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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Jusqu'en 1830, il n'était que néant, un point de la route reliant Alger à Blida, route qui longeait les collines du Sahel, évitant les marais de la Mitidja. Au début de la colonnisation, l'armée créa "", à mi-chemin entre les deux villes, un blockhaus, le "4 ème blockhaus".
Jusqu'en 1830, il n'était que néant, un point de la route reliant Alger à Blida, route qui longeait les collines du Sahel, évitant les marais de la Mitidja. Au début de la colonnisation, l'armée créa&nbsp;« &nbsp;», à mi-chemin entre les deux villes, un blockhaus, le&nbsp;« 4<sup>e</sup> blockhaus&nbsp;». Les terres incultes situées alentour furent réunis sous le nom de « Haouch el Bey el Gharb&nbsp;» et confiées à deux colons français&nbsp;: OLLIVIER et COCHET, qui reçurent en outre mission de fonder un hameau du nom de Saint Augustin.  
Les terres incultes situées alentour furent réunis sous le nom de "Haouch el Bey el Gharb" et confiées à deux colons français : OLLIVIER et COCHET, qui reçurent en outre mission de fonder un hameau du nom de Saint Augustin.


Ce blockhaus servait de relais aux routiers et diligences qui faisaient le service entre les deux villes et attira ainsi commerçants et ouvriers qui s'y fixèrent. Mais Ollivier et Cochet faillirent à leur mission et furent évincés (début 1850). Le préfet d'Alger conçut alors le projet d'utiliser ces terres pour grossir le noyau population et créer un centre plus important. Il fit part de ce projet au ministre de la guerre et projet fut adopté. Vingt familles vinrent s'y installer : 17 cultivateurs, 1 maçon, 1 meunier, 1 maréchal-ferrant.
Ce blockhaus servait de relais aux routiers et diligences qui faisaient le service entre les deux villes et attira ainsi commerçants et ouvriers qui s'y fixèrent. Mais Ollivier et Cochet faillirent à leur mission et furent évincés (début 1850). Le préfet d'Alger conçut alors le projet d'utiliser ces terres pour grossir le noyau de population et créer un centre plus important. Il fit part de ce projet au ministre de la guerre et le projet fut adopté. Vingt familles vinrent s'y installer&nbsp;: 17 cultivateurs, 1 maçon, 1 meunier, 1 maréchal-ferrant.  


Chaque famille reçut un lot à bâtir avec un jardin et un lot rural à défricher. Chacun devait construire sa maison le long de la route, de manière à former un centre bien groupé. On réserva trois lots à la construction future d'une école, d'une chapelle et d'un bassin avec abreuvoir.
Chaque famille reçut un lot à bâtir avec un jardin et un lot rural à défricher. Chacun devait construire sa maison le long de la route, de manière à former un centre bien groupé. On réserva trois lots à la construction future d'une école, d'une chapelle et d'un bassin avec abreuvoir.  


Il fallut donner un nom au village :
Il fallut donner un nom au village&nbsp;:  


- "4 ème blockhaus" était trop militaire,
4<sup>e</sup> blockhaus&nbsp;» était trop militaire,  
*« El Bey el Gharb&nbsp;» difficile pour les Européens,
*«&nbsp;Saint-Augustin&nbsp;» inconnu des arabes.


- "El Bey el Gharb" difficile pour les Européens,
C'est alors qu'un commissaire civil de Douéra se souvint que ce point était « Bir Touta&nbsp;»&nbsp; (Le puits du mûrier). C'est le nom qui fut retenu. Le puits n'existait plus mais on a retrouvé sa trace à la sortie du village, en bordure de la route de Chebli. Il ne manquait qu'un acte de naissance officiel au village, c'est le décret présidentiel qui en&nbsp;fit figure.


- "Saint-Augustin" inconnu des arabes.
Les familles de l'ancien domaine Olliver-Cochet étaient les familles:


C'est alors qu'un commissaire civil de Douéra se souvint que ce point était "Bir Touta" (Le puits du mûrier). C'est le nom qui fut retenu. Le puits n'existait plus mais on a retrouvé sa trace à la sortie du village, en bordure de la route de Chebli. Il ne manquait qu'un acte de naissance officiel au village, c'est le décret présidentiel qui fit figure de cet actes.
BLANCHARD, CHABERT, COUDEIN, GARCIN, LACOURREGE, OLLIVIER, PASTUREAU, PLISSON, VARGUE, ELISA-LA-BLANCHE.  


