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(SANTA-CRUZ : histoire des statues de ND de Santa-Cruz)
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Les Statues de Notre Dame de Santa-Cruz


La statue de N.D de Santa Cruz à Nimes-Courbessac, qu’en est-il ?
La statue de la Vierge de Santa Cruz que les Oranais , à l’initiative de messieurs Antoine Candela  et Antoine  Roca,  reçurent en 1964 à Nimes Courbessac fut la statue utilisée lors du « Grand Retour », la plus connue des Oraniens.
Quelques temps plus tard la Vierge de Santa Cruz trouva refuge dans l’église paroissiale de Courbessac. Un sanctuaire , avec reproduction de la Vierge de Fourvière surmontant la tour fut inauguré le 31 mai 1973.
Mais qu’en est-il de la Statue de N.D de Santa-Cruz : il y en eut effectivement quatre...
1°/ Statue de bois polychrome, mains jointes devant la poitrine (appelée Statue Leoni). Pour la procession du Choléra en 1849, une statue de Notre Dame Salut, provenant de l’église Saint Louis , fut portée jusqu’au sommet du Murdjadjo. Selon la chronique populaire elle fut trouvée en 1848 dans un bateau espagnol abandonné, naufragé sur les côtes oranaises.
2°/ Mais en décembre 1873, on installait une monumentale statue, copie de Notre Dame de Fourvière, au sommet de la tour clocher de la Chapelle Notre Dame du Salut (démolie en 1951 pour la construction du sanctuaire de Santa Cruz).
3°/ La Vierge aux bras écartés ( statue Courtinat ), elle remplaça la statue Leoni détériorée par les éléments. Nous ne savons pas jusqu’à quelle date elle resta à poste fixe dans la chapelle au pied de la tour de Santa Cruz. Mais une artiste oranaise, Madame Zumino, en la retrouvant abandonnée dans l’église St Louis voulut la restaurer et elle fut remise en place dans la basilique (la Cathédrale) en 1959, Dans un premier temps au dessus de l’autel du Sacré-Cœur ( on la voit pour la messe pontificale du 8 novembre 1959, sur une photo) d’où après la cérémonie, en auto , elle est transportée à la basilique de Santa Cruz. Elle y resta longtemps après 1962. Actuellement elle se trouve dans la chapelle qui fait fonction de Cathédrale.
4°/ Statue dite de Murillo, aux mains croisées à plat sur la poitrine ( copie d’un tableau de Murillo ) Elle se trouva de 1941 à 1952 dans l’ancienne chapelle au pied de la Tour clocher détruite en 1951 puis de 51 à 59, elle servit pour les pèlerinages . Elle est aussi appelée « Grande statue de Murillo »
Ce ne fut pas la grande qui fut utilisée pour le « Grand Retour ». Trop grande, trop lourde, alors apparut une statue relativement légère et maniable par les enfants de Marie du diocèse qui seraient chargés, lors de la plupart des processions, de la porter.
A la fin du « Grand Retour » , « la petite Murillo » rejoignit une sacristie de la cathédrale d’Oran. Elle aurait été vue à Saint Louis … ?
Mais à Nimes-Courbessac, transportée par la Marine Nationale, en 1964, ce fut la « Petite Murillo » que les autorités algériennes acceptèrent de remettre à Monseigneur Lacaste. Un sanctuaire avec tour-clocher au sommet de laquelle se trouve, aussi une reproduction de la Vierge  de Fourvière pour rappeler celui du sanctuaire de Santa-Cruz, accueillit la « Petite Murillo. Ensuite elle visita tous les comités régionaux de l’Association, même jusqu’à Alicante. En 1979, à Perpignan, était prévu une procession en mer, ce fut une chalutier catalan qui la transporta.
Voilà , ce qu’un Algérois d’adoption  peut vous renseigner à propos de la statue de N.D de Santa-Cruz. Mais comme tout ce qui touche à l’histoire de notre Algérie me passionne Oran me passionne aussi.
Algérianistement.
Théo Bruand d’Uzelle,
responsable de la Chronique
des Chercheurs de l’Algérianiste

Version du 16 mars 2005 à 14:15

Les Statues de Notre Dame de Santa-Cruz

La statue de N.D de Santa Cruz à Nimes-Courbessac, qu’en est-il ?

