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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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[[Catégorie:Armées]]
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'''Les Traditions à la Légion étrangère'''
<center>'''Les Traditions à la Légion étrangère'''</center>
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[[Image:Képi.jpg|thumb|right|<center>Képi Légion Etrangère</center>]]


Sans vouloir troubler l'avancement de ce travail, je suggère que cette page soit
==Les Traditions à la Légion étrangère==
une page d'orientation, comme toutes les pages princiales sur une rubrique
Je suggère donc le plan suivant qui pourra bien entendu être modifié ou détruit il
s'agit d'une suggestion


==Les Traditions à la Légion étrangère==
 
La Légion puise dans son esprit de corps une partie de la force qu’elle ne saurait tirer de sources plus classiques, telles que le patriotisme. C’est ce qu’exprime la devise de la Légion '''Legio patria nostra'''.<br>
Les traditions contribuent à donner toute sa puissance et sa vivacité à un esprit de corps qui repose sur quatre piliers qui sont l’essence même de l’éthique légionnaire:
 
::Le caractère sacré de la mission
::La rigueur dans l’exécution
::La solidarité
::Le culte du souvenir


===Les spécificités de cette arme===
===Les spécificités de cette arme===
repose sur les trois caractéristiques suivantes :
::La Légion étrangère est une formation combattante, composée d'étrangers sous commandement français. Le légionnaire s'engage au titre de la Légion étrangère et non au titre d'un régiment ou d'une spécialité. La Légion l'affecte dans l'un ou l'autre de ses régiments en fonction de ses besoins.
::Le légionnaire est un volontaire servant sous contrat. Cette mesure vaut également pour les sous-officiers. Tous les sous-officiers de la Légion étrangère commencent leur carrière comme simples légionnaires. Le contrat initial est de cinq ans. Le renouvellement des contrats, pour des périodes de six mois, un an, deux ans ou trois ans, est soumis à l'agrément du général commandant la Légion étrangère. Dix pour cent des officiers de la Légion sont issus du corps des sous officiers
::Le candidat peut être engagé sur simple déclaration d'identité. Par cette disposition, la Légion offre une "deuxième chance" à ceux qui veulent tourner une page et qui ont la volonté de prendre un nouveau départ dans la vie. Cette disposition autorise également un candidat français à postuler pour la Légion. Cela ne veut pas dire que nous ne savons pas qui est le candidat au moment de son engagement, son passé est minutieusement fouillé et ses documents d’identité ou de passeport  sont en règle lors de sa présentation.…
====Légionnaire => Sapeur ?====
====Légionnaire => Sapeur ?====
Non, bien sûr. Un sapeur est un militaire de l'Arme du Génie.
La légion fournit des régiments d'infanterie, R.E.I (Régiment étranger d'Infanterie) et de cavalerie, R.E.C. (Régiment étranger de Cavalerie) mais aussi des régiments du Génie R.E.G. (régiment étranger du Génie).
Les légionnaires sont donc fantassins (infanterie), cavaliers, sapeurs voire parachutistes suivant le régiment dans lequel ils servent.
==Les fêtes==
Deux fêtes ont un éclat particulier à la Légion Camerone, fête de la tradition légionnaire et "Noël", fête de la famille légionnaire.
D’autres fêtes ponctuent ensuite l’année légionnaire, le jour de l’an, la fête des rois et les fêtes régimentaires
====Le chant====
Il faut souligner l’importance du chant à la Légion. Les paroles de ces chants sont souvent le reflet exact de la mentalité et de la philosophie du légionnaire. Au bivouac ou en marchant, les chanter est un facteur de cohésion.
====La musique====
La musique de la Légion étrangère compte une soixantaine d’exécutants. Sa réputation dépasse largement les frontières et elle se produit régulièrement à l’étranger. Elle se distingue des autres musiques de l'armée Française par ses fifres, son chapeau Chinois, par un port du tambour particulier et par une cadence de 88 pas à la minute.
====Le pas cadencé de la LEGION====
====Le pas cadencé de la LEGION====
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[[LEGION ETRANGERE TRADITIONS PAS CADENCE | Précisions sur le pas cadencé]]
[[LEGION ETRANGERE TRADITIONS PAS CADENCE | Précisions sur le pas cadencé]]


====Le KEPI BLANC Origines====
KEPI BLANC : Coiffure spécifique de la Légion et symbole de ses vertus, il trouve son origine dans le couvre képi kaki, qui blanchit sous l’action des lavages répétés et du soleil. Le képi blanc est porté officiellement pour la première fois le 14 juil. 1939 à Paris. À cette date, dès le passage en compagnie de passage, les futurs légionnaires sont coiffés du bonnet de police. Ils ne sont dotés du képi qu’à la fin de leur instruction de base.