Les familles de l'ancien domaine Olliver-Cochet étaient les familles:
Les vingt familles installées à la création du village étaient les familles&nbsp;:  


BLANCHARD, CHABERT, COUDEIN, GARCIN, LACOURREGE, OLLIVIER, PASTUREAU, PLISSON, VARGUE, ELISA-LA-BLANCHE.
BARRE, BERNARD, BONTHOUX, BORGEOT, BOURCIVA, CLEDIERE, COCHAND, DUBIAU, DUCLAUX, GADIOUX, GRACETTI, KLEIN, LESAGE, MENAGIK, MONY, NAVARETTO, PELLETIER, SAUSSE, SONNIER, TEILLOUX.  


Les vingt familles installées à la création du village étaient les familles :
Les maires qui se sont succédé au village sont&nbsp;:  


BARRE, BERNARD, BONTHOUX, BORGEOT, BOURCIVA, CLEDIERE, COCHAND, DUBIAU, DUCLAUX, GADIOUX, GRACETTI, KLEIN, LESAGE, MENAGIK, MONY, NAVARETTO, PELLETIER, SAUSSE, SONNIER, TEILLOUX.
Le Comte Edgard de RICHEMONT, Messieurs Eugène LEROY, Emile HENRI, Emile GIMBERT, Jean COUDRAY, Edmond ROSSIER, André BROYER (en fonction en 1962).  


Les maires qui se sont succédé au village sont :
''Naissance d'un village: Birtouta, par Muguette COLL Bulletin de l'Amicale généalogie Méditerranée N° 7 3ème trimestre 1995 - Volume 2''


Le Comte Edgard de RICHEMONT, Messieurs Eugène LEROY, Emile HENRI, Emile GIMBERT, Jean COUDRAY, Edmond ROSSIER, André BROYER (en fonction en 1962).
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''Naissance d'un village: Birtouta, par Muguette COLL Bulletin de l'Amicale généalogie Méditerranée N° 7 3ème trimestre 1995 - Volume 2 ''

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Liste des Villes

 

Jusqu'en 1830, il n'était que néant, un point de la route reliant Alger à Blida, route qui longeait les collines du Sahel, évitant les marais de la Mitidja. Au début de la colonnisation, l'armée créa « là », à mi-chemin entre les deux villes, un blockhaus, le « 4e blockhaus ». Les terres incultes situées alentour furent réunis sous le nom de « Haouch el Bey el Gharb » et confiées à deux colons français : OLLIVIER et COCHET, qui reçurent en outre mission de fonder un hameau du nom de Saint Augustin.

Ce blockhaus servait de relais aux routiers et diligences qui faisaient le service entre les deux villes et attira ainsi commerçants et ouvriers qui s'y fixèrent. Mais Ollivier et Cochet faillirent à leur mission et furent évincés (début 1850). Le préfet d'Alger conçut alors le projet d'utiliser ces terres pour grossir le noyau de population et créer un centre plus important. Il fit part de ce projet au ministre de la guerre et le projet fut adopté. Vingt familles vinrent s'y installer : 17 cultivateurs, 1 maçon, 1 meunier, 1 maréchal-ferrant.

Chaque famille reçut un lot à bâtir avec un jardin et un lot rural à défricher. Chacun devait construire sa maison le long de la route, de manière à former un centre bien groupé. On réserva trois lots à la construction future d'une école, d'une chapelle et d'un bassin avec abreuvoir.

Il fallut donner un nom au village :

  • « 4e blockhaus » était trop militaire,
  • « El Bey el Gharb » difficile pour les Européens,
  • « Saint-Augustin » inconnu des arabes.

C'est alors qu'un commissaire civil de Douéra se souvint que ce point était « Bir Touta »  (Le puits du mûrier). C'est le nom qui fut retenu. Le puits n'existait plus mais on a retrouvé sa trace à la sortie du village, en bordure de la route de Chebli. Il ne manquait qu'un acte de naissance officiel au village, c'est le décret présidentiel qui en fit figure.

Les familles de l'ancien domaine Olliver-Cochet étaient les familles:

BLANCHARD, CHABERT, COUDEIN, GARCIN, LACOURREGE, OLLIVIER, PASTUREAU, PLISSON, VARGUE, ELISA-LA-BLANCHE.

Les vingt familles installées à la création du village étaient les familles :

BARRE, BERNARD, BONTHOUX, BORGEOT, BOURCIVA, CLEDIERE, COCHAND, DUBIAU, DUCLAUX, GADIOUX, GRACETTI, KLEIN, LESAGE, MENAGIK, MONY, NAVARETTO, PELLETIER, SAUSSE, SONNIER, TEILLOUX.

Les maires qui se sont succédé au village sont :

Le Comte Edgard de RICHEMONT, Messieurs Eugène LEROY, Emile HENRI, Emile GIMBERT, Jean COUDRAY, Edmond ROSSIER, André BROYER (en fonction en 1962).

Naissance d'un village: Birtouta, par Muguette COLL Bulletin de l'Amicale généalogie Méditerranée N° 7 3ème trimestre 1995 - Volume 2