OULED KOSSEIR
Établie vers le XVe siècle dans la vallée du Chellif sous la conduite de Hamou El Kosseiri (H'ammü'l-Quççayri) après avoir délogé les tribus berbères autochtones. Cette tribu étant une des tribus Djouads (noblesse militaire). Si eux même se disent descendants des Beni Makhzoum (Soit de Khaled Ibn El Walid). Certains historiens considèrent qu'elle appartient à la confédération des Suwayd Ibn Zoghba des beni Hillal et donc des cousins des méhals, autre noblesse militaire. Les Méhals ont établit, vers le XVe siècle un royaume qui s'étendait de Méiliana à l’Est jusqu'à Tlemcen à l'Ouest. Le dernier Roi Mehal fut Hammou El Abd que Barberousse a chassé de Ténès, le siège de son royaume, à l'arrivée des janissaires. Il a été enterré à Mostaganem, au lieu dit El Matmour. Dans cette ville un BORDJ (une tour) portant leur nom ( Bordj El Mehal) existe toujours. Après la défaite de l'Émir et de ses alliés leurs terres furent, en grande partie, confisqués et distribués entre colons et autres autochtones, notamment de Medjadja, des marabouts ayant soutenu l'armée française dès son arrivée. L'Administration française avec Napoléon III, sous le « royaume arabe », tenta d'honorer les chefs des ouled kosseir comme elle le fait, à cette époque, partout avec les Djouads. À ce titre, certains seront décorés de la légion d'honneur (Kharoubi Ben Foudad ou Med Ben Bia). Le dernier Kaïd (chef de tribu) à l'arrivée de l'armée française fut Adda Ben Foudad qui a siégé, de 1867 à 1867, au conseil municipal de la commune d' Orléansville. Enfin, dans le journal officiel du gouvernement général de l'Algérie (année 1873) l'on trouve un des neveux du Kaïd Adda Ben Foudad, Si El Arbi Ben Foudad nommé en qualité de Bach Adel de la 61e circonscription.
1/- Adda Ben Foudad invité en 1855 avec d'autres Chefs de grandes tentes au palais de l'industrie en France [1] 2/- Carte : Les Tribus de la Vallée du Chellif Par Xavier Yacono. [2] |