« Historique Mehdia - Ville » : différence entre les versions

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[[Nenitra - Ville|retour]]
[[Kenitra - Ville|retour]]<br> La '''ville de Mehdia''' (en langue arabe&nbsp;: المهدية) est une ville du Maroc située à l'embouchure du fleuve (oued) Sebou. Elle est un centre balnéaire et un petit port de pêche sur la rive gauche du Sebou. Cette pittoresque ville côtière se situe à 30 km au nord de la capitale, Rabat. Elle fait partie de la province de Kénitra.  
La '''ville de Mehdia''' (en langue arabe : المهدية) est une ville du Maroc située à l'embouchure du fleuve (oued) Sebou. Elle est un centre balnéaire et un petit port de pêche sur la rive gauche du Sebou. Cette pittoresque ville côtière se situe à 30 km au nord de la capitale, Rabat. Elle fait partie de la province de Kénitra.


La proximité de la réserve biologique de la merja Sidi-bou-Ghaba et du port de pêche en font un site touristique intéressant. L'imposante kasbah de Mehdia juchée sur une colline tombant en abrupt sur la mer ajoute à l'intérêt de la ville.
La proximité de la réserve biologique de la merja Sidi-bou-Ghaba et du port de pêche en font un site touristique intéressant. L'imposante kasbah de Mehdia juchée sur une colline tombant en abrupt sur la mer ajoute à l'intérêt de la ville.  


== Fondation  ==
== Fondation  ==


Selon les travaux d'Henri Laplanche (cf. op. cit.1986 et 1987), « Thymiathérion, ''l'autel de l'encens'' (ou Thymiateria, selon les auteurs), fut l'un des premiers comptoirs carthaginois fondés par Hannon au Ve siècle avant Jésus-Christ. C'était très vraisemblablement un site aux alentours de l'actuelle Mehdia. Il est vraisemblable que si la barre était, à l'époque, l'équivalent de celle d'aujourdhui, les navigateurs eurent des difficultés à entrer dans l'estuaire très dangereux. Le site de Thymiaterion ne peut être confondu avec celui de Thamusida, ville située à 32 km à vol d'oiseau de là, sur le fleuve Sebou. Compte-tenu des nombreux et amples méandres, la distance à remonter par le fleuve était au moins de 80 à 100 km. Il est vraisemblable que nos navigateurs on commencé par établir une base solide à l'embouchure du fleuve, avant de se risquer à l'intérieur de terres inconnues. Il est possible qu'un navire ait pu remonter le fleuve pour fonder Thamusida, rien ne le dément, rien ne le prouve. »
Selon les travaux d'Henri Laplanche (cf. op. cit.1986 et 1987), «&nbsp;Thymiathérion, ''l'autel de l'encens'' (ou Thymiateria, selon les auteurs), fut l'un des premiers comptoirs carthaginois fondés par Hannon au Ve siècle avant Jésus-Christ. C'était très vraisemblablement un site aux alentours de l'actuelle Mehdia. Il est vraisemblable que si la barre était, à l'époque, l'équivalent de celle d'aujourdhui, les navigateurs eurent des difficultés à entrer dans l'estuaire très dangereux. Le site de Thymiaterion ne peut être confondu avec celui de Thamusida, ville située à 32 km à vol d'oiseau de là, sur le fleuve Sebou. Compte-tenu des nombreux et amples méandres, la distance à remonter par le fleuve était au moins de 80 à 100 km. Il est vraisemblable que nos navigateurs on commencé par établir une base solide à l'embouchure du fleuve, avant de se risquer à l'intérieur de terres inconnues. Il est possible qu'un navire ait pu remonter le fleuve pour fonder Thamusida, rien ne le dément, rien ne le prouve.&nbsp;»  


Puis le silence se fait sur ces établissements pendant 1.500 ans. On ne lira plus rien sur ces sites.
Puis le silence se fait sur ces établissements pendant 1.500 ans. On ne lira plus rien sur ces sites.  


