Discussion:Lexique arabo-pieds-noirs

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962

MORGANA 2 mar 2005 à 11:57 (CET) Il paraitrait judicieux de regrouper ou, au moins, de syncrhoniser ce lexique et le dico de Toponymie. Claude et Bertrand devrait se rapprocher dans ce but.

Bien vu et très vrai, mais je n'aurais jamais trouvé sous ce vocable un simple lexique

Claude

Voila quelques principes rudimentaires pour lire et prononcer les mots arabes que vous trouverez sur ce lexique.

Claude


MORGANA 5 mar 2005 à 23:13 (CET) Je crois, Claude, que tu peux placer les notions préliminaires en tête de l'article

C'est bien dans cet esprit que j'ai ecrit ces qq lignes, mais avant de les placer en intro du lexique, il serait bon que les "arabisants" corrigent ou complètent ces notions de base

Claude


MORGANA 10 mar 2005 à 10:27 (CET) Je verse au dossier cette "étude" : http://www.harissa.com/coutumes/unstandard.htm Elle traite de la transcription de la langue judéo-arabe. La représentation, dans l'alphabet latin, des sons étrangers aux langues indo-européennes y est bien posé.


Je ne suis pas d'accord avec la transcription proposée par http://harissa.com qui utilise des lettres majuscules. De nombreux ouvrages écrits par des arabisants distingués proposent des équivalences ,cf jacques JOMIER de l'institut français de langues orientalesdu Caire pour le "parler du Caire" ou encore des bouquins d'arabe dialectal qui servaient dans les lycées du Magreb lorsque cette langue était enseignée en 2ème langue vivante ( et afin d'éviter aux élèves l'apprentissage de l'écriture arabe long et difficile) , je vais rechercher ces bouquins que je dois avoir dans un coin de ma bibliothèque pour montrer quelles étaient les transpositions proposées, mais en dehors du "ayn" intransposable et qui utilisait par convention un signe particulier, les méthodes se rejoignent et n'utilisent en aucun cas des transcriptions en majuscules. Pour résumer les deux méthodes il s'agit de "." mis sous les lettres "h","s","d","t","z" et sur la lettre "g"; de "-" mis sur les lettres"a","i","u" et sous la lettre"h" et d'un petit "v" mis sur la lettre "s" .Le "ayn" était représenté par un signe qui n'éxiste pas sur nos claviers, ce pourrait être "&",ou "£" ou n'importe quoi! Conséquences : 1)il faut se garder de prôner un type de transposition, surtout s'il est personnel, si l'on veut éviter au système d'être critiqué et débouté 2)est-ce bien utile de donner une "méthode" car combien feront l'effort de voir ce que cela représente ? A méditer....

Claude

MORGANA 12 mar 2005 à 15:29 (CET) Je suis d'accord avec le 1), mais je comprends mal le 2). A défaut de méthode, il faut bien trouver comment représenter les sons de la langue que l’on traduit. Le latin mis à part - et là, notre alphabet est parfaitement adapté - toutes les langues ont vocation à être « entendues ».

AICARDI 12 mars à 20:50 Le problème est bien là ;je ne suis pas capable de mettre des points ou des traits sur ou sous les lettres de notre alphabet pour être conforme aux normes fixées et reconnues alors , je n'ai pas de solution satisfaisante a proposer en dehors d'essayer de cerner au plus près la musicalité de chaque mot avec nos consonnes et nos voyelles propres

MORGANA 13 mar 2005 à 01:28 (CET) J'ai trouvé tes points et tirets dans la fonte "tahoma" : ḥ ṣ ḍ ṭ ẓ ā ī ū ẖ š . Peut-être y trouverais-tu le « signe qui n’existe pas sur nos claviers ».

WebSahib 14 mar 2005 à 00:43 (CET) Je vois que Michel a trouvé ces fameux signes, je les avais vu aussi mais pas moyen de me souvenir où ?!! Bravo donc.. je reviens avec un moyen simple (tout est relatif) de régler une partie du problème, c'est l'utilisation des fichiers sons .. en ogg le système sur l'encyclo sait faire ... pourquoi pas ? Qu'en pensez vous les éminents linguistes ?




Ceci dit, je crains que tu n'aies raison, je ne vois personne faire l'effort d'apprendre la norme. Dommage ...

Il est difficile d'écrire en français un mot arabe car toutes les lettres des deux alphabets ne correspondent pas

les voyelles

l'arabe ne compte que trois voyelles : "a" - "i" - "ou"

  • elles peuvent être "longues" et s'écrivent comme une consonne
  • "courtes" et c'est un signe particulier qui se place sur ou sous la consonne qui lui donne son phonème

les consonnes

  • trois "t" qui se prononcent "t" , "ts" et "tâh(emphatique)"
  • deux "h" qui se prononcent "ha" et "ha(crachez!)"
  • trois "d" qui se pronencent "d", "dz", et "dâh(emphatique)"
  • deux "s" , un normal et un amphatique
  • un "ain" guttural absolument intraduisible en français et pourtant présent dans de nombreux mots arabes

Voila pour l'alphabet.

Les mots sont en général tirés de racines tripodes, exemple :

  • KTB = écrire (se prononce KTeb, avec une phonème entre le "e" et le "a" puisque le "e" n'existe pas en arabe) peut donner :
  • KiTaB = livre
  • KeTteB = faire écrire (redoublement de la consonne centrale)
  • KâTiB = écrire à quelqu'un (allongement de la première consonne)
  • iKTaB = s'incrire (préfixe "i")
  • meKTouB = c'est écrit (préfixe "m")

.........................