« LEGION ETRANGERE CAMPAGNES ESPAGNE 1831-1835 » : différence entre les versions

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Les navires transportant la Légion sont : le « Nestor », le « Triton », le « Duquesne », le « Ville de Marseille », la frégate « Agathe », les corvettes de charges « Durance », « Rhône », « Lamproie », « Finistère » et « Fortune », et le brick la « Ménagère ».
Les navires transportant la Légion sont : le « Nestor », le « Triton », le « Duquesne », le « Ville de Marseille », la frégate « Agathe », les corvettes de charges « Durance », « Rhône », « Lamproie », « Finistère » et « Fortune », et le brick la « Ménagère ».
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MERCENAIRES DE GRE OU DE FORCE


L'ESPAGNE

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30 juillet 1835 , la légion saluait ses morts sur le sol africain. L'Espagne lave son linge sale. Une histoire de famille qui cause le soulèvement du nord du pays ! La reine Isabelle II, face à son oncle Don Carlos.

Les légionnaires dans une guerre civile et de maquis. La Catalogne, L'Aragon, les Carlistes et l'hiver et , toujours , le nombre! 6000 Carlistes contre 1000 Légionnaires.

La Légion reste maître du terrain. Les derniers combats se déroulent à Pampelune, et c'est là, où la nouvelle, arrive aux oreilles des légionnaires, comme un coup de massue!
LICENCIEMENT DE LA LEGION

Le bilan fut de 28 Officiers tués et 109 légionnaires blessés Sur plus de 3500 légionnaires, 500 à peine repassent la frontière.

Le chômage les attend, de retour chez eux... ............La 1ère Légion n'est plus..........

Moins de 6 mois après, le gouvernement de Louis Philippe avait créé LA SECONDE LEGION ETRANGERE

Les nouveaux engagés du continent rejoignent leurs frères d'armes en Afrique. Malgré le courage et la force de vaincre qui habitent ces hommes venant de toutes parts de la planète.

Face aux nombre des troupes d'Abd el-Kader, la Légion ne peut empêcher la dissidence et la résistance d'Abd el-Kader.
La prise de Constantine fut un échec.

ESPAGNE (Campagne d’), : C’est à Paris qu’a lieu le 28 janv. 1835, la signature par la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne et le Portugal, de la convention par laquelle la Légion étrangère, en activité dans les possessions françaises d’Afrique, est autorisée par le Roi à passer au service de l’Espagne. Ce traité est destiné à soutenir la Reine Marie-Christine, qu’une querelle de succession oppose à Don Carlos depuis la mort de son mari, Ferdinand VII, en 1833.

L’Angleterre doit fournir une légion de 12.000 hommes, infanterie, cavalerie, organisée et commandée par sir Lacy Evans, colonel honoraire et membre de la chambre des communes ; le Portugal, une division de 6.000 hommes d’élite ; et la France, la Légion étrangère forte de six bataillons. Le commissaire, lieutenant-colonel Antonio Maria Del Valle et le commissaire, chef d’escadrons de la Rue, aide de camp du ministre de la guerre, reçoivent respectivement des ministères espagnols et français l’ordre de se concerter sur tous les détails de la cession.

Après un refus préalable des légionnaires à participer à cette campagne et suite à la menace par la France décrétant que la carrière des opposants serait brisée et leurs anciens services rendus seraient perdus, au total, 123 officiers et 4021 sous-officiers et légionnaires passent au service de l’Espagne pour soutenir sur son trône Isabelle II contre son oncle, Don Carlos. Le commandant Keber préfère quitter l’armée et entraîne avec lui 11 officiers. Le 9 août, Del Valle informe le gouvernement en ces termes : « Les six bataillons de Légion étrangère avec leur équipement, matériel et armement, ont fait route vers l’Espagne sur onze vaisseaux de guerre. La France a rempli les diverses obligations imposées par la convention. »

