LEGION ETRANGERE TRADITIONS
Les Traditions à la Légion étrangère
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Les Traditions à la Légion étrangère
Les spécificités de cette arme
Légionnaire => Sapeur ?
Le pas cadencé de la LEGION
Son "Pas" appartient aux Anciens de la toute première Légion de 1830. la "Royale Légion Etrangère" de Hohenlohe. Avec l'époque napoléonienne plus lent était le pas ordinaire de la Garde consulaire, cadencé à 60 par minute "La Marche de la Garde consulaire de Marengo"
Charles Goudin, alias Royus, Tambour-Major de la Garde républicaine 1871-1950 Compositeur de célèbres marches militaires dont La Marche d'Austerlitz, que vous écoutez sans doute en ce moment, j'ose le croire, et qui se "bat" partie sur la peau, partie sur le cercle du tambour, et partie baguette sur baguette.
Le pas redoublé du célèbre Régiment de Sambre et Meuse, 120 pas minute "Le Régiment de Sambre et Meuse" Quand aux Chasseurs alpins, 130 feront leur affaire. "Sidi-Brahim"
On ne peut parler de la cadence du pas sans évoquer la Fanfare de la Musique de la Légion Etrangère avec sa batterie de tambours, dont l'anneau inférieur se situe au niveau du genou du légionnaire musicien. Avec ses cors, ses fifres, trompes et trompettes; et son traditionnel chapeau chinois. La Musique de la Légion Etrangère a atteint aujourd'hui une renommée mondiale avec une centaine de musiciens issus des meilleurs conservatoires. Avec la naissance de la Légion Etrangère, il y eût aussi à la même époque, la première fanfare dont l'effectif ne dépassait pas la trentaine.
En 1860, la musique et son effectif grandissent, elle est dirigée par "Monsieur Wilhelm" compositeur du "Boudin", avec lui, 40 musiciens et leur instrument à cordes.
Dès lors, La musique de la Légion Etrangère qui ne jouait que des airs populaires bien connus, offrira à la population et à son armée oeuvres populaires et marches. Par deux fois la Musique sera dissoute. Durant la grande guerre, elle renaîtra toutefois après l'armistice, et lors de la seconde guerre mondiale en 1940. En 1946, la musique réaparaîtra, pour la première fois, la population fera connaissance avec le chapeau chinois, les tambours et les fifres.... L'ensemble des chants légionnaires est consigné dans un volume édité par "Képi blanc". Parmi sa nombreuse discographie, il est à retenir: Marches et chants de la Légion etrangère: Corélia, CD n=°92720, 1992.
BOUDIN : « Tiens voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin. Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains… Pour les Belges, y en a plus. Pour les Belges y en plus… Ce sont des tireurs au cul… »
En 1850, le chef de musique au 2e RE Wilhelm, compose une première version qui deviendra le chant officiel de la Légion sur une musique datant de 1840. L’anecdote du boudin peut trouver son origine dans la toile de tente roulée sur le sac et qu’on appelait volontiers le produit charcutier.
Une version qui semble tout à fait inexacte, situe l’origine de ces paroles avant l’embarquement de la Légion pour le Mexique. Le régiment étranger est rassemblé en Normandie pour y parfaire ses préparatifs en vue d’une campagne lointaine aux conditions climatiques particulièrement pénibles. La tenue est aménagée en conséquence et l’on adopte un paquetage allégé, porté en bandouillère surnommé « boudin » en raison de sa forme.