====Le KEPI BLANC Origines====
Son port sera étendu à tous les régiments à la fin de la guerre. Il est porté que par les militaires du rang, les sous-officiers et les officiers portent le képi noir frappé de la grenade à sept flammes.  
KEPI BLANC : Coiffure spécifique de la Légion et symbole de ses vertus, il trouve son origine dans le couvre képi kaki, qui blanchit sous l’action des lavages répétés et du soleil. Le képi blanc est porté officiellement pour la première fois le 14 juil. 1939 à Paris. À cette date, dès le passage en compagnie de passage, les futurs légionnaires sont coiffés du bonnet de police. Ils ne sont dotés du képi qu’à la fin de leur instruction de base.  


Aujourd’hui, le légionnaire est doté du béret vert. Arboré par les anciens avec ostentation, le képi, synonyme d’intégration à la communauté légionnaire, convoité par les engagés volontaires, est remis au cours d’une cérémonie solennelle. Lorsqu’un légionnaire est sanctionné par une punition passible des locaux d’arrêts ou de la section de discipline, le képi n’est plus porté et, plus que l’inconfort de la cellule, la privation de cette marque est une seconde punition. Le temps passant le « Képi blanc » s’identifie au légionnaire. Txt CRY
Aujourd’hui, le légionnaire est doté du béret vert. Arboré par les anciens avec ostentation, le képi, synonyme d’intégration à la communauté légionnaire, convoité par les engagés volontaires, est remis au cours d’une cérémonie solennelle. Lorsqu’un légionnaire est sanctionné par une punition passible des locaux d’arrêts ou de la section de discipline, le képi n’est plus porté et, plus que l’inconfort de la cellule, la privation de cette marque est une seconde punition. Le temps passant le « Képi blanc » s’identifie au légionnaire. Txt CRY


===Les Dates Souvenirs===
====Les plis Légion====
====CAMERONE====
Les légionnaires portent sur leurs chemises et chemisettes de tenue de sortie une série de plis, à l’ordonnancement parfaitement codifié, qui donne à ces effets une élégance particulière. Pour les cadres chargés de l’instruction, apprendre aux jeunes légionnaires à faire correctement les plis de leurs chemises est un moyen simple, de leur expliquer ce que travail bien fait veut dire et de leur en donner le goût.
30 avril 1863


====INDOCHINE====
etc..


et d'autres points qui viendront au fur et à mesure
====Les chevrons d'ancienneté====
Ils sont portés sous l'écusson de la manche gauche pour les sous-officiers et légionnaires ayant doublé le cap du premier contrat. Depuis 1929, seule la Légion a conservé cette tradition. Un, deux, trois chevrons correspondent à cinq, dix ou quinze ans de service effectué. Pour les hommes du rang ils sont verts et pour les sous-officiers dorés ou argentés chez les cavaliers.


fin de la suggestion
====La ceinture bleue====
A l’origine, c’était un accessoire destiné à protéger le personnel servant outre-mer des affections intestinales et elle se portait sous les vêtements (long. 4,20 m, larg. 0,40 m). Peu à peu, elle fut portée sur la veste ou sur la capote. La couleur bleue fut retenue et devint le signe distinctif de la Légion


====La cravate verte====
Elle fut adoptée après la découverte d’un important stock venant des Chantiers de jeunesse par le Régiment de Marche de la Légion étrangère. Elle devint réglementaire en 1946.


''' Camerone'''
Les chaussettes de la tenue de sortie sont également vertes. Les camarades de la « régulière » appellent affectueusement leurs homologues de la Légion, les « chloropodes » (pieds verts).
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Il est à la Légion, une des traditions qui se doit d'être respectée
par les Légionnaires, sous-officiers, officiers, Anciens.
Unique à tous les régiments sans distinction,
présente, dans toutes les Associations d'anciens légionnaires.
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C'est vers la fin de la "grande guerre" que les légionnaires ont ouvert la célébration de ce fait héroïque de 1863.