Ne manquent que 900 hommes en provenance du dépôt de Toulon ainsi que 256 légionnaires retenus pour diverses raisons et qui rejoindront plus tard. Après une quarantaine de huit jours dans le port de Palma aux iles Baléares, pour cause de choléra décelé sur le port d’Alger, la Légion débarque à Tarragone, au matin du 19 août, sous les ordres du colonel Bernelle, nommé maréchal de camp, le 12 août par une dépêche du ministre espagnol de la guerre. Le colonel Conrad assure alors le commandement des troupes. Une nouvelle organisation devient nécessaire. Afin de fortifier les six bataillons qui désormais vont opérer ensemble, ils sont reconstitués en 48 compagnies. Après les nombreuses promotions demandées par le chef de corps, les ordres de bataille sont transformés et chacun prend sa nouvelle place. Cantonnée près de Pampelune, la Légion prend part à diverses opérations vers Puente la Reyna, Larraga et Oteyza. Les 16 et 17 janv. 1936, elle affronte les carlistes, à Arlaban près de Vittoria en Navarre. Aux applaudissements de l’armée royale, le général Cordova, général en chef donne la Légion en exemple à ses soldats. Il nomme le général Bernelle grand croix de San Ferdinand sur le champ de bataille. Le chef d’état-major, le commandant Horain, les capitaines Renault et Feyer, reçoivent la croix de chevaliers du même ordre. Le 7 mars, la 5e compagnie du 1er bataillon surprise par les Carlistes, est dégagée par les voltigeurs du capitaine Renaud, futur général. Le 18 mars, une grand-garde de 20 légionnaires lutte à l'arme blanche à Monte Bosko contre 150 Carlistes. Le 24 avr. 1836, le 4e bataillon est attaqué près de Pampelune par 150 cavaliers et de l’infanterie carliste. La compagnie de voltigeurs engage avec la cavalerie un combat au corps à corps. 200 Carlistes restent sur le champ de bataille, 40 sont pris les armes à la main et sont fusillés. Le sergent Bercet isolé et surpris par les cavaliers ennemis refuse de se rendre et reçoit 27 blessures. La Légion se bat ensuite à Terapegui, le 26 avr., à Zubiri, le 1er août 1936, où les légionnaires rejettent 16 bataillons carlistes sur les pics inaccessibles situés derrière Saigos. Fatigué, malade, controversé, impuissant à faire admettre ses justes revendications par le gouvernement de la Reine, Bernelle demande alors sa relève et rentre en France le 16 août 1836.

Le lieutenant-colonel Lebeau nommé maréchal de camp, par la régente, lui succède pour un court intermède, puis laisse la place au colonel Conrad. Le 17 août, à Lanz, sous le commandement du général Lebeau, la légion chasse les Carlistes. Le 20 mars 1837, la 6e compagnie du capitaine Habisch se défend à Larrainzara pendant 2 h contre forces dix fois supérieures. Le lieutenant Sokaski et 7 légionnaires trouvent la mort. Le 26 avr. 1937, la Légion prend part à la prise d’Arlaban. Elle s’illustre également à Arronitz et à Villatuerta. Le 2 juin 1837, à Berbejual, près de Barbastro, les colonnes carlistes tombent sur le flanc de l’armée de la Reine ; quatre compagnies de Légion et un régiment espagnol de la Garde se trouvent isolés. Les hasards du combat opposent violemment la légion étrangère carliste à la Légion étrangère de la Reine. Le colonel Conrad trouve la mort à la tête de ses troupes. Le capitaine Bazaine soustrait le corps à l’ennemi et prend le commandement des débris de la « division auxiliaire française » qui accuse de lourdes pertes.

Les légionnaires ne sont plus en mesure, tout au moins pour l’infanterie, de reprendre le combat. Les survivants sont acheminés sur la ville de Jaca dans la province d’Aragon puis cantonnée dans Pampelune, sans vivres et sans solde. La Légion attend son licenciement. En revanche, la batterie d’artillerie de la Légion et les 3 escadrons de lanciers polonais détachés auprès du général Espartero, continuent de combattre contre les carlistes. Ils prendront part à la bataille de Penacerrada, où les artilleurs de la Légion, commandés par le lieutenant-colonel Rousset, seront cités à l’ordre de l’armée. La solde impayée, les vivres faisant souvent défaut, l’habillement non renouvelé, la dette espagnole pour la solde du personnel, le matériel et l’armement s’élève à 612.727,42 francs. Le 8 déc. 1838, la Reine décrète la dissolution de la Légion étrangère.

Alors, les 63 officiers, les 159 sous-officiers et militaires du rang survivants traverseront les Pyrénées et arriveront à Pau le 10 janv. 1839, terminant ainsi l’épopée de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’ancienne Légion étrangère ». En effet, le 16 déc. 1835, le roi Louis-Philippe avait ordonné la formation d’une nouvelle Légion étrangère destinée à servir en Algérie. Sur 4.100 hommes cédés à l’Espagne, il n’en reste que 500. 23 officiers sont tués et 109 blessés. En parlant de la Légion, les Espagnols parlent de « régiment algérien » et les légionnaires seront appelés « Argelinos » (Algériens)

À Tarapegui, 1.000 légionnaires résistent victorieusement à 5.000 carlistes Alors que l’Angleterre, faisant montre d’un bel esprit commercial, « afferme » le recrutement du régiment qu’elle s’est engagée à fournir. Le Portugal propose une division de 6.000 hommes que l’on verra peu sur le terrain

Les navires transportant la Légion sont : le « Nestor », le « Triton », le « Duquesne », le « Ville de Marseille », la frégate « Agathe », les corvettes de charges « Durance », « Rhône », « Lamproie », « Finistère » et « Fortune », et le brick la « Ménagère ». Txt CRY