== El Ma'mura ==
== El Ma'mura ==


== Sources ==
== Sources ==
=== Bibliographie ===
 
* Yves Buffetaut (ill. Jean Restayn), La campagne d’Afrique du Nord, Armes Militaria, Histoire&Collections, coll. « Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale », 1996, 82 p.
=== Bibliographie ===
* H.-L. Laplanche (étudiant soutenant le mémoire, rédacteur) et Daniel Rivet (dir.), Kénitra : 1911-1922, Université Louis Lumière (Lyon II), coll. « Mémoires de DEA », juin 1987, 73 p.
 
* H.-L. Laplanche, Kénitra (ex Port-Lyautey) : Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956, Recherches fondées, en partie, sur des témoignages, Faculté des Lettres et Civilisations (Univ. Jean-Moulin Lyon III), coll. « Mémoires de Maîtrise d'Histoire », juin 1986, 160 p.
*Yves Buffetaut (ill. Jean Restayn), La campagne d’Afrique du Nord, Armes Militaria, Histoire&amp;Collections, coll. «&nbsp;Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale&nbsp;», 1996, 82 p.  
=== Notes ===
*H.-L. Laplanche (étudiant soutenant le mémoire, rédacteur) et Daniel Rivet (dir.), Kénitra&nbsp;: 1911-1922, Université Louis Lumière (Lyon II), coll. «&nbsp;Mémoires de DEA&nbsp;», juin 1987, 73 p.  
*H.-L. Laplanche, Kénitra (ex Port-Lyautey)&nbsp;: Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956, Recherches fondées, en partie, sur des témoignages, Faculté des Lettres et Civilisations (Univ. Jean-Moulin Lyon III), coll. «&nbsp;Mémoires de Maîtrise d'Histoire&nbsp;», juin 1986, 160 p.
 
=== Notes ===


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===

Version du 9 août 2012 à 14:21

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La ville de Mehdia (en langue arabe : المهدية) est une ville du Maroc située à l'embouchure du fleuve (oued) Sebou. Elle est un centre balnéaire et un petit port de pêche sur la rive gauche du Sebou. Cette pittoresque ville côtière se situe à 30 km au nord de la capitale, Rabat. Elle fait partie de la province de Kénitra.

La proximité de la réserve biologique de la merja Sidi-bou-Ghaba et du port de pêche en font un site touristique intéressant. L'imposante kasbah de Mehdia juchée sur une colline tombant en abrupt sur la mer ajoute à l'intérêt de la ville.

Fondation

Selon les travaux d'Henri Laplanche (cf. op. cit.1986 et 1987), « Thymiathérion, l'autel de l'encens (ou Thymiateria, selon les auteurs), fut l'un des premiers comptoirs carthaginois fondés par Hannon au Ve siècle avant Jésus-Christ. C'était très vraisemblablement un site aux alentours de l'actuelle Mehdia. Il est vraisemblable que si la barre était, à l'époque, l'équivalent de celle d'aujourdhui, les navigateurs eurent des difficultés à entrer dans l'estuaire très dangereux. Le site de Thymiaterion ne peut être confondu avec celui de Thamusida, ville située à 32 km à vol d'oiseau de là, sur le fleuve Sebou. Compte-tenu des nombreux et amples méandres, la distance à remonter par le fleuve était au moins de 80 à 100 km. Il est vraisemblable que nos navigateurs on commencé par établir une base solide à l'embouchure du fleuve, avant de se risquer à l'intérieur de terres inconnues. Il est possible qu'un navire ait pu remonter le fleuve pour fonder Thamusida, rien ne le dément, rien ne le prouve. »

Puis le silence se fait sur ces établissements pendant 1.500 ans. On ne lira plus rien sur ces sites.

El Ma'mura

Sources

Bibliographie

  • Yves Buffetaut (ill. Jean Restayn), La campagne d’Afrique du Nord, Armes Militaria, Histoire&Collections, coll. « Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale », 1996, 82 p.
  • H.-L. Laplanche (étudiant soutenant le mémoire, rédacteur) et Daniel Rivet (dir.), Kénitra : 1911-1922, Université Louis Lumière (Lyon II), coll. « Mémoires de DEA », juin 1987, 73 p.
  • H.-L. Laplanche, Kénitra (ex Port-Lyautey) : Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956, Recherches fondées, en partie, sur des témoignages, Faculté des Lettres et Civilisations (Univ. Jean-Moulin Lyon III), coll. « Mémoires de Maîtrise d'Histoire », juin 1986, 160 p.

Notes

Liens externes