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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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--[[Utilisateur:Websahib|WebSahib]] 20 fév 2006 à 18:04 (CET) SVP que vient faire la police dans la page de discussion de l'accueil ?
--[[Utilisateur:Websahib|WebSahib]] 20 fév 2006 à 18:04 (CET) SVP que vient faire la police dans la page de discussion de l'accueil ?
Va falloir lui trouver la bonne place....
Va falloir lui trouver la bonne place....et ne massacrer pas les pages d'aide !! le bac à sable oui mais pas autre chose !!
 
Votre txte :
 
'''LA POLICE FRANCAISE EN ALGERIE
A TRAVERS SES INSIGNES'''
 
 
HISTORIQUE SUCCINT …..
 
Moins d’un mois après le débarquement de Sidi Ferruch, un arrêté  du 13 juillet 1830 instituait un service de police sur le territoire et la ville d’Alger. Placé sous la direction de M. d’Aubignosc, qui reçut le titre de lieutenant général, ce service comprenait : un inspecteur général de police, deux commissaires de police, et une brigade de sûreté maure, composée de vingt agents et commandée par le Mezouar1 qui conserva en même temps l’emploi de surveillant des Filles publiques. Trois interprètes complétaient le personnel de cette organisation.
 
La police fut réorganisée par un second arrêté du 21 décembre 1836,  qui supprima l’emploi de chef de service de la police, lequel avait existé sous diverses dénominations depuis la conquête, et institua deux commissaires de police ordinaire. La ville d’Alger fut divisée pour ce service en deux arrondissements.
 
Dans le reste du pays, le service de surveillance général des villes et les escortes de courriers restaient assurés par la milice africaine créée le 21 octobre 1836, une formation calquée sur la Garde Nationale Métropolitaine en remplacement de la gendarmerie en campagne de pacification.
 
A partir de 1848, dans l’administration coloniale de l’Algérie fut  introduit d’une manière plus complète et précise le régime des institutions françaises. Chaque province fut partagée en territoire civil ou indépendant et en territoire militaire. Les départements furent soumis au régime général de la métropole, sauf les exceptions résultant de la législation spéciale de l'Algérie; ils étaient administrés par des préfets, subdivisés en arrondissements et en communes, avec des sous-préfets, des maires et des conseils municipaux élus. Le 9 décembre1848 les provinces d'Alger, Constantine et Oran sont transformées en départements. Les  trois premières préfectures de l’Algérie sont établies en 1852 à Alger, Oran et Constantine, et des sous-préfectures, à Blida, Bône, Mostaganem et Philippeville.
 
Entre temps dans la police, le 16 septembre 1846 Une décision ministérielle avait institué un commissariat central de police en Algérie. Les attributions de ce commissariat, imparfaitement définies, furent réglées par un arrêté du 14 février 1850 ; mais, le 11 août suivant, un décret supprima  ce commissariat et institua pour toute l’Algérie un commissaire général, laissant au ministre de la guerre le soin de réorganiser le service de la police, ce que celui-ci fit par un arrêté du 17 janvier 1851, complété par un autre du 13 juin de la même année.  Mais, le 7 avril 1852, un nouveau décret abrogea le précédent et rétablit le commissaire central, ce qui nécessita encore une réorganisation, laquelle fut l’objet de trois arrêtés ministériels des 29 septembre et 3 novembre de cette même année.
 
Ce n’est qu’à partir de 1884 que fut admis le principe de l’établissement d’une sûreté générale dans les principales villes du littoral basée sur le service de la sûreté métropolitaine.  En 1888 les crédits  nécessaires  pour la mise en place de la police civile sont demandé par le conseil supérieur du gouvernement au ministre  et des brigades de sûreté sont mises dés 1891 à la disposition des préfets.
 
Au début du XX° siècle la police en Algérie comme celle de métropole connaît les premières étatisations. La ville d’ Alger, le 14 mai 1930, les polices municipales d’Oran, Constantine, Bône, El-Biar, Hussein Dey, Maison Carrée et Saint-Eugene par la loi du 9 septembre 1936. C’est par un décret-loi que seront à leur tour étatisées les polices de Mostaganem et de Sidi-Bel-Abbès. Tous ces nouveaux services, placés sous l’autorité du gouverneur général formaient un ensemble absolument autonome sous le titre de  «  Sécurité Générale ».
 
Le 1 novembre 1954 déclenchement de l’insurrection nationaliste algérienne. Cette fin d’année dans la liste des premiers tués et victimes des terroristes on peut lire le nom du premier  agent de police,  Haroun Ahmed Ben Amar de la ville Dra El Mizan.
 
Le 20 janvier 1955 en application d’un décret, c’est désormais le ministère de l’intérieur qui prend seul l’autorité de la police en Algérie. La sécurité générale et la sûreté nationale vont fusionner ce qui permet l’envoi en Algérie de fonctionnaires métropolitains. La nouvelle  organisation est calquée sur celle de la Sûreté Nationale métropolitaine.
 