Apprenant que la Légion étrangère doit être engagé dans ce conflit, le roi des Belges, Léopold 1er, invoquant le besoin de neutralité de son jeune royaume déjà bien compromis par sa fille Charlotte, épouse de Maximilien, intervient auprès de Napoléon III pour qu’aucun de ses sujets ne participent aux opérations projetées. L’Empereur acquiesce à cette requête et donne l’ordre de renvoyer en Algérie les ressortissants belges. Au rassemblement des unités suivant, on fait sortir des rangs les légionnaires concernés et on leur fait réintégrer le fameux paquetage spécial. Ignorant les raisons diplomatiques de cette réintégration, les légionnaires marquent de leur réprobation de l’éviction de leurs camarades belges et chantent avec ironie les paroles célèbres. Une autre version plus plausible semble trouver ses sources dans la diminution des effectifs de la Légion et une décision, ministérielle du 6 mars 1871, rappelée par une circulaire du 27 nov. 1873, qui suspend d’une manière générale les engagements volontaires des étrangers et spécifie que les Alsaciens Lorrains et les Suisses peuvent seuls obtenir des autorisations. Cette règle ne fut-elle jamais tournée ? Il est permis d’en douter. Elle a cependant un résultat ; pendant cette période, le remplacement presque total des étrangers de toutes nationalités, au fur et à mesure de leur libération, par des Alsaciens, des Lorrains et des Suisses. La moyenne d’âge des légionnaires s’en trouve abaissée, car les Alsaciens Lorrains qui affluent s’engagent jeunes, mais la valeur de la Légion n’en est pas diminuée.
Une troisième version, dite traditionnelle, est généralement reconnue. Avant la guerre de 1870, une version remplace le « boudin » par « les rosses ». Lorsque la guerre éclate, la France décide que la Légion étrangère doit y participer. Le roi des Belges, Léopold II, demande formellement à ce que les légionnaires ressortissants de son pays ne participe pas à ce conflit en raison de la neutralité de la Belgique afin d’éviter un « casus belli ». Le gouvernement français accède à cette demande et les légionnaires en partance pour la métropole chantent à leurs malheureux camarades, ces paroles quelque peu désobligeantes.
BOUDIN : Marche de la Légion étrangère. Au moment de la création de la Légion étrangère le règlement de manœuvres du 4 mars 1834 vient de paraître. Il fixe le nombre des batteries de tambour à vingt, non compris la batterie particulière à chaque régiment, et celui des sonneries à vingt-six non compris la marche particulière à chaque régiment. On peut supposer que cette dernière sonnerie n’est d’abord qu’un bref signal distinctif et qu’elle est adaptée à la batterie de tambour de la marche que plus tard. En effet, le duc d’Aumale, dans son ouvrage paru en 1855 « les Zouaves » page 41, écrit : « Quoique les zouaves aient inventé bien des choses en Afrique, ils ne furent cependant pas les premiers à accompagner de leurs clairons la marche de nuit de leurs tambours. La marche de nuit d’un régiment est une certaine batterie de tambour différente pour chaque corps, qui permet aux soldats de retrouver leur drapeau au milieu de la nuit ou de savoir si un signal donné par les caisses s’adresse à eux ou à un autre corps. La marche de nuit du 2e Léger fut la première qui fut mise en musique... Ceux qui ont assisté au combat du col de Mouzaïa, en 1840, se rappellent encore aujourd’hui, avec émotion, le moment où la colonne du général Duvivier, chargée d’enlever le pic principal, ayant disparu dans le brouillard, on entendit, au milieu d’une effroyable fusillade : la marche du 2e Léger. L’exemple du 2e Léger fut bientôt suivi par tous les régiments de l’armée d’Afrique. Chacun eut sa marche qui devint comme une espèce d’air national du corps et que l’on mettait quelque orgueil à faire sonner dans les moments les plus périlleux ». Les marches de régiment pour tambours et clairons ainsi créés vers 1840, ont en général seize mesures, plusieurs en ont moins, et d’autres davantage. Celle du 2e Léger en a vingt-deux.
