« Historique Tizi Ouzou - Ville » : différence entre les versions
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Village de la grande kabylie, au pied du djebel Belloua (695m), dominant la vallée du Sebaou, le site avait été occupé par les turcs qui y avait construit un fort. | Village de la grande kabylie, au pied du djebel Belloua (695m), dominant la vallée du Sebaou, le site avait été occupé par les turcs qui y avait construit un fort. | ||
Ce n’est qu’en 1855 que les troupes françaises s’installent dans le bordj (fort turc) et le transforme en entrepôt fortifié. | |||
Après la construction en 1857 du fort Napoléon, Tizi Ouzou fait partie du dispositif de défense français mis en place à Dellys. | Ce n’est qu’en 1855 que les troupes françaises s’installent dans le bordj (fort turc) et le transforme en entrepôt fortifié. | ||
Dès 1856 Le gouverneur Randon avait autorisé l’attribution de lots à bâtir aux commerçants et ouvriers qui en avaient les moyens mais le village ne fut officiellement créé par décret impérial que le 27 octobre 1858. | |||
Commune de plein exercice le 11 septembre 1873 sur un territoire de 3058 hectares le premier maire était Mr Boyer. | Après la construction en 1857 du fort Napoléon, Tizi Ouzou fait partie du dispositif de défense français mis en place à Dellys. | ||
L’arrivée du chemin de fer contribua largement au développement de la cité. Le 13 mars 1888, le premier train arrivait à la gare de Tizi Ouzou alors située à 1800 mètres du village. En 1937 une nouvelle gare était inaugurée au centre ville à proximité de la mairie. | |||
Les sols pauvres, pentus et ravinés ne permettaient pas d’activité agricole importante ; la culture traditionnelle des oliviers et des figuiers à laquelle s’ajoutait un peu de sorgho était pratiquée par la population locale ; par contre, l’exploitation du liège représentait une part importante de la production du département. | Dès 1856 Le gouverneur Randon avait autorisé l’attribution de lots à bâtir aux commerçants et ouvriers qui en avaient les moyens mais le village ne fut officiellement créé par décret impérial que le 27 octobre 1858. | ||
L’artisanat local (poterie, laine et tapis) était favorisé par l’existence d’un marché très fréquenté : « souk es Sebt ». | |||
Commune de plein exercice le 11 septembre 1873 sur un territoire de 3058 hectares le premier maire était Mr Boyer. | |||
L’arrivée du chemin de fer contribua largement au développement de la cité. Le 13 mars 1888, le premier train arrivait à la gare de Tizi Ouzou alors située à 1800 mètres du village. En 1937 une nouvelle gare était inaugurée au centre ville à proximité de la mairie. | |||
Les sols pauvres, pentus et ravinés ne permettaient pas d’activité agricole importante ; la culture traditionnelle des oliviers et des figuiers à laquelle s’ajoutait un peu de sorgho était pratiquée par la population locale ; par contre, l’exploitation du liège représentait une part importante de la production du département. | |||
L’artisanat local (poterie, laine et tapis) était favorisé par l’existence d’un marché très fréquenté : « souk es Sebt ». | |||
Version du 11 janvier 2006 à 14:58
Village de la grande kabylie, au pied du djebel Belloua (695m), dominant la vallée du Sebaou, le site avait été occupé par les turcs qui y avait construit un fort.
Ce n’est qu’en 1855 que les troupes françaises s’installent dans le bordj (fort turc) et le transforme en entrepôt fortifié.
Après la construction en 1857 du fort Napoléon, Tizi Ouzou fait partie du dispositif de défense français mis en place à Dellys.
Dès 1856 Le gouverneur Randon avait autorisé l’attribution de lots à bâtir aux commerçants et ouvriers qui en avaient les moyens mais le village ne fut officiellement créé par décret impérial que le 27 octobre 1858.
Commune de plein exercice le 11 septembre 1873 sur un territoire de 3058 hectares le premier maire était Mr Boyer.
L’arrivée du chemin de fer contribua largement au développement de la cité. Le 13 mars 1888, le premier train arrivait à la gare de Tizi Ouzou alors située à 1800 mètres du village. En 1937 une nouvelle gare était inaugurée au centre ville à proximité de la mairie.
Les sols pauvres, pentus et ravinés ne permettaient pas d’activité agricole importante ; la culture traditionnelle des oliviers et des figuiers à laquelle s’ajoutait un peu de sorgho était pratiquée par la population locale ; par contre, l’exploitation du liège représentait une part importante de la production du département.
L’artisanat local (poterie, laine et tapis) était favorisé par l’existence d’un marché très fréquenté : « souk es Sebt ».
