Groupes Mobiles de Police Rurale

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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G.M.P.R.

Origine : Suite aux évènements qui se déroulaient en Algérie après la guerre d'Indochine, dès le mois de novembre 1954 il était apparu nécessaire de mettre sur pied une force qui aurait pour mission de maintenir l'ordre dans le bled et les campagnes. C'est ainsi que furent créés les Groupes Mobiles de Police Rurale (GMPR) et Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), par arrêté du Gouverneur Général de l'Algérie.

Sens symbolique, le fanion est aux couleurs traditionnelles de l'Algérie, faites de l'union du bleu outre-mer des flots de la Méditerrannée et du bleu clair de l'Afrique du Nord. Les broderies d'argent sont le symbole de la modestie des GMS qui, conscients de leur caractère supplétif, n'ont pas souhaité se donner les attributs d'or de l'Armée active.

En son centre, l'insigne représente un cimeterre entre deux rameaux d'oliviers, appel à la double tradition des chrétiens et des musulmans, cette composition évoque le rameau d'olivier que Dieu fit porter à Noé par une colombe pour lui annoncer que sa colère était éteinte, qu'il mettait fin au déluge et qu'il était désormais en paix avec les hommes. De même le cimeterre, sabre arabe par excellence, rappelle le verset du Coran qui proclame : "Le Paradis d'Allah est à l'ombre des épées".

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Création : 24 janvier 1955
Arrivée en Algérie : Créés en Algérie
Implantation : Groupes Mobiles de Police Rurale ou Groupes Mobiles de Sécurité sont mis pour emploi à la disposition des autorités militaires. Les groupes sont considérés pratiquement comme des unités opérationnelles et dans la majorité des cas, les autorités d'emploi leur ont confié la responsabilité d'un sous-quartier militaire.

Région d'Alger : Alger (4),Grande Kabylie (14),Orléansville (8), Titteri (10)
Région d'Oran : Oran (9), Tlemcen (6), Tiaret (4), Mostaganem (6), Saïda (5)
Région de Constantine : Constantine (13), Sétif (12), Bône (12), Batna (11)

Actions/missions : Dès les premiers mois de la rebellion, il devint évident qu'en Algérie on ne disposait pas, surtout dans les vastes zones rurales qui constitue la majeure partie du territoire, de forces de police et de gendarmerie suffisantes en nombre et adaptées aux multiples tâches et variées qui s'imposait la police dans ces régions. Il fallait donc y remédier ; les progrès de la rebellion apparaissaient comme alarmant et pour s'y opposer, il était nécessaire de mettre sur pied une force de police rurale à caractère spécifiquement algérien suceptible d'être rapidement implantée dans les points les plus sensibles à l'endroit où les forces traditionnelles de police et de gendarmerie manquaient. C'est pourquoi, Monsieur Roger Léonard gouverneur de l'Algérie faisait créer par arrêté du 11 mars 1958 les Groupes Mobiles de Police Rurale qui prirent ensuite le nom de Groupes Mobiles de Sécurité. Il fallait associer à l'oeuvre de pacification des éléments de la population et doter les campagnes de forces de police qui leur avaient fait défaut. Composition : L'unité organique est le groupe comportant un effectif de 95 hommes et décomposé comme suit :
  • 2 officiers
  • 8 sous-officiers
  • 12 gradés subalternes
  • 72 gardes
Commandements :

Forces civiles, ces unités relèvent de l'autorité civile exclusivement forces de police et sont placées sous l'autorité directe du directeur de la sûreté nationale en Algérie. C'est celui-ci qui, au nom du Délégué Général du Gouvernement en Algérie, exerce son autorité par le canal de la délégation centrale des GMS, organisme de sa direction.

Le délégué central des GMS dirige et coordonne l'action des inspecteurs et inspecteurs départementaux des GMS, placés respectivement auprès des inspecteurs généraux régionaux et des préfets, dont ils sont les conseillés techniques.

Dissolution : 1962 après l'indépendance