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Le Colonel JEANPIERRE (1912 - 1958)

Né en 1912, il est orphelin de guerre. Son père officier d’active est tué en 1916 sans jamais avoir revu sa famille depuis août 1914. Elevé dans le culte paternel par sa mère, JEANPIERRE s’engage à dix huit ans dans l’infanterie et passe par tous les grades, il est promu sous-lieutenant le 1er octobre 1936 à l’Ecole de Saint-Maixent. Au mois d’avril 1937, il est affecté dans le Corps de la Légion Etrangère qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort et sera nommé lieutenant le 1er octobre 1938. Il subit la ‘Drôle de Guerre’ de 1939 à 1942 et est mis en disponibilité. Sous le nom de ‘Jardin’, il entre dans la Résistance dans les rangs du mouvement ‘Ceux de la Libération’. Il est arrêté à Orléans le 19 janvier 1944 et est déporté au camp de Mauthausen après être passé par le camp de regroupement de Compiègne. Très affaiblit, il est libéré par les troupes alliées le 5 mai 1945 et après avoir retrouvé sa famille, il rejoint la Légion Etrangère où, en 1948, apprenant qu’en Algérie se crée un bataillon étranger de parachutistes, il se porte volontaire, rejoint Sidi bel Abbès puis Philippeville où il est breveté parachutiste. Commandant en second le 1er Bataillon Etranger de Parachutistes commandé par le Capitaine SEGRETAIN, il embarque avec l’unité formée de tout jeunes légionnaires sur le ‘Pasteur’ et rejoint Hanoï.

Ancien déporté, il est marqué physiquement et moralement et ceci le porte à avoir un certain goût du silence et de la solitude ce qui lui procure une sorte d’insensibilité extérieure, restant marqué par la défaite de 1940. Tout en étant exigeant, secret, il est néanmoins attachant. Il se promet à qui il se confie qu’il ne perdra plus de guerre. La légion est son élément. Il s’y sent à l’aise pour y vivre et y commander tout à son aise avec son personnel, officiers, sous-officiers et légionnaires. Il désire forger un instrument de combat prêt à résister à tout et à réussir ce qu’on lui demandera ; il sera de premier ordre. En opération, sa science du terrain est instinctive, son esprit de décision est immédiat et rien ne l’arrête d’effectuer ce qu’il décide. Au mois d’octobre 1950, chargé de prendre Dong Khé lors du désastre de Cao Bang, il s’y accroche jusqu’à l’ordre impératif de repli et divisant par petits groupes les rescapés, il y a avec JEANPIERRE, vingt trois légionnaires qui rejoignent That Khé ayant la force physique et la volonté de réussir. Le Bataillon avait été anéanti dans le cul de sac de Coxa. Fatigué physiquement, JEANPIERRE rejoint la Légion à Mascara où il reprend ce qui le passionne, l’instruction des jeunes légionnaires. Le 1er BEP a été recréé mais les derniers combats d’Indochine se feront sans lui. Il en reprend le commandement le 1er novembre 1954, le jour où commence la ‘Guerre d’Algérie’. Quand le bataillon deviendra régiment, le 6 février 1956, il devra passer le commandement au Lieutenant Colonel BROTHIER qu’il estime mais sera profondément déçu. Le régiment mis en alerte le 1er août 1956 après la préparation de la campagne d’Egypte, il embarque le 31 octobre, mais on sait ce qu’il advint de ce débarquement en Egypte. Ce bel instrument de combat qu’est devenu le régiment n’a servit à rien. Une nouvelle mission lui est confié : à Alger, mettre fin au terrorisme urbain, une mission de police qui ne plait à personne mais qu’il faut réussir. JEANPIERRE est devenu Chef de Corps au départ du Colonel BROTHIER à l’Etat Major de la 10è Division Parachutiste. La nouvelle mission implique certaines techniques en particulier de guerre subversive et seuls, les officiers et quelques sous-officiers sont autorisés à accomplir cette tâche difficile. Le Colonel, surveillant de près les détails comme à son habitude et tenant à régler la mise en œuvre est blessé lorsque Yaseef Saadi est débusqué dans sa cache à Alger. Des éclats de grenade criblent d’éclats les jambes de JEANPIERRE qui sera désormais handicapé pour sauter en parachute et crapahuter comme avant.

(à suivre)

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