteur de Saïda en Oranie. | ;* 1958 - Quittant le 3e RPC, il est appelé à d’autres fonctions et rejoint la 25e Division Parachutiste dans le Secteur de Saïda en Oranie. | ||
;* 1959 - Le 27 août, il prend le commandement du Secteur d’Aïn Sefra. | ;* 1959 - Le 27 août, il prend le commandement du Secteur d’Aïn Sefra. | ||
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}} | }} | ||
;<u>''Bibliographie :''</u><br> | |||
;''"La Bataille de Dien Bien Phu" - Jules Roy''<br> | |||
;''"Bataillon Bigeard" - Erwan Bergot''<br> | |||
;''"Pour une parcelle de Gloire" - Marcel Bigeard''<br> | |||
;''"Soldats du Djebel" - François Porteu de la Morandière'' |
Version du 23 janvier 2008 à 22:02
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Marcel BIGEARD |
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Grade :Général (Indicatif "Bruno") | |||||||||
Date de Naissance : 14 février 1916 Lieu de Naissance : Toul Pays de Naissance : France (Meurthe et Moselle) Date de décès : Lieu de décès : Pays de décès : | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
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Dates importantes : | ||||||||
Contexte :
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- Bibliographie :
- "La Bataille de Dien Bien Phu" - Jules Roy
- "Bataillon Bigeard" - Erwan Bergot
- "Pour une parcelle de Gloire" - Marcel Bigeard
- "Soldats du Djebel" - François Porteu de la Morandière