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Le principal fleuve est la Medjerda, le Bagradas des anciens, qui naît en Algérie non loin de Souk-Ahrras, pénètre en Tunisie, à côté de Ghardimaou, et va se jeter par deux branches dans le R'ar-el-Melah, au-dessus de Bou-Chateur, l'ancienne Utique.
La [[Medjerda|Medjerda]], pas plus que les autres cours d'eau de la Tunisie, n'est navigable, mais son action est fertilisante. Les affluents de gauche de la Medjerda sont d'insignifiants ruisseaux; les affluents de droite sont l'oued Mellègue, l'oued Khaled et l'oued Siliana qui reçoivent eux-mêmes d'autres cours d'eau changeant de nom, selon l'endroit par où ils passent.
L'oued Marouf et l'oued Merguellil, à droite de la Siliana, vont se perdre dans les marais de [[Kairouan - Ville|Kairouan]].
L'oued Melian, d'abord oued El-Kebir, à droite des djebel Djoukar et [[Zaghouan - Ville|Zar'ouan]], va se jeter dans le golfe de [[Tunis - Ville|Tunis]], un peu au-dessus d'Hammam-el-Enf.
Il est inutile de citer tous les autres cours d'eau souvent à sec en été et torrents en hiver
Les lacs de la Tunisie sont l'Echkeul qui se jette dans le lac de [[Bizerte - Ville|Bizerte]], ce dernier très poissonneux, et le lac de [[Tunis - Ville|Tunis]], El-Bahira, entre [[Tunis - Ville|Tunis]] et [[La Goulette - Ville|La Goulette]]
Les chotts ou sebkhras sont: Es-Sedjoumi, sous [[Tunis - Ville|Tunis]], au S.-O.; Kelibia, qui, d'après le docteur Rouire, serait le fond du lac Triton qu'il déplace; Sidi-el-Hani, à l'E. et au S. de [[Kairouan - Ville|Kairouan]]; M'ta-er-R'arra, au S. du précédent; Mechguig, à l'O.-S. du précédent; Monaïl, non loin du Bou-Hedma; El-Mellaha, au-dessous de Djerba et communiquant avec la mer, et, enfin, les grands chotts Ed-Djerid et Er-R'arsa que le commandant Roudaire voulait relier au chott Melr'ir, en Algérie, pour en faire la fameuse [[Mer Roudaire|mer intérieure]].
''PIESSE - 1888''

Dernière version du 12 septembre 2005 à 10:51

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Le principal fleuve est la Medjerda, le Bagradas des anciens, qui naît en Algérie non loin de Souk-Ahrras, pénètre en Tunisie, à côté de Ghardimaou, et va se jeter par deux branches dans le R'ar-el-Melah, au-dessus de Bou-Chateur, l'ancienne Utique.

La Medjerda, pas plus que les autres cours d'eau de la Tunisie, n'est navigable, mais son action est fertilisante. Les affluents de gauche de la Medjerda sont d'insignifiants ruisseaux; les affluents de droite sont l'oued Mellègue, l'oued Khaled et l'oued Siliana qui reçoivent eux-mêmes d'autres cours d'eau changeant de nom, selon l'endroit par où ils passent.

L'oued Marouf et l'oued Merguellil, à droite de la Siliana, vont se perdre dans les marais de Kairouan.

L'oued Melian, d'abord oued El-Kebir, à droite des djebel Djoukar et Zar'ouan, va se jeter dans le golfe de Tunis, un peu au-dessus d'Hammam-el-Enf.

Il est inutile de citer tous les autres cours d'eau souvent à sec en été et torrents en hiver

Les lacs de la Tunisie sont l'Echkeul qui se jette dans le lac de Bizerte, ce dernier très poissonneux, et le lac de Tunis, El-Bahira, entre Tunis et La Goulette

Les chotts ou sebkhras sont: Es-Sedjoumi, sous Tunis, au S.-O.; Kelibia, qui, d'après le docteur Rouire, serait le fond du lac Triton qu'il déplace; Sidi-el-Hani, à l'E. et au S. de Kairouan; M'ta-er-R'arra, au S. du précédent; Mechguig, à l'O.-S. du précédent; Monaïl, non loin du Bou-Hedma; El-Mellaha, au-dessous de Djerba et communiquant avec la mer, et, enfin, les grands chotts Ed-Djerid et Er-R'arsa que le commandant Roudaire voulait relier au chott Melr'ir, en Algérie, pour en faire la fameuse mer intérieure.


PIESSE - 1888