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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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--[[Utilisateur:Coat|Coat]] 5 décembre 2007 à 22:47 (CET)


Il y a des choses qui se sifflent mais qui ne se chantent pas... Pour la 25èDIM, je ne connais pas. Je ne pense pas que cette division a servi en AFN de 1954 à 1962 ? Par contre, peut-être des unités qui appartenaient à celles-ci y était mais dans d'autres divisions ? Je vais voir mais s'ils reste des témoins, ils ont entre 82 et 92 balais... moi j'en aurai déjà dix de moins dans 10 jours !
[[utilisateur : kir]]
Drugarez, Coat, pour le "Dimezel". Je me sens rajeunie d'un coup ! :-)
Dommage que tu n'en saches pas plus sur la Force 136 et le groupe Pageot, ç'aurait été intéressant de remonter jusque là, et ça mériterait, à l'occasion, une rencontre, car ma source a des connaissances sur le 11 et les antennes dépendant du Service, qui ne sont pas écrites nulle part.
Mais un jour il faudra bien l'écrire, dit-il, ne serait-ce que pour l'Histoire, bien qu'en ce domaine il n'ait pas le droit d'aller très loin.
Il semble que vous ayez vécu des choses en commun, et avez, en tout cas les mêmes lectures :-)
J'ai une autre question : sur les Tabors, ou la 25è division d'Infanterie de montagne marocaine qui a servi en Indochine. Tu connais ?
Salud cher Croat, et A+
--[[Utilisateur:Coat|Coat]] 4 décembre 2007 à 22:22 (CET) <br>
Salud Dimezel Kir. (Bonsoir Mademoiselle Kir).
Non, j’ignore la partie historique de cette période car elle correspond à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce que je sais, la guerre étant finie, le personnel de ces unités spéciales dont la plupart des SAS se sont retrouvés au chômage et désoeuvrés. Ceux qui avaient sauté les premiers en France le soir du 5 juin 1944, opération Samwest, l’ont fait à quelques kilomètres de chez moi tout près de la maison de mes grands parents. Un combat mémorable avait eu lieu à la ferme des parents d’un copain à Kérhamon. C’est comme ça que j’avais eu connaissance de la Prière du Parachutiste de Zirnheld, que le Lieutenant André Botella avait donné à des membres de ma famille dans le maquis de Duault où ils avaient sauté. Foutant un peu la zaouïa où ils se trouvaient, car il faut dire qu’ils avaient été pour la plupart entraînés en Angleterre à se débrouiller pour ainsi dire seuls, ça n’était pas dans leur habitude  d’être encasernés et à la fin du conflit, ne savant qu’en faire, on les avait foutu à Montlouis dont le n° de téléphone du bureau administratif était… le 11. Après moult péripéties, on leur donne ce numéro et surtout un Chef qui s’appelle Yves Godard, Chef de Bataillon (Commandant) et qui en fait l’Unité que l’on connaît en y remettant de l’ordre. Dénommé le 11 donc, ce groupe dépend directement de la Présidence du Conseil. Reste à utiliser cette unité devenue élite grâce à lui. Le Ministère de l’Intérieur est intéressé par la spécialisation de ce bataillon et pour en étoffer l’encadrement, on y envoie du personnel venu des services spéciaux et devient le bras séculier du SDECE pour emploi. Le PC étant à la Citadelle de Perpignan, l’entraînement s’effectue à Montlouis en montagne et Collioure pour la partie « grenouilles » où les armes sont conventionnelles. A Cercottes, l’entraînement est poussé vers l’efficacité, la spécialité et le côté… déloyal du combat suivant le principe défini par Carl Von Clausewitz « La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté… La violence, pour affronter la violence, s’arme des intentions des arts et des sciences et ce, par tous les moyens ». Chapitre premier du Manuel de La Guerre, qui est épais de cinq centimètres et que tout officier devrait lire avant de faire ses classes d’officier. Puis vient l’affaire d’Indochine où on a besoin de renseignements, de faire des coups tordus, d’encadrement d’autochtones, de guérilla dans les zones Viets, etc., création du Groupe de Commandos Mixtes Aéroportés. Débute donc la saga des ‘’Moustachus’’ avec les Nungs et les Thaïs, ennemis jurés des Vietminh prochinois. Des Hoa Hao (Pas des Haos Haos). De ces derniers je ne sais pas grand-chose car les GCMA opéraient sur les Hauts Plateaux et dans les montagnes du Tonkin. La secte des Hoa Hao opérait plutôt dans la région de Saïgon. La suite… et bien je peux en parler jusqu’à demain matin. Ce soir d’ailleurs à réfléchir à ça, ça m’a donné de l’appétit et… je me suis fait… une soupe Pékinoise et Bélénos sait comment elle piquait à point !<br>
Kénavo, ar vech'al.
[[utilisateur : kir]]
Demat Coat !
Après l'épopée des SAS français engagés avec les commandos parachutistes SAS Britanniques, certains français (Force 136) ont été largués de Birmanie sur la frontière de Chine afin de monter des groupes de combat avec ce qu'ils pouvaient récupérer  :
1/ des troupes des forces nationalistes chinoises qui commençaient à descendre sur l'Indochine
2/ des montagnards,
3/des seigneurs de la guerre chinois
4/ les groupes armés pirates locaux
5/ plus tard, les Mongs
6/ les Haos-Haos, et bien d'autres groupes ethniques.