''1 Sous la Régence du dey,le Mezouar,était un fonctionnaire qui avait la police des maisons de bains et des lieux de prostitution; il était, en outre, chargé de faire exécuter les jugements criminels''

Version du 20 février 2006 à 19:07

--WebSahib 20 fév 2006 à 18:04 (CET) SVP que vient faire la police dans la page de discussion de l'accueil ? Va falloir lui trouver la bonne place....et ne massacrer pas les pages d'aide !! le bac à sable oui mais pas autre chose !!

Votre txte :

LA POLICE FRANCAISE EN ALGERIE A TRAVERS SES INSIGNES


HISTORIQUE SUCCINT …..

Moins d’un mois après le débarquement de Sidi Ferruch, un arrêté du 13 juillet 1830 instituait un service de police sur le territoire et la ville d’Alger. Placé sous la direction de M. d’Aubignosc, qui reçut le titre de lieutenant général, ce service comprenait : un inspecteur général de police, deux commissaires de police, et une brigade de sûreté maure, composée de vingt agents et commandée par le Mezouar1 qui conserva en même temps l’emploi de surveillant des Filles publiques. Trois interprètes complétaient le personnel de cette organisation.

La police fut réorganisée par un second arrêté du 21 décembre 1836, qui supprima l’emploi de chef de service de la police, lequel avait existé sous diverses dénominations depuis la conquête, et institua deux commissaires de police ordinaire. La ville d’Alger fut divisée pour ce service en deux arrondissements.

Dans le reste du pays, le service de surveillance général des villes et les escortes de courriers restaient assurés par la milice africaine créée le 21 octobre 1836, une formation calquée sur la Garde Nationale Métropolitaine en remplacement de la gendarmerie en campagne de pacification.

A partir de 1848, dans l’administration coloniale de l’Algérie fut introduit d’une manière plus complète et précise le régime des institutions françaises. Chaque province fut partagée en territoire civil ou indépendant et en territoire militaire. Les départements furent soumis au régime général de la métropole, sauf les exceptions résultant de la législation spéciale de l'Algérie; ils étaient administrés par des préfets, subdivisés en arrondissements et en communes, avec des sous-préfets, des maires et des conseils municipaux élus. Le 9 décembre1848 les provinces d'Alger, Constantine et Oran sont transformées en départements. Les trois premières préfectures de l’Algérie sont établies en 1852 à Alger, Oran et Constantine, et des sous-préfectures, à Blida, Bône, Mostaganem et Philippeville.

Entre temps dans la police, le 16 septembre 1846 Une décision ministérielle avait institué un commissariat central de police en Algérie. Les attributions de ce commissariat, imparfaitement définies, furent réglées par un arrêté du 14 février 1850 ; mais, le 11 août suivant, un décret supprima ce commissariat et institua pour toute l’Algérie un commissaire général, laissant au ministre de la guerre le soin de réorganiser le service de la police, ce que celui-ci fit par un arrêté du 17 janvier 1851, complété par un autre du 13 juin de la même année. Mais, le 7 avril 1852, un nouveau décret abrogea le précédent et rétablit le commissaire central, ce qui nécessita encore une réorganisation, laquelle fut l’objet de trois arrêtés ministériels des 29 septembre et 3 novembre de cette même année.

Ce n’est qu’à partir de 1884 que fut admis le principe de l’établissement d’une sûreté générale dans les principales villes du littoral basée sur le service de la sûreté métropolitaine. En 1888 les crédits nécessaires pour la mise en place de la police civile sont demandé par le conseil supérieur du gouvernement au ministre et des brigades de sûreté sont mises dés 1891 à la disposition des préfets.

Au début du XX° siècle la police en Algérie comme celle de métropole connaît les premières étatisations. La ville d’ Alger, le 14 mai 1930, les polices municipales d’Oran, Constantine, Bône, El-Biar, Hussein Dey, Maison Carrée et Saint-Eugene par la loi du 9 septembre 1936. C’est par un décret-loi que seront à leur tour étatisées les polices de Mostaganem et de Sidi-Bel-Abbès. Tous ces nouveaux services, placés sous l’autorité du gouverneur général formaient un ensemble absolument autonome sous le titre de «  Sécurité Générale ».

Le 1 novembre 1954 déclenchement de l’insurrection nationaliste algérienne. Cette fin d’année dans la liste des premiers tués et victimes des terroristes on peut lire le nom du premier agent de police, Haroun Ahmed Ben Amar de la ville Dra El Mizan.

Le 20 janvier 1955 en application d’un décret, c’est désormais le ministère de l’intérieur qui prend seul l’autorité de la police en Algérie. La sécurité générale et la sûreté nationale vont fusionner ce qui permet l’envoi en Algérie de fonctionnaires métropolitains. La nouvelle organisation est calquée sur celle de la Sûreté Nationale métropolitaine.

1 Sous la Régence du dey,le Mezouar,était un fonctionnaire qui avait la police des maisons de bains et des lieux de prostitution; il était, en outre, chargé de faire exécuter les jugements criminels