La statue de la Vierge de Santa Cruz que les Oranais , à l’initiative de messieurs Antoine Candela et Antoine Roca, reçurent en 1964 à Nimes Courbessac fut la statue utilisée lors du « Grand Retour », la plus connue des Oraniens.

Quelques temps plus tard la Vierge de Santa Cruz trouva refuge dans l’église paroissiale de Courbessac. Un sanctuaire , avec reproduction de la Vierge de Fourvière surmontant la tour fut inauguré le 31 mai 1973.

Mais qu’en est-il de la Statue de N.D de Santa-Cruz : il y en eut effectivement quatre... 1°/ Statue de bois polychrome, mains jointes devant la poitrine (appelée Statue Leoni). Pour la procession du Choléra en 1849, une statue de Notre Dame Salut, provenant de l’église Saint Louis , fut portée jusqu’au sommet du Murdjadjo. Selon la chronique populaire elle fut trouvée en 1848 dans un bateau espagnol abandonné, naufragé sur les côtes oranaises.

2°/ Mais en décembre 1873, on installait une monumentale statue, copie de Notre Dame de Fourvière, au sommet de la tour clocher de la Chapelle Notre Dame du Salut (démolie en 1951 pour la construction du sanctuaire de Santa Cruz).

3°/ La Vierge aux bras écartés ( statue Courtinat ), elle remplaça la statue Leoni détériorée par les éléments. Nous ne savons pas jusqu’à quelle date elle resta à poste fixe dans la chapelle au pied de la tour de Santa Cruz. Mais une artiste oranaise, Madame Zumino, en la retrouvant abandonnée dans l’église St Louis voulut la restaurer et elle fut remise en place dans la basilique (la Cathédrale) en 1959, Dans un premier temps au dessus de l’autel du Sacré-Cœur ( on la voit pour la messe pontificale du 8 novembre 1959, sur une photo) d’où après la cérémonie, en auto , elle est transportée à la basilique de Santa Cruz. Elle y resta longtemps après 1962. Actuellement elle se trouve dans la chapelle qui fait fonction de Cathédrale.

4°/ Statue dite de Murillo, aux mains croisées à plat sur la poitrine ( copie d’un tableau de Murillo ) Elle se trouva de 1941 à 1952 dans l’ancienne chapelle au pied de la Tour clocher détruite en 1951 puis de 51 à 59, elle servit pour les pèlerinages . Elle est aussi appelée « Grande statue de Murillo »

Ce ne fut pas la grande qui fut utilisée pour le « Grand Retour ». Trop grande, trop lourde, alors apparut une statue relativement légère et maniable par les enfants de Marie du diocèse qui seraient chargés, lors de la plupart des processions, de la porter.

A la fin du « Grand Retour » , « la petite Murillo » rejoignit une sacristie de la cathédrale d’Oran. Elle aurait été vue à Saint Louis … ?

Mais à Nimes-Courbessac, transportée par la Marine Nationale, en 1964, ce fut la « Petite Murillo » que les autorités algériennes acceptèrent de remettre à Monseigneur Lacaste. Un sanctuaire avec tour-clocher au sommet de laquelle se trouve, aussi une reproduction de la Vierge de Fourvière pour rappeler celui du sanctuaire de Santa-Cruz, accueillit la « Petite Murillo. Ensuite elle visita tous les comités régionaux de l’Association, même jusqu’à Alicante. En 1979, à Perpignan, était prévu une procession en mer, ce fut une chalutier catalan qui la transporta.

Voilà , ce qu’un Algérois d’adoption peut vous renseigner à propos de la statue de N.D de Santa-Cruz. Mais comme tout ce qui touche à l’histoire de notre Algérie me passionne Oran me passionne aussi.

Algérianistement.

Théo Bruand d’Uzelle, responsable de la Chronique des Chercheurs de l’Algérianiste