La Légion, animée d’un vif esprit de corps, n’est sans doute pas en retard pour faire accompagner de ses clairons la batterie de tambour qui doit lui servir de marche particulière depuis le moment où elle est reformée en 1836. On peut penser que sa marche, telle que nous la connaissons aujourd’hui avec vingt-quatre mesures de tambour et clairon, est antérieure au dédoublement en deux régiments d’avril 1841. Mais aucun document ne permet de l’affirmer. La Légion, de 1836, a-t-elle la même marche que la Légion créée en 1831 ? Dans quelle mesure, la marche de cette première Légion peut-elle ressembler à « la marche de nuit particulière au corps » du régiment d’Hohenlohe ou des régiments suisses, conformément à l’Ordonnance sur le service intérieur du 13 mai 1818 ? Autant de questions sur lesquelles il n’est pas possible de faire la lumière. Ce qui est certain, c’est que les vingt-quatre mesures de tambour et clairon, dont l’origine remonte vraisemblablement à 1840, entrent dans la composition d’un pas redoublé en musique, composé par Wilhelm, chef de musique du 2e Etranger de 1858 à 1861 et du régiment étranger de 1861 à l864. Les 24 mesures de tambour et clairon constituent le début et la fin de la première partie du pas redoublé ; ensuite vient un trio dans lequel trouvent place huit autres mesures de clairon ; enfin, une troisième partie répète la première. La marche de la Légion étrangère, règle depuis plus de 150 ans, l’allure imposante de ses défilés.
La notation musicale est publiée pour la première fois par Roger de Beauvoir, dans son ouvrage « Légion étrangère », en 1897, sous la forme d’un arrangement pour piano que la presse du 1er Etranger imprime à la même époque, monsieur Saloinez étant chef de musique du Régiment. En 1903, Mr. Quéru, chef de musique du 2e Etranger de 1897 à 1913, fait éditer par la maison Andrieu, à Paris, la « Marche de la Légion étrangère, transcrite par Doering Quéru, chefs de musique au 2e Etranger ». Doering est chef de musique de la Légion étrangère quand elle est dédoublée en deux régiments, le 1er janv. 1885. Il devient alors chef de musique du 1er Etranger. Son rôle se borne à transmettre la marche à la musique du 2e. Mr Quéru porte la responsabilité d’y faire quelques changements. Ainsi, jusqu’alors, quand la marche est jouée par la musique, il y a, à la fin de la 8e mesure, un coup de grosse-caisse et de cymbales, la 1ére fois, et deux coups la 2e fois. Mr. Quéru remplace ces coups de grosse-caisse et de cymbales, par des notes de tambour et de clairon. Cette modification n’est pas adoptée au 1er Etranger pendant que MM. Sablon (1903-1907) et Barbier (1908-1912) sont chefs de musique. C’est à l’arrivée de Mr Dussenty (1912), que ce changement est adopté. Avant 1914, il fait éditer par la maison Bajus, à Avesnes-le-Comte, la « Marche de la Légion étrangère, par Wilhelm, ex-chef de fanfare au 1er Etranger, arrangée par A. Dussenty, chef de musique de 1ère classe au 1er Etranger ». Dans son arrangement, Mr. Dussenty ajoute, à la fin de la 9e mesure, les mêmes notes de clairon que Mr Quéru. La guerre fait oublier définitivement la notation primitive. En 1931, lors des fêtes du centenaire à Sidi-bel-Abbès, la marche de la Légion est jouée par les musiques des quatre premiers régiments étrangers, avec la modification Quéru Dussenty, que les éditeurs de musique, puis de disques (Pathé 96177) contribuent à répandre partout.
