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| presente=Albert DOVECAR est amené à la Caserne des [[Tagarins]]… de sinistre réputation pour les combattants de l’Algérie Française.
| presente=Albert DOVECAR est amené à la '''Caserne des Tagarins'''.<br>
Avec plusieurs membres de son commando, Albert DOVECAR sera torturé.  
Les membres de son commando et lui même seront torturés.<br>
Lui qui a connu GUELMA, quatre années de combat dans les rangs des légionnaires parachutistes tente de se suicider.
Il y tente de se suicider.<br>
Après 3 semaines d’interrogatoires ignobles, il est amené à [[Hussein Day]] en compagnie de certains membres de son commando.
Après 3 semaines d’interrogatoires, il est amené à [[Hussein Dey - Ville|Hussein Dey]] en compagnie de d'autres membres de son commando.<br>
24 heures plus tard il  quitte l’Algérie à bord d’un Nord Atlas, menotté et escorté par des gendarmes, à travers les hublots de l’avion, il aperçoit pour la dernière fois les lumières de la ville d’Alger.
24 heures plus tard il  quitte l’Algérie à bord d’un Nord Atlas, menotté et escorté par des gendarmes.


Le 26 Mars 1962 débute en assises le procès d’Albert Dovecar.
Le 26 Mars 1962 débute en assises le procès d’Albert Dovecar.
La dernière audience, celle du 50, s'éternise.
Déjà un long moment que les magistrats se sont retires pour délibérer, emportant dans leur mémoire la déclaration du sergent Albert Dovecar :


<div align= center>'''"Si l'on décide la peine de mort contre moi''',  
29 mars 1962, le verdict tombe comme un couperêt.  
''' je demande à Dieu de me donner la force'''
''' de ne pas baisser la tête au dernier instant.'''"</div>


Aux alentours de 20 heures, la cour prend place, annonçant qu'elle n'a pas pris en compte , l'appel de clémence, demandé par le Ministère Public.
Aux alentours de 20 heures, la cour prend place, annonçant qu'elle n'a pas pris en compte , l'appel de clémence, demandé par le Ministère Public.<br>
Dans le box des accusés, le sergent Albert Dovecar, Claude Tenne, et Hans Pietri.  
Dans le box des accusés, le sergent Albert Dovecar, [[TENNE Claude|Claude Tenne]], et Hans Pietri.<br>
Trois légionnaires se figeant dans un garde-à vous impeccable.  
Trois légionnaires se figent dans un garde-à-vous impeccable.  
Une voix lance :''' -Algérie... - Française ! ''' répondent-ils d'un bloc, jetant à la volée,
Une voix lance :''' Algérie... - Française ! ''' répondent-ils d'un bloc, jetant à la volée, leurs décorations vers le président.<br>
leurs décorations vers le président.  
Le cliquetis des  médailles retombant à même le sol, trouble un instant le silence inquiètant de la salle d'audience.
Trois légionnaires, autant emprunts de courage, l'un et l'autre, qui se sont battus, obéissant d'abord au gouvernement, au nom de la France, puis obéissant simplement comme le feraient tous légionnaires, à leur chef.


29 mars 1962, le verdict tombe comme un couperêt.
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<div align= center>'''Le Procureur de la République demande la mort'''.</div>
<center>'''Le Procureur de la République demande la mort'''.</center>
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| presente2=A l’issue des quatre jours de débats, le Sergent Dovecar est condamné à mort ainsi que [[PIEGTS|Claude PIEGTS]] pour l’assassinat du Commissaire Central d’Alger Gavoury.<br>
A l’issue des quatre jours de débats, e Sergent Dovecar est condamné à mort ainsi que Claude PIEGTS  
pour l’assassinat du Commissaire Central d’Alger Gavoury.  
Albert Dovecar quitte la prison de la Santé pour être transférer à Fresnes.
Albert Dovecar quitte la prison de la Santé pour être transférer à Fresnes.