1931, année de la commémoration du monument aux morts de Sidi bel-Abbès, n'a fait qu'amplifier le mouvement et depuis, chaque année, le 30 avril, en France et à l'étranger, dans tous les régiments de la Légion étrangère, dans toutes les amicales des anciens, képis blancs, képis noirs et bérets verts fêtent Camerone.
====Le béret vert====
Initialement, cette coiffure n’était portée que par les légionnaires des bataillons étrangers de parachutistes. Son apparition ne date donc que de la Guerre d’Indochine. C’est à partir de la Guerre d’Algérie, que son usage fut généralisé à l’ensemble de la Légion.


Mais pourquoi "Camerone"? qu'est-ce que Camerone?
====Les épaulettes de traditions====
Les épaulettes portées sur la tenue de parade ont pris leur allure définitive, à corps vert et tournantes rouges, dès 1868. Ces couleurs vertes et rouges ont été héritées des Suisses de la 2ème Légion de 1835. On les retrouve également sur les fanions des unités élémentaires. Le port des épaulettes de tradition a été interrompu par périodes et l’usage en a été définitivement rétabli en 1946.


L'ethtymologie du nom vient de "Camaron", petite localité du Mexique.
====La grenade à sept flammes====
Que se passa t'il exactement ce 30 avril 1863? découvrez-le en lisant "le récit de Camerone"
La grenade à sept flammes est un symbole largement utilisé. On la retrouve aussi bien comme décoration des quartiers, sur le fanion des compagnies et des escadrons, que sur les épaulettes de tenue de sortie ou sur les insignes de béret. Elle a été officialisée à la Légion en 1874 et a pris progressivement son allure actuelle avec ses sept flammes dont deux en retour et la bombe évidée (ornement réservé à certaines unités d'élite).<br>
qui chaque année est lu, à voix haute devant l'assistance représentée pour la commémoration.
Sur les insignes de béret, le corps de la bombe porte le numéro du régiment.<br>
Sur les épaulettes, la grenade est surmontée des trois chevrons verts distinctifs de la Légion (les trois chevrons sont portés par les unités qui, comme la Légion étrangère, appartenaient à l'ancienne armée d'Afrique).


"L'armée française assiégeait Puebla
==Les Dates Souvenirs==
====CAMERONE====
30 avril 1863 - [[LEGION ETRANGERE TRADITIONS CAMERONE | Précisions sur CAMERONE]]


La Légion avait pour mission d'assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu'un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant  du convoi, une compagnie. La 3ème compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n'avait pas d'officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.
L’anniversaire du combat du 30 avril 1863 est célébré d’une manière grandiose partout où se trouvent des légionnaires. Au cours d’une prise d’armes solennelle, le récit du combat de Camerone est lu à haute voix.<br>
Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s'arrête à Palo Verde  pour faire le café. A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l'ennemi des premières pertes sévères.
A Aubagne, la maison mère, la main articulée en bois du capitaine Danjou, retrouvée sur les lieux du combat, est présentée devant les troupes.
Arrivé à la hauteur de l'auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de trois mètres de haut, il décide de s'y retrancher, pour fixer l'ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.
Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait  repondre: "Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas". Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fait prêté à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu'a 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains: Huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.
A midi, le capitaine Danjou est tué d'une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d'une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussi à mettre le feu à l'auberge.


Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. A ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils n'arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet; celui-ci la repousse avec mépris.
====INDOCHINE====
L'assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : Le caporal Maine, le légionnaire Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au  mur, ils font face. A un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauvent. Il leur crie : "Rendez-vous"!
etc..
"Nous nous rendrons si  vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes.


"On ne refuse rien à des hommes comme vous"! répond l'officier. Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant.  Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.
et d'autres points qui viendront au fur et à mesure
L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris.


En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat. Il porte l'inscription :
fin de la suggestion


ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE
[[Catégorie:Armées]]
OPPOSÉS A TOUTE UNE ARMÉE
SA MASSE LES ÉCRASA
LA VIE PLUTOT QUE LE COURAGE
ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS
LE 30 AVRIL 1863
A LEUR MEMOIRE LA PATRIE ELEVA CE MONUMENT
 
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles presentent les armes."

