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| colspan=2 valign=top|'''Description sommaire de l’obusier de 105mm américain de modèle HM2 et de son emploi'''
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|'''Description sommaire de l’obusier de 105mm américain de modèle HM2 et de son emploi'''
| valign=top align=justify|Remplacé par du matériel plus moderne,l’obusier Howitzer américain de 105mm était composé  d’une masse reculante avec la bouche à feu, communément appelé le canon, d’un système de frein hydraulique, d’une masse dite oscillante avec la masse proprement dite sur un berceau de recul, et d’une masse pivotante.
 
La masse oscillante posée sur affût était appelée petit affût. Celui-ci pouvait être monté sur un châssis  d’automoteur sur chenilles de type Sherman HM7, ou sur un train de roulement sur essieux à deux roues de type HM2 avec deux flèches et tracté par un véhicule tout terrain. Sur le petit affût étaient montés les appareils de pointage en hauteur et en direction.
 
Au moment de la mise en batterie, le personnel avait reçu les indications nécessaires pour la mise en fonction des dispositions de combat ordonnées par un détachement de coordination et de reconnaissance, et les directives d’un PC de tir. Au moyen d’un goniomètre boussole, la mise en direction était effectuée et se réglait par la suite sur deux piquets plantés en ligne devant l’obusier ou sur des points géodésiques, clochers de villages, pic dominant, ruines, repères indiqués sur les cartes d’état major. La mise en direction pouvait aussi se faire en cas d’urgence de tir à l’aide d’une boussole à travers l’âme du canon, culasse ouverte.
| valign=top align=justify |Le PC de tir établissait les coordonnées de tir et les réglages nécessaires suivant les ordres d’un détachement de liaison et d’observation. Le projectile, l’obus, à forme effilée était posé sur un étui appelé communément douille. L’étui contenait différentes charges de poudre qui pouvaient être supprimées.


Remplacé par du matériel plus moderne,l’obusier Howitzer américain de 105mm  était composé  d’une masse reculante avec la bouche à feu, communément appelé le canon, d’un système de frein hydraulique, d’une masse dite oscillante avec la masse proprement dite sur un berceau de recul, et d’une masse pivotante,. La masse oscillante posée sur affût était appelée petit affût. Celui-ci pouvait être monté sur un châssis  d’automoteur sur chenilles de type Sherman HM7, ou sur un train de roulement sur essieux à deux roues de type HM2 avec deux flèches et tracté par un véhicule tout terrain. Sur le petit affût étaient montés les appareils de pointage en hauteur et en direction. Au moment de la mise en batterie, le personnel avait reçu les indications nécessaires pour la mise en fonction des dispositions de combat ordonnées par un détachement de coordination et de reconnaissance, et les directives d’un PC de tir. Au moyen d’un goniomètre boussole, la mise en direction était effectuée et se réglait par la suite sur deux piquets plantés en ligne devant l’obusier ou sur des points géodésiques, clochers de villages, pic dominant, ruines, repères indiqués sur les cartes d’état major. La mise en direction pouvait aussi se faire en cas d’urgence de tir à l’aide d’une boussole à travers l’âme du canon, culasse ouverte. Le PC de tir établissait les coordonnées de tir et les réglages nécessaires suivant les ordres d’un détachement de liaison et d’observation. Le projectile, l’obus, à forme effilée était posé sur un étui appelé communément douille. L’étui contenait différentes charges de poudre qui pouvaient être supprimées. Avec le réglage du site, les charges agissaient sur la portée du tir lors de la mise à feux par une amorce percutée et propulsaient l’obus hors de la bouche à feux. La portée maximale de cet obusier était en moyenne de 14000m. De facilité d’emploi et avec sa capacité de tir, il avait donné naissance à l’idée d’un quadrillage effectué par l’Artillerie, en principe, un canon tirant tout azimut dans un rayon de 14kms. L’obus de 15kgs pouvait contenir différentes matières en plus de l’explosif qui composait sa charge suivant l’emploi qu’on voulait lui donner, explosif, fumigène, anti-char, éclairant. Au moment de l’impact, il pouvait exploser instantanément ou avec retard. Employé en tir fusant, il détonait au dessus de l’objectif en projetant une gerbe de petits projectiles dont il était rempli, de type Shrapnels par exemple, au moyen d’une fusée détonateur préréglée placé sur la tête de son ogive.
Avec le réglage du site, les charges agissaient sur la portée du tir lors de la mise à feux par une amorce percutée et propulsaient l’obus hors de la bouche à feux. La portée maximale de cet obusier était en moyenne de 14000m. De facilité d’emploi et avec sa capacité de tir, il avait donné naissance à l’idée d’un quadrillage effectué par l’Artillerie, en principe, un canon tirant tout azimut dans un rayon de 14kms. L’obus de 15kgs pouvait contenir différentes matières en plus de l’explosif qui composait sa charge suivant l’emploi qu’on voulait lui donner, explosif, fumigène, anti-char, éclairant.  


