Historique Cap Matifou - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962




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ALGERIE

Cap Matifou Nom actuel : ?

Historique

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Liste des Villes

Histoire ancienne

Rusguniae

L'Histoire du Cap remonte à la plus haute antiquité.
Les Romains y avaient établi la ville de Rusguniae.

Malheureusement, de Rusguniae, le temps et les hommes n'ont laissé subsister que de rares vestiges. Certains objets sont conservés au Musée d' Alger.

Mais on peut admirer une émouvante mosaïque à Paris, au Louvre, dans la section des Antiquités Romaines, elle provient du pavement d'une église.

Temenfoust

Au terme de son long règne (1105-1154) et peu de temps avant de mourir, le roi chrétien Roger II de Sicile commanda la rédaction d'une géographie du monde à Idrîsî, savant et prince musulman attaché à sa cour.

D'Alger à Matifou (Tementfoust, Tâmadfûs), en allant vers l'est, dix-huit milles. C'est un beau port auprès d'une petite ville en ruines.
La plus grande partie de son enceinte est détruite, la population y est peu nombreuse ; on y voit les restes d'une construction ancienne, de temples et d'idoles en pierre. On dit que c'était autrefois une très grande ville et que son territoire était des plus étendus.

Présence turque

1515-1830

Fort de Cap Matifou (Bordj Tamenfoust) : Construit par Ramdhan Agha en 1661, sous le règne de Ismail Pacha; il subit des aménagements en 1685, sous Mezzo Morto, après les bombardements français menés par Duquesne en 1682 et 1683.

Le Bordj était de forme octogonale, son mur atteignait 9 mètres de hauteur avec une légère inclinaison sur l'extrémité.
L'accès à ce Fort qui était entouré d'un fossé se faisait par un pont de bois.
Ce Fort comprenait 22 pièces de canons, une sur le côté ou s'ouvre la porte, trois sur chacun des sept autres. Ces pièces assuraient la protection du flanc et de la rade.

Présence française

1830-1962

Le prince de Mir, Polonais réfugié en France en 1830, était un homme étrange. Quoiqu'il fût sans ressources, son titre, ses manières, ses promesses éblouirent tout le monde et Drouet d'Erlon, en 1835, lui concéda autour de la Rassauta plus de 4 000 hectares de terres domaniales.

Le prince de Mir était malheureusement un homme peu pratique ; il se trouva bientôt à la merci de ses créanciers et son domaine fit retour à l'état en 1839.

C'est sur un territoire de plus de 3000 hectares connu alors sous le nom de la Rassauta que naîtra en 1853, le village d'Aïn-Taya.

La Rassauta qui comprenait Fort-del'Eau son chef-lieu, ainsi que les hameaux d'Aïn-Taya, Matifou et Suffren.

Ce lieu était à l'époque, une immense étendue de broussailles truffées de palmiers-nains et de fourrés, pratiquement inacessible à l'homme qui ne pouvait se frayer un passage qu'en suivant les traces des battues organisées contre les bêtes fauves de l'endroit.

Centre de colonisation

Un projet de colonisation concernant cette région inhospitalière situé entre l'oued Hamiz à l'Ouest et l'oued Boudouaou à l'Est, fut présenté à l'administrationle 24 juillet 1847 par le Comte Eugène Guyot, directeur des Affaires civiles en Algérie

Les Mahonnais, les Espagnols ou encore les Italiens, rendirent fertiles ces terres arides et bâtirent le hameau rattaché à La Rassauta, puis à Aïn Taya, et qui devint, plus tard, la commune du Cap Matifou.

Recherches généalogiques

Liens utiles


Nom actuel

Bordj el Bahri