Dernière version du 24 avril 2016 à 12:23

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Les Traditions à la Légion étrangère

Képi Légion Etrangère

Les Traditions à la Légion étrangère

La Légion puise dans son esprit de corps une partie de la force qu’elle ne saurait tirer de sources plus classiques, telles que le patriotisme. C’est ce qu’exprime la devise de la Légion Legio patria nostra.
Les traditions contribuent à donner toute sa puissance et sa vivacité à un esprit de corps qui repose sur quatre piliers qui sont l’essence même de l’éthique légionnaire:

Le caractère sacré de la mission
La rigueur dans l’exécution
La solidarité
Le culte du souvenir

Les spécificités de cette arme

repose sur les trois caractéristiques suivantes :

La Légion étrangère est une formation combattante, composée d'étrangers sous commandement français. Le légionnaire s'engage au titre de la Légion étrangère et non au titre d'un régiment ou d'une spécialité. La Légion l'affecte dans l'un ou l'autre de ses régiments en fonction de ses besoins.
Le légionnaire est un volontaire servant sous contrat. Cette mesure vaut également pour les sous-officiers. Tous les sous-officiers de la Légion étrangère commencent leur carrière comme simples légionnaires. Le contrat initial est de cinq ans. Le renouvellement des contrats, pour des périodes de six mois, un an, deux ans ou trois ans, est soumis à l'agrément du général commandant la Légion étrangère. Dix pour cent des officiers de la Légion sont issus du corps des sous officiers
Le candidat peut être engagé sur simple déclaration d'identité. Par cette disposition, la Légion offre une "deuxième chance" à ceux qui veulent tourner une page et qui ont la volonté de prendre un nouveau départ dans la vie. Cette disposition autorise également un candidat français à postuler pour la Légion. Cela ne veut pas dire que nous ne savons pas qui est le candidat au moment de son engagement, son passé est minutieusement fouillé et ses documents d’identité ou de passeport sont en règle lors de sa présentation.…


Légionnaire => Sapeur ?

Non, bien sûr. Un sapeur est un militaire de l'Arme du Génie.

La légion fournit des régiments d'infanterie, R.E.I (Régiment étranger d'Infanterie) et de cavalerie, R.E.C. (Régiment étranger de Cavalerie) mais aussi des régiments du Génie R.E.G. (régiment étranger du Génie).

Les légionnaires sont donc fantassins (infanterie), cavaliers, sapeurs voire parachutistes suivant le régiment dans lequel ils servent.

Les fêtes

Deux fêtes ont un éclat particulier à la Légion Camerone, fête de la tradition légionnaire et "Noël", fête de la famille légionnaire.

D’autres fêtes ponctuent ensuite l’année légionnaire, le jour de l’an, la fête des rois et les fêtes régimentaires

Le chant

Il faut souligner l’importance du chant à la Légion. Les paroles de ces chants sont souvent le reflet exact de la mentalité et de la philosophie du légionnaire. Au bivouac ou en marchant, les chanter est un facteur de cohésion.

La musique

La musique de la Légion étrangère compte une soixantaine d’exécutants. Sa réputation dépasse largement les frontières et elle se produit régulièrement à l’étranger. Elle se distingue des autres musiques de l'armée Française par ses fifres, son chapeau Chinois, par un port du tambour particulier et par une cadence de 88 pas à la minute.

Le pas cadencé de la LEGION

Marche d'Austerlitz

camerone05.jpg

Précisions sur le pas cadencé

Le KEPI BLANC Origines

KEPI BLANC : Coiffure spécifique de la Légion et symbole de ses vertus, il trouve son origine dans le couvre képi kaki, qui blanchit sous l’action des lavages répétés et du soleil. Le képi blanc est porté officiellement pour la première fois le 14 juil. 1939 à Paris. À cette date, dès le passage en compagnie de passage, les futurs légionnaires sont coiffés du bonnet de police. Ils ne sont dotés du képi qu’à la fin de leur instruction de base.

Son port sera étendu à tous les régiments à la fin de la guerre. Il est porté que par les militaires du rang, les sous-officiers et les officiers portent le képi noir frappé de la grenade à sept flammes.

