Historique Lauriers-Roses - Ville
Les Lauriers Roses, un oasis de paix
Le village "Les Lauriers Roses" se situait sur la N13 entre deux grandes villes : Sidi-Bel-Abbès et Oran.
Rattaché à la commune de Oued Imbert sous le n° INSEE 457, il faisait partie du département 58 et arrondissement d'Oran.
Après 1962, il fut renommé : Mekedra. Ce nouveau nom se rapproche sensiblement de celui de la rivière "Mekerra" qui passe en contrebas d'une colline, dans un canyon bordé d'arbustes de lauriers-roses.
Le village était désservi par la ligne de chemin de fer Sainte-Barbe-Du-Tlélat/Bedeau.
La caractéristique importante du lieu était la source d'eau, fraiche et claire, qui sortait au pied d'une montagne rocheuse. Canalisée par un conduit de construction gallo-romaine, l'eau s'écoulait et sortait par les 3 bouches d'une fontaine de même époque qui faisait à elle seule toute l'animation sur la place du village. L'eau ne tarrissait jamais. Elle cheminait le long d'un petit ruisseau bordé de roseaux et dans lequel poussait du cresson ; traversant la route sous un petit pont romain, son écoulement se poursuivait parallèlement à un chemin de terre, descendant une colline pour se jeter dans la rivière Mekerra.
Quelques précisions :
Aïn-el-berd (nouveau nom de Oued Imbert) signifie la source du froid ou fraicheur des lieux
Aïn-delfa signifie "source des Lauriers Roses"
Côté végétation, c'était l'environnement riche d'une culture abondante qui entre les oliviers, les amandiers, les orangers et la vigne, faisait la renommée du village ; Par ailleurs, le spécimen d'une plante de la famille des asteraceae a été trouvé dans des lieux rocailleux entre Les Lauriers Roses et Oued Imbert.
Les vins des Lauriers Roses, rouges et rosés, étaient fins et délicats, et avaient la saveur de la framboise.
Vers les années 1955/57, une partie de bataillon de l'armée française avait pris ses quartiers dans la ferme familiale où 5 militaires, sous le commandement du Capitaine VDB, avaient en charge la responsabilité d'un troupeau d'animaux composé de chevaux, mulets et moutons qu'il fallait tondre parfois. Les difficultés qu'avaient les jeunes militaires à attraper les bêtes amusaient beaucoup les enfants que nous étions.
Dans ce village, il faisait bon vivre car c'était un oasis de paix.