Pendant ce temps, sa mère assistée de la mère de Claude Piegts, entâment un combat sans égal contre le Général de Gaulle. Les 2 femmes  investiront aussi les ministères, en quête, toutes deux de la grâce de leur enfant.
Pendant ce temps, sa mère assistée de la mère de [[PIEGTS|Claude Piegts]], entâment un combat sans égal contre le [[De GAULLE|Général de Gaulle]]. Les 2 femmes  investiront aussi les ministères, en quête, toutes deux de la grâce de leur enfant.<br>
Aux suppliques incessantes de Karoline, De Gaulle, répond en ces termes des plus grossiers,
Aux suppliques incessantes de Karoline, De Gaulle, répond en ces termes grossiers :
termes qu'il affecte particulièrement lorsque l'on tente de lui résister.
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'''"Cette bonne femme m'ennuie!"'''
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'''"Cette bonne femme m'ennuie!"''', ce qui n'empêchera la même "bonne femme" de de récidiver, ce à quoi, il rétorquera: '''"Qu'elle aille le voir à Fresnes, et que je n'en entende plus parler"'''
Ceci n'empêchera la même "bonne femme" de récidiver, il rétorquera: '''"Qu'elle aille le voir à Fresnes, et que je n'en entende plus parler"'''
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Karoline a gagné, mais elle ne pourra serrer pour la dernière fois son fils, elle ne pourra lui parler qu'à travers le grillage du parloir!
Karoline a gagné, mais elle ne pourra serrer pour la dernière fois son fils, elle ne pourra lui parler qu'à travers le grillage du parloir!<br>
Une lettre écrite le 30 mai à un ami par le Sergent Albert Dovecar, témoigne de cette intransigeance.
Une lettre écrite le 30 mai à un ami par le Sergent Albert Dovecar, témoigne de cette intransigeance.


<div align= center>'''"Ma mère est venue hier après-midi me voir'''</div>.
<center>'''"Ma mère est venue hier après-midi me voir. C'était terrible et très dur de la voir derrière la fenêtre. On m'a même pas laissé l'embrasser. Vous pouvez imaginer combien ma mère a pleuré et ça ma fait très mal au cœur."'''</center>
<div align= center>'''C'était terrible et très dur de la voir derrière la fenêtre'''</div>.  
<div align= center>'''On m a même pas laissé l'embrasser'''</div>.  
<div align= center>'''Vous pouvais vous imaginé combien ma mère a pleuré et ça ma fait très mal au cœur."'''</div>


Le 7 Juin 1962, le Sergent DOVECAR est réveillé à 2 h 30 du matin.  
Le 7 Juin 1962, le Sergent DOVECAR est réveillé à 2 h 30 du matin.  
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Le Commandant Olié, dévoué à la famille Dovecar, apprendra de la bouche du conseiller, près de l'Ambassade d'Autriche, Monsieur Eiseberg, la naturalisation française, officialisée, avant l'éxécution de Albert Dovecar.
Le Commandant Olié, dévoué à la famille Dovecar, apprendra de la bouche du conseiller, près de l'Ambassade d'Autriche, Monsieur Eiseberg, la naturalisation française, officialisée, avant l'éxécution de Albert Dovecar.<br>
Décret mentionné dans le bulletin intérieur officiel de la Légion Etrangère.
Décret mentionné dans le bulletin intérieur officiel de la Légion Etrangère.<br>
Ce qui mettait court à toute action du gouvernement autrichien.  
Ce qui mettait court à toute action du gouvernement autrichien.<br>
Les procédés employés offusqueront profondément, l'Ambassade d'Autriche à Paris, qui réglera tous les frais de rapatriement, incombant au transport de corps.
Les procédés employés offusqueront profondément, l'Ambassade d'Autriche à Paris, qui réglera tous les frais de rapatriement, incombant au transport de corps.


Le lendemain de l'assassinat du Sergent Albert Dovecar, tous les officiers de la Légion Etrangère, ayant participé à la messe célébrée, en mémoire du Sergent de la Légion, sont interrogés au poste de police, sur les ordres de De Gaulle qui interdit les prières, fussent-elles privées, de "ses condamnés à mort".
Le lendemain de l'exécution du Sergent Albert Dovecar, tous les officiers de la Légion Etrangère, ayant participé à la messe célébrée, en mémoire du Sergent de la Légion, sont interrogés au poste de police, sur les ordres de De Gaulle qui interdit les prières, fussent-elles privées, de "ses condamnés à mort".


Le '''Colonel Brothier''' d'abord Chef de corps du 1er Etranger à [[Sidi-Bel-Abbes]], puis Commandant du 1er R.E.P, fût le témoin en faveur des trois légionnaires, sa bonté envers les condamnés, ne sera pas épargnée, il sera sanctionné, affecté à poste de commandement territorial de St Brieuc, après avoir quitté son poste de la base-école des troupes aéroportées de Paris.
Le '''Colonel Brothier''' d'abord Chef de corps du 1er Etranger à [[Sidi Bel Abbès - Ville|Sidi Bel Abbès]], puis Commandant du [[1eREP|1erREP]], fût le témoin en faveur des trois légionnaires, sa bonté envers les condamnés, ne sera pas épargnée, il sera sanctionné, affecté à poste de commandement territorial de St Brieuc, après avoir quitté son poste de la base-école des troupes aéroportées de Paris.