Aujourd’hui, le légionnaire est doté du béret vert. Arboré par les anciens avec ostentation, le képi, synonyme d’intégration à la communauté légionnaire, convoité par les engagés volontaires, est remis au cours d’une cérémonie solennelle. Lorsqu’un légionnaire est sanctionné par une punition passible des locaux d’arrêts ou de la section de discipline, le képi n’est plus porté et, plus que l’inconfort de la cellule, la privation de cette marque est une seconde punition. Le temps passant le « Képi blanc » s’identifie au légionnaire. Txt CRY

Les plis Légion

Les légionnaires portent sur leurs chemises et chemisettes de tenue de sortie une série de plis, à l’ordonnancement parfaitement codifié, qui donne à ces effets une élégance particulière. Pour les cadres chargés de l’instruction, apprendre aux jeunes légionnaires à faire correctement les plis de leurs chemises est un moyen simple, de leur expliquer ce que travail bien fait veut dire et de leur en donner le goût.


Les chevrons d'ancienneté

Ils sont portés sous l'écusson de la manche gauche pour les sous-officiers et légionnaires ayant doublé le cap du premier contrat. Depuis 1929, seule la Légion a conservé cette tradition. Un, deux, trois chevrons correspondent à cinq, dix ou quinze ans de service effectué. Pour les hommes du rang ils sont verts et pour les sous-officiers dorés ou argentés chez les cavaliers.

La ceinture bleue

A l’origine, c’était un accessoire destiné à protéger le personnel servant outre-mer des affections intestinales et elle se portait sous les vêtements (long. 4,20 m, larg. 0,40 m). Peu à peu, elle fut portée sur la veste ou sur la capote. La couleur bleue fut retenue et devint le signe distinctif de la Légion

La cravate verte

Elle fut adoptée après la découverte d’un important stock venant des Chantiers de jeunesse par le Régiment de Marche de la Légion étrangère. Elle devint réglementaire en 1946.

Les chaussettes de la tenue de sortie sont également vertes. Les camarades de la « régulière » appellent affectueusement leurs homologues de la Légion, les « chloropodes » (pieds verts).

Le béret vert

Initialement, cette coiffure n’était portée que par les légionnaires des bataillons étrangers de parachutistes. Son apparition ne date donc que de la Guerre d’Indochine. C’est à partir de la Guerre d’Algérie, que son usage fut généralisé à l’ensemble de la Légion.

Les épaulettes de traditions

Les épaulettes portées sur la tenue de parade ont pris leur allure définitive, à corps vert et tournantes rouges, dès 1868. Ces couleurs vertes et rouges ont été héritées des Suisses de la 2ème Légion de 1835. On les retrouve également sur les fanions des unités élémentaires. Le port des épaulettes de tradition a été interrompu par périodes et l’usage en a été définitivement rétabli en 1946.

La grenade à sept flammes

La grenade à sept flammes est un symbole largement utilisé. On la retrouve aussi bien comme décoration des quartiers, sur le fanion des compagnies et des escadrons, que sur les épaulettes de tenue de sortie ou sur les insignes de béret. Elle a été officialisée à la Légion en 1874 et a pris progressivement son allure actuelle avec ses sept flammes dont deux en retour et la bombe évidée (ornement réservé à certaines unités d'élite).
Sur les insignes de béret, le corps de la bombe porte le numéro du régiment.
Sur les épaulettes, la grenade est surmontée des trois chevrons verts distinctifs de la Légion (les trois chevrons sont portés par les unités qui, comme la Légion étrangère, appartenaient à l'ancienne armée d'Afrique).

Les Dates Souvenirs

CAMERONE

30 avril 1863 - Précisions sur CAMERONE

L’anniversaire du combat du 30 avril 1863 est célébré d’une manière grandiose partout où se trouvent des légionnaires. Au cours d’une prise d’armes solennelle, le récit du combat de Camerone est lu à haute voix.
A Aubagne, la maison mère, la main articulée en bois du capitaine Danjou, retrouvée sur les lieux du combat, est présentée devant les troupes.

INDOCHINE

etc..

et d'autres points qui viendront au fur et à mesure

fin de la suggestion