Quelques mois après leur largage à la frontière, les FFL ont voulu récupérer ces groupes, et c'est là qu'on voit apparaître le BCRA.
As-tu des infos sur le Groupe PAGEOT ? et la Force 136 ?
Ceci correspond à l'historique des origines du 11è et des Groupes Action.
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[[utilisateur : kir]]
Marc, comme tu me l'as demandé, voici les renseignements à ajouter /ou rectifier au 11.
Demat, Coat !
L'appellation centaine : c'est bien ainsi que l'on dit.
Les centaines pouvaient contenir plus ou moins de 100 hommes. Plus, quand elles comprenaient les groupes radio, sinon moins de 100.
Pour l'implantation en France : Cercottes n'est pas une base spécifique au 11. C'est une base du SDECE, avec des ateliers et des spécialisations. Le 11 y passait bien sûr, surtout ceux du Service Action rattaché au SDECE.
Pour l'implantation en Algérie : il faut préciser la zone A (mais refus de définition exacte de la part de qui tu sais), la zone Sahel, la zone G-A (zone des Groupes Action en direct avec le SDECE)
et la zone Sud.
Pour le reste, le 11 est différent en ce qu'il est "une pépinière".
Il est composé en grande partie d'officiers et de sous-officiers. Les appelés ne participent qu'aux tâches subalternes (conduire les camions, propreté des locaux, etc)
Autre chose : ils allaient aussi s'entraîner en Corse. A Calvi pour les plongeurs.
--[[Utilisateur:Coat|Coat]] 4 décembre 2007 à 10:07 (CET) Ayant eu comme spécial le Yoko-Otoshi, 10è Sutémi du 2è Kye, j'aurai du employer comme intitulé "Mise au poing" au lieu de 'Mise au point'...
--[[Utilisateur:Coat|Coat]] 4 décembre 2007 à 09:57 (CET) Pardon Kir. Je n'ai pas dit "Merci" en Breton. Alors : "Drugarez Kir".
--[[Utilisateur:Coat|Coat]] 4 décembre 2007 à 09:53 (CET) Merci Kir. J'ai créé il y a quelque temps cette page du 11è Choc et je me suis heurté à des réactions incompréhensibles et des oppositions qui ont eu pour conséquence d'abandonner la mise à jour ce cette unité. En ce qui concerne vos renseignements, ils sont en partie exacts mais incomplets. Je suis à même d'y apporter rectification mais ne souhaite pas avoir de nouvelles salades comme j'ai pu en avoir à l'époque. Certaines personnes ont l'impression de connaître mieux les choses et évènements que ceux qui y ont participé. Pourquoi ? Dans ce cas, laissons "l'effet se faire" ! Un ouvrage a été édité par le Ministère des Armées Françaises de notre République "Le 11è Choc" d'Eric Huitric (Pensée Moderne - 1976). Mais très certainement tout comme moi, Huitric doit raconter des conneries...
[[utilisateur aicardi|aicardi]] Confirmation de l'inexistence officielle de l'appellation de "centaine" inconnue de l'association nationale des paras et du 1er RCP auquel était rattaché le 11°Choc, par contre le terme "stick" était souvent utilisé puisqu'il représente un nombre X d'hommes embarqué pour un saut dans un même avion ( a noter que ce terme est également impropre pour définir la constitution numérique d'une unité).
Précision concernant le brevet de para : il n'est effectivement pas nécessaire d'être dans une unité de para pour avoir le brevet, mais depuis que les unités de para sont passées de l'armée de l'air à l'armée de terre il est tout à fait indispensable d'avoir le brevet para pour être affecté dans une unité para . Les paras appellent ça "l'osmose" et de tout temps cette osmose représente une période de trois à cinq ans à l'issue de laquelle il faut aller se "retremper" dans des unités ordinaires (non para) avant de pouvoir à nouveau être "osmosé". Ceci pour dire qu'obligatoirementles personnels du 11° venaient d'une formation de parachutistes et en l'occurence, pour la majorité d'entre eux , c'était le 1er RCP.
[[utilisateur : Coat]] ---> MrAicardy---Le 11e Choc n'était pas une unité ordinaire. C'est pourquoi il est classée dans "Unité Spéciale". J'aurai même dû dire "Très Spéciale". A l'origine, il n'y avait pas non plus de Commandos de Chasse mais des Sections d'Intervention en général près du commandant d'unité et à la disposition ou sous les ordres de l'OR. Centaine a été préféré à 'Stick' d'origne écossaise ; les SAS s'entraînaient à l'origine dans les Highlands. Mais ceci n'est qu'une question d'interprétation. Les Anciens du 11è s'appellent encore comme ça, tout au moins celui que je connais et ceux que j'ai cottoyé sur zone, comme il n'était pas non plus nécessaire d'être dans une unité para pour avoir le brevet. Vous n'avez pas répondu à mon courriel d'ordre personnel : le 1er Cuirs était-il celui de St Wendell stationné en Sarre en 1956.
[[utilisateur : aicardi|aicardi]]
à ma connaissance il n'existe pas d'unité élémentaire appelée "centaine", mais comme je n'ai pas la science infuse, j'ai demandé confirmation à un camarade responsable de toutes les associations d'anciens paras qui me dira ce qu'il en est . Affaire à suivre !

Dernière version du 15 janvier 2008 à 20:08