LEGION ETRANGERE CAMPAGNES ALGERIE 1831-1835
<ret>Retour</ret>
LA PRISE D'ISCHERIDEN
Il faut donc pour le 1er et 2e bataillon du 2e régiment étranger, encadrés du 54e régiment d'infanterie de ligne et du 2e régiment de zouaves, déloger les 4000 Kabyles qui y sont retranchés. Le 2e bataillon progresse par la droite, le 1er, perce au centre assisté des zouaves. Les Kabyles sont soudain pris dans l'étau qui se resserre, cernés ils se rendent. Jamais un coup de feu n'a été tiré par le 2e bataillon, la marche vers l'ennemi a toujours gardé la cadence, afin de ne pas ralentir la progression, malgré les pentes rocailleuses des pistes. Stupéfaction des Kabyles, apercevant du haut de leur promontoire, le chef en première ligne, restant imperturbable, stoïque sur son cheval.
Les "grandes capotes" avancaient, malgré une pluie discontinue de balles meurtrières.
Un caporal engagé sous le couvert de l'anonymat se distingue particulièrement, il devait être décoré de la médaille militaire, cependant il avait déjà mérité celle ci, lors de la guerre de Crimée.Il fut donc proposé pour la Légion d'honneur. Mais la Croix ne se donne pas à un "inconnu". Le caporal Mori dut donc donc décliner sa véritable identité et annoncer non sans regrêt, qu'il était Prince Ubaldini, qu'il avait été évêque et posséde de grands biens en Italie. Il terminera sa carrière de légionnaire comme Capitaine. |