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Dernière version du 21 janvier 2008 à 18:36

<ret>Revenir</ret>
DOVECAR Albert Origines Légion Etrangère Période O.A.S. Epilogue
DOVECAR Albert Epilogue
Albert DOVECAR est amené à la Caserne des Tagarins.

Les membres de son commando et lui même seront torturés.
Il y tente de se suicider.
Après 3 semaines d’interrogatoires, il est amené à Hussein Dey en compagnie de d'autres membres de son commando.
24 heures plus tard il quitte l’Algérie à bord d’un Nord Atlas, menotté et escorté par des gendarmes.

Le 26 Mars 1962 débute en assises le procès d’Albert Dovecar.

29 mars 1962, le verdict tombe comme un couperêt.

Aux alentours de 20 heures, la cour prend place, annonçant qu'elle n'a pas pris en compte , l'appel de clémence, demandé par le Ministère Public.
Dans le box des accusés, le sergent Albert Dovecar, Claude Tenne, et Hans Pietri.
Trois légionnaires se figent dans un garde-à-vous impeccable. Une voix lance : Algérie... - Française ! répondent-ils d'un bloc, jetant à la volée, leurs décorations vers le président.


Le Procureur de la République demande la mort.

dovecarguelma1cie.jpg

A l’issue des quatre jours de débats, le Sergent Dovecar est condamné à mort ainsi que Claude PIEGTS pour l’assassinat du Commissaire Central d’Alger Gavoury.

Albert Dovecar quitte la prison de la Santé pour être transférer à Fresnes.

Pendant ce temps, sa mère assistée de la mère de Claude Piegts, entâment un combat sans égal contre le Général de Gaulle. Les 2 femmes investiront aussi les ministères, en quête, toutes deux de la grâce de leur enfant.
Aux suppliques incessantes de Karoline, De Gaulle, répond en ces termes grossiers :


"Cette bonne femme m'ennuie!"


Ceci n'empêchera la même "bonne femme" de récidiver, il rétorquera: "Qu'elle aille le voir à Fresnes, et que je n'en entende plus parler"


Karoline a gagné, mais elle ne pourra serrer pour la dernière fois son fils, elle ne pourra lui parler qu'à travers le grillage du parloir!
Une lettre écrite le 30 mai à un ami par le Sergent Albert Dovecar, témoigne de cette intransigeance.

"Ma mère est venue hier après-midi me voir. C'était terrible et très dur de la voir derrière la fenêtre. On m'a même pas laissé l'embrasser. Vous pouvez imaginer combien ma mère a pleuré et ça ma fait très mal au cœur."

Le 7 Juin 1962, le Sergent DOVECAR est réveillé à 2 h 30 du matin. A 4 h 12, il est fusillé au fort militaire du Trou d’enfer avec son compagnon Claude PIEGTS.


Le Commandant Olié, dévoué à la famille Dovecar, apprendra de la bouche du conseiller, près de l'Ambassade d'Autriche, Monsieur Eiseberg, la naturalisation française, officialisée, avant l'éxécution de Albert Dovecar.
Décret mentionné dans le bulletin intérieur officiel de la Légion Etrangère.
Ce qui mettait court à toute action du gouvernement autrichien.
Les procédés employés offusqueront profondément, l'Ambassade d'Autriche à Paris, qui réglera tous les frais de rapatriement, incombant au transport de corps.

Le lendemain de l'exécution du Sergent Albert Dovecar, tous les officiers de la Légion Etrangère, ayant participé à la messe célébrée, en mémoire du Sergent de la Légion, sont interrogés au poste de police, sur les ordres de De Gaulle qui interdit les prières, fussent-elles privées, de "ses condamnés à mort".

Le Colonel Brothier d'abord Chef de corps du 1er Etranger à Sidi Bel Abbès, puis Commandant du 1erREP, fût le témoin en faveur des trois légionnaires, sa bonté envers les condamnés, ne sera pas épargnée, il sera sanctionné, affecté à poste de commandement territorial de St Brieuc, après avoir quitté son poste de la base-école des troupes aéroportées de Paris.