Au moment de l’impact, il pouvait exploser instantanément ou avec retard. Employé en tir fusant, il détonait au dessus de l’objectif en projetant une gerbe de petits projectiles dont il était rempli, de type Shrapnels par exemple, au moyen d’une fusée détonateur préréglée placé sur la tête de son ogive.
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Dernière version du 8 mars 2006 à 11:36



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Description sommaire de l’obusier de 105mm américain de modèle HM2 et de son emploi
Remplacé par du matériel plus moderne,l’obusier Howitzer américain de 105mm était composé d’une masse reculante avec la bouche à feu, communément appelé le canon, d’un système de frein hydraulique, d’une masse dite oscillante avec la masse proprement dite sur un berceau de recul, et d’une masse pivotante.

La masse oscillante posée sur affût était appelée petit affût. Celui-ci pouvait être monté sur un châssis d’automoteur sur chenilles de type Sherman HM7, ou sur un train de roulement sur essieux à deux roues de type HM2 avec deux flèches et tracté par un véhicule tout terrain. Sur le petit affût étaient montés les appareils de pointage en hauteur et en direction.

Au moment de la mise en batterie, le personnel avait reçu les indications nécessaires pour la mise en fonction des dispositions de combat ordonnées par un détachement de coordination et de reconnaissance, et les directives d’un PC de tir. Au moyen d’un goniomètre boussole, la mise en direction était effectuée et se réglait par la suite sur deux piquets plantés en ligne devant l’obusier ou sur des points géodésiques, clochers de villages, pic dominant, ruines, repères indiqués sur les cartes d’état major. La mise en direction pouvait aussi se faire en cas d’urgence de tir à l’aide d’une boussole à travers l’âme du canon, culasse ouverte.

Le PC de tir établissait les coordonnées de tir et les réglages nécessaires suivant les ordres d’un détachement de liaison et d’observation. Le projectile, l’obus, à forme effilée était posé sur un étui appelé communément douille. L’étui contenait différentes charges de poudre qui pouvaient être supprimées.

Avec le réglage du site, les charges agissaient sur la portée du tir lors de la mise à feux par une amorce percutée et propulsaient l’obus hors de la bouche à feux. La portée maximale de cet obusier était en moyenne de 14000m. De facilité d’emploi et avec sa capacité de tir, il avait donné naissance à l’idée d’un quadrillage effectué par l’Artillerie, en principe, un canon tirant tout azimut dans un rayon de 14kms. L’obus de 15kgs pouvait contenir différentes matières en plus de l’explosif qui composait sa charge suivant l’emploi qu’on voulait lui donner, explosif, fumigène, anti-char, éclairant.

Au moment de l’impact, il pouvait exploser instantanément ou avec retard. Employé en tir fusant, il détonait au dessus de l’objectif en projetant une gerbe de petits projectiles dont il était rempli, de type Shrapnels par exemple, au moyen d’une fusée détonateur préréglée placé sur la tête de son ogive.


Obusier de 105mm Howitzer HM2, vue arrière sur son mécanisme de tir et de pointage
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Obusier de 105mm Howitzer HM2, vue avant
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Artilleurs et munitions
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