Le capitaine Lehuraux, dans son livre « Chants et Chansons de l’Armée d’Afrique » édité à Alger, chez Soubiron, en 1933, donne, pour la marche de la Légion, des paroles qui, dans leur ensemble, paraissent peu postérieures à l’expédition du Tonkin. Celles du début datent certainement des années qui ont suivi 1871, pendant lesquelles les engagements ont été, en principe, réservés aux Alsaciens et aux Lorrains et aux Suisses, et l’on peut constater combien elles s’adaptent exactement à la notation primitive des 8 premières mesures. Avant ces paroles longtemps traditionnelles, n’en y a-t-il jamais existé d’autres ? Les troupiers en ont toujours trouvé pour accompagner les refrains. Qui peut maintenant nous dire s’il y a toujours été question de boudin à la Légion et à qui les légionnaires voulaient bien en donner avant 1870 ? Une nouvelle chanson dont la musique est celle de « la marche de la Légion », a récemment vu le jour au 1er Etranger. Elle est assez différente de celle, très connue, qu’avait donnée le capitaine Lehuraux, mais l’auteur a heureusement bien voulu respecter les paroles du début. Pour tous les légionnaires, et pour tous ceux qui les connaissent, la célèbre « marche de la Légion étrangère » reste donc et restera : « le Boudin ». Txt CRY d’après le col P. Guinard, lieutenant et capitaine au 1er Etranger 1897-1910.
le KEPI BLANC Origines
etc... KEPI BLANC : Coiffure spécifique de la Légion et symbole de ses vertus, il trouve son origine dans le couvre képi kaki, qui blanchit sous l’action des lavages répétés et du soleil. Le képi blanc est porté officiellement pour la première fois le 14 juil. 1939 à Paris. À cette date, dès le passage en compagnie de passage, les futurs légionnaires sont coiffés du bonnet de police. Ils ne sont dotés du képi qu’à la fin de leur instruction de base.
Aujourd’hui, il est doté du béret vert. Arboré par les anciens avec ostentation, le képi, synonyme d’intégration à la communauté légionnaire, convoité par les engagés volontaires, est remis au cours d’une cérémonie solennelle. Lorsqu’un légionnaire est sanctionné par une punition passible des locaux d’arrêts ou de la section de discipline, le képi n’est plus porté et, plus que l’inconfort de la cellule, la privation de cette marque est une seconde punition. Le temps passant le « Képi blanc » s’identifie au légionnaire.
Les Dates Souvenirs
CAMERONE
30 avril 1863
INDOCHINE
etc..
et d'autres points qui viendront au fur et à mesure
fin de la suggestion
Camerone
Il est à la Légion, une des traditions qui se doit respectée par les Légionnaires, Sous-Officiers, Officiers, Anciens. Unique à tous les Régiments sans distinction, présente, dans toutes les Associations d'anciens légionnaires.
C'est vers la fin de la "grande guerre" que les légionnaires ont ouvert la célébration de ce fait héroïque de 1863.
1931, année de la commémoration du Monument aux Morts de Sidi-bel-Abbès, n'a fait qu'amplifier le mouvement et depuis, chaque année, le 30 avril, en France et à l'étranger, dans tous les Régiments de la Légion Etrangère, dans toutes les Amicales des Anciens, Képis blancs, képis noirs et bérets verts fêtent Camerone.
Mais pourquoi "Camerone"? qu'est-ce que Camerone?
L'ethtymologie du nom vient de "Camaron", petite localité du Mexique. Que se passa t'il exactement ce 30 avril 1863? découvrez-le en lisant "le récit de Camerone" qui chaque année est lu, à voix haute devant l'assistance représentée pour la commémoration.
"L'armée française assiégeait Puebla
La Légion avait pour mission d'assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu'un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3ème compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n'avait pas d'officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement. Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s'arrête à Palo Verde pour faire le café. A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l'ennemi des premières pertes sévères. Arrivé à la hauteur de l'auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de trois mètres de haut, il décide de s'y retrancher, pour fixer l'ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi. Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait repondre: "Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas". Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fait prêté à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu'a 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains: Huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins. A midi, le capitaine Danjou est tué d'une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d'une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussi à mettre le feu à l'auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. A ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils n'arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet; celui-ci la repousse avec mépris. L'assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : Le caporal Maine, le légionnaire Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. A un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauvent. Il leur crie : "Rendez-vous"! "Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes.
"On ne refuse rien à des hommes comme vous"! répond l'officier. Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée. L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat. Il porte l'inscription :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles presentent les armes."