Moyen Âge - Byzantins

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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De 533 à 695 moins de deux siècles

La chute des Vandales

Le mot vandale est synonyme, dans de nombreuses langues, de barbarie, de destructions aveugles et de meurtres gratuits. En réalité, les Vandales ne causèrent que peu de dommages, mais, ariens, ils persécutèrent durement l’Eglise locale qui transmit cette réputation.

Justinien très pieux empereur romain d’Orient depuis 527, se doit de reconquérir les provinces d’Occident (en fait les plus riches et latines) et de combattre l’hérésie.

L’Afrique devait être conquise la première, en effet la flotte vandale était maîtresse de la méditerranée occidentale empêchant toute approche des ses rivages.

Débarrassé de la menace perse, il confie à son général Bélissaire un corps expéditionnaire relativement modeste (16 000 hommes dont 5 000 cavaliers sur 600 navires).

Débarquant très au Sud de Carthage, Bélissaire, grâce à la stricte discipline qu’il impose à ses propres troupes empêchant, maraudes et exactions, est accueilli, dans chacune des villes traversées, en libérateur. Remarquable logisticien, il parvient à faire progresser au même rythme infanterie, cavalerie et flotte.

La bataille aura lieu à quelques kilomètres de Carthage à Ad Decimum (Sidi-Fathallah). L’armée vandale de Gélimer, scindée en trois corps pour bloquer les Romains dans un défilé, est mise en déroute. Les deux premiers corps anéantis par respectivement la cavalerie d’élite de l’avant-garde et les cavaliers Huns, le troisième, commandé par Gélimer, après une faible résistance, s’enfuit et se réfugie à Bulla Regia. Carthage tombe le lendemain.

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Avec son frère,Tzatson rentré d’une campagne en Sardaigne, après quelques mois, Gélimer marche sur Carthage dont il détruit l’aqueduc. La bataille oppose les deux cavaleries à Tricamaron, près de Carthage. Enfoncés au centre, les ailes fuient vers le camp où attendent femmes, enfants et viellards. L’infanterie prend alors le camp d’assaut. La victoire est totale. Gélimer, un temps réfugié dans les montagnes auprès de tribus berbères, se rendra et sera emmené à Constantinople.

Ses combats préfigurent les guerres médiévales durant lesquelles les cavaleries sont utilisées quasi exclusivement ne laissant à l’infanterie qu’un rôle secondaire.


Le problème religieux

Les Berbères et les Grecs