« BUGEAUD » : différence entre les versions

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 9 : Ligne 9 :


Duc d'Isly
Duc d'Isly
|grade=Grand croix de la Légion d'honneur  le 9 avril 1843
|grade=Grand'croix de la Légion d'honneur  le 9 avril 1843


Maréchal de France le 31 juillet 1843
Maréchal de France le 31 juillet 1843
Ligne 18 : Ligne 18 :
|lieu_dc=Paris
|lieu_dc=Paris
|pays_dc=France
|pays_dc=France
|presente=Gouverneur Général de l'Algérie du 29 décembre 1840 au 29 juin 1847
|presente=Gouverneur général de l'Algérie du 29 décembre 1840 au 29 juin 1847
|fait_marq=Député de la Dordogne du 5 juillet 1831 au 23 avril 1838
|fait_marq=Député de la Dordogne du 5 juillet 1831 au 23 avril 1838


Ligne 24 : Ligne 24 :


inhumé aux invalides
inhumé aux invalides
BUGEAUD (Maréchal Thomas Robert, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly), : De noblesse française par son père Ambroise et irlandaise, par sa mère Françoise Sulton de Cléonard, il est né à Limoges, le 15 oct. 1784. Il entre dans les vélites de la garde impériale en 1804 et accède à l’épaulette en 1806. Il participe à la guerre d’Espagne, aux Cent Jours et repousse les Autrichiens en Savoie. En demi-solde après la chute de l’Empereur, il reprend du service en 1830. Député en 1831, il a en charge la garde de la duchesse de Berry. Lors de la répression des insurrections parisiennes de 1834, il se rend très impopulaire, notamment pour avoir ordonné à ses hommes, le massacre de la rue du Transnonain. En 1836, il rejoint le corps expéditionnaire en Algérie ; bat Abd el-Kader à la Sikkah, le 6 juil., puis rentre en métropole. De retour en Algérie, il signe le traité de la Tafna avec l’Emir. Le traité rompu, Bugeaud se lance dans une guerre acharnée, et ordonne les razzias et la dévastation systématique des régions rebelles. Gouverneur de l’Algérie de 1841 à 1847, il remporte la victoire sur l’Isly le 14 août 1844 et celle d’Ouarzeddine, où, tête nue sur un rocher, il sonne lui-même la charge. Pendant cette période, il tente d’instituer les premières colonies militaires pour mettre le pays en valeur. Devant le refus du gouvernement français, il donne sa démission fin 1847. En 1848, il est mis à la tête de l’armée pour tenter de maintenir Louis-Philippe sur le trône. Avec sa devise « Ense et aratro », il est le père, le créateur de l’armée d’Afrique. Il meurt du choléra le 10 juin 1849 et ses funérailles ont lieu aux Invalides. Bien que n’ayant pas directement servi au sein de la Légion étrangère, il a l’occasion de commander plusieurs grandes unités intégrant des légionnaires. Il est surnommé Bou Chechia, c’est-à-dire le père au bonnet en référence à sa casquette. Une statue lui est érigée à Périgueux et une caserne  est baptisée de son nom, ainsi qu’une place à Alger. Un lieu dit :  le Camp du Maréchal dans le département d'Alger puis de Tizi-ouzou, aujourd’hui Tadmai, est établi par le maréchal Bugeaud en 1844 en vue de son expédition vers la Kabylie. Adelia, fille du Maréchal donne son nom à un village du département d'Alger, créé en 1881 ; tout comme sa sœur Léonie donne son nom à Sainte Léonie, aujourd’hui El Maghoun, dans le département d'Oran, créé en 1846.
|date_imp=
|date_imp=
|contexte=
|contexte=

Version du 27 novembre 2005 à 08:28


Back.pngRevenir

Thomas, Robert BUGEAUD

bugeaud.jpg


Titre : de la PICONNERIE

Duc d'Isly

Grade :Grand'croix de la Légion d'honneur le 9 avril 1843

Maréchal de France le 31 juillet 1843


Date de Naissance : 15 octobre 1784

Lieu de Naissance : Limoges (Haute Vienne)

Pays de Naissance : France


Date de décès : 10 juin 1849

Lieu de décès : Paris

Pays de décès : France


Présentation :
Gouverneur général de l'Algérie du 29 décembre 1840 au 29 juin 1847
Faits marquants :

Député de la Dordogne du 5 juillet 1831 au 23 avril 1838

Député de la Charente inférieure du 26 novembre 1848 au 10 juin 1849

inhumé aux invalides

BUGEAUD (Maréchal Thomas Robert, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly), : De noblesse française par son père Ambroise et irlandaise, par sa mère Françoise Sulton de Cléonard, il est né à Limoges, le 15 oct. 1784. Il entre dans les vélites de la garde impériale en 1804 et accède à l’épaulette en 1806. Il participe à la guerre d’Espagne, aux Cent Jours et repousse les Autrichiens en Savoie. En demi-solde après la chute de l’Empereur, il reprend du service en 1830. Député en 1831, il a en charge la garde de la duchesse de Berry. Lors de la répression des insurrections parisiennes de 1834, il se rend très impopulaire, notamment pour avoir ordonné à ses hommes, le massacre de la rue du Transnonain. En 1836, il rejoint le corps expéditionnaire en Algérie ; bat Abd el-Kader à la Sikkah, le 6 juil., puis rentre en métropole. De retour en Algérie, il signe le traité de la Tafna avec l’Emir. Le traité rompu, Bugeaud se lance dans une guerre acharnée, et ordonne les razzias et la dévastation systématique des régions rebelles. Gouverneur de l’Algérie de 1841 à 1847, il remporte la victoire sur l’Isly le 14 août 1844 et celle d’Ouarzeddine, où, tête nue sur un rocher, il sonne lui-même la charge. Pendant cette période, il tente d’instituer les premières colonies militaires pour mettre le pays en valeur. Devant le refus du gouvernement français, il donne sa démission fin 1847. En 1848, il est mis à la tête de l’armée pour tenter de maintenir Louis-Philippe sur le trône. Avec sa devise « Ense et aratro », il est le père, le créateur de l’armée d’Afrique. Il meurt du choléra le 10 juin 1849 et ses funérailles ont lieu aux Invalides. Bien que n’ayant pas directement servi au sein de la Légion étrangère, il a l’occasion de commander plusieurs grandes unités intégrant des légionnaires. Il est surnommé Bou Chechia, c’est-à-dire le père au bonnet en référence à sa casquette. Une statue lui est érigée à Périgueux et une caserne est baptisée de son nom, ainsi qu’une place à Alger. Un lieu dit : le Camp du Maréchal dans le département d'Alger puis de Tizi-ouzou, aujourd’hui Tadmai, est établi par le maréchal Bugeaud en 1844 en vue de son expédition vers la Kabylie. Adelia, fille du Maréchal donne son nom à un village du département d'Alger, créé en 1881 ; tout comme sa sœur Léonie donne son nom à Sainte Léonie, aujourd’hui El Maghoun, dans le département d'Oran, créé en 1846.

Dates importantes :
Contexte :
1ere partie 2eme partie - La gloire