Historique Grarem - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
Révision datée du 25 mai 2018 à 17:20 par Websahib (discussion | contributions) (→‎Liens externes)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.




Ecu vide.gif
Algérie drapeau.gif
ALGERIE

Grarem Nom actuel : ?

Historique

Cadre fond.gif
Vise-rep.gif


Retour
Liste des Villes

Présence française

1830 - 1962 ALGERIE

Centre de colonisation

Centre de colonisation créé en 1885 dans le département de Constantine canton de Mila.

La communauté corse de Grarem et de Sidi-Mérouan

Grarem nationale.jpg

Partis en 1675 d'Itylo, dans le golfe de Messénie, les Uniates ont vu s'évanouir les clochers blancs et les volets bleus des maisons du Péloponnèse. Après leur arrivée à Gênes, leurs descendants, successivement installés à Paomia, puis à Cargèse, en repartirent vers deux villages du Constantinois créés à la fin du Second Empire par M. Luciani, secrétaire général à la préfecture de Constantine.
Le village de Sidi-Mérouan, commune de plein exercice de 2711 hectares a été créé en 1874, celui de Grarem avec ses 1400 hectares en 1885. Toutes ces familles sont installées dans ces deux villages et dans leurs dépendances à Ferdoua et à Siliana où elles ont expressément demandé leur regroupement.

Elles disposent dans ces villages d'une poste et d'une école.
En 1900, M. Stéphanopoli dirige l'école mixte franco-arabe de Grarem.
Leurs enfants apprennent le français. Au contact des jeunes des douars : Guettara, Ouled-Yahia, Hamala, Siliana, Ben-Haroun et Sidi-Abdel-Malek, ils parlent couramment l'arabe.
Inversement les petits musulmans récitent poésies et tables de multiplication avec l'accent corse.

En 1900, les villages de Sidi-Mérouan, Grarem et Siliana, abritent des familles nombreuses.
Familles dont la solidarité se manifeste de façon très efficace dès que l'une d'entre elles est dans le malheur.
Les hommes, exposés à la dureté des conditions d'existence, meurent en laissant des veuves en charge de nombreux enfants.
En cas de décès des deux parents, un frère ou une sœur, déjà chargés de famille, élèvent les orphelins.

En 1914, les familles grecques de Sidi-Mérouan, Grarem et Ferdoua ne sont plus tout à fait corses, même si elles maintiennent des liens avec ceux qui sont restés sur l'île. Elles restent toujours très attachées à leur culte orthodoxe de rite byzantin.
Après la guerre de 1914-1918, de nombreux noms grecs sont gravés sur les monuments aux Morts des villes et villages d'Algérie.

Commune de plein exercice

Le village deviendra une commune de plein exercice sous le code postal 93119 et au recencement de 1958 comptera 17527 habitants.

Recherches généalogiques

Liens externes