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== LES EGLISES D'ALGER  ==
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== Le port  ==
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<center>'''Evolution du port d'Alger - 1945'''</center>
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<center>'''LES EGLISES D'ALGER'''<br>
<center>'''ALGER TROISIEME PORT DE FRANCE'''</center>
''Saint Eugène'' {{URL}}h/av/alger/st-eugene.jpg<br>''Eglise Maillot'' {{URL}}h/av/alger/eglise-maillot.jpg<br>''Staoueli'' {{URL}}h/av/alger/st-aoueli.jpg<br>''Notre dame des Victoires'' {{URL}}h/av/alger/nd-victoires.jpg<br>''Sainte Marcienne'' {{URL}}h/av/alger/ste-marcienne.jpg<br>''Saint Augustin'' {{URL}}h/av/alger/st-augustin.jpg<br>
En un siècle, le port d'Alger est passé de 3 ha 50 à 185 ha.
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Alger est principalement un port de commerce, spécialisé dans l'expédition des ressources locales&nbsp;: vins, fruits, légumes. Port spécialisé à l'exportation, il comporte des chaix de stockage des vins, de 226.854 hectolitres, reliés aux quais par pipeline.
 
En 1954, les exportations se montaient à 1.413.240 tonnes. Les vins figurent pour 506.301 tonnes, les fruits et légumes pour 309.889 t., les minerais pour 292.614 t. Ces trois postes représentent 77&nbsp;% des exportations qui comportent encore l'alfa, le liège, le crin végétal, l'huile d'olive et des céréales.
 
Les importations, tout au contraire, sont très variées&nbsp;; elles atteignent, pour la même période, 931.227 tonnes, non compris les hydrocarbures et les charbons. Elles progressent d'une année sur l'autre, avec une assez grande régularité qui correspond assez bien au développement économique et démographique du territoire.  
 
Bien que la recherche d'hydrocarbures soit activement poussée sur toute l'étendue de l'Algérie et notamment au Sahara, le gisement de l'Oued Guetterini situé à 150 km. au sud-est d'Alger est actuellement le seul en exploitation. Sa production qui s'est élevée à 75.000 tonnes en 1954 est raffinée en totalité dans le complexe de l'étang de Berre. L'Algérie doit donc, pour l'instant, faire venir de l'extérieur presque tout le combustible liquide dont elle a besoin. Elle a importé, en 1954, 155.000 tonnes de charbon, dont 9.000 tonnes de soute seulement, (au lieu de 188.000 en 1938), mais par contre, 910.000 tonnes d'hydrocarbures, dont 525.000 de soute.
 
Alger, à égale distance de Gibraltar et de Malte, sensiblement à égale distance de l'Europe du Nord et du Canal de Suez, est en effet, l'objet d'une mouvement traditionnel de navires relâcheurs dont les nationalités sont caractéristiques&nbsp;: Suède: 133; Angleterre: 101; Italie: 94; Norvège: 75; France: 74; Panama: 60; Grèce: 60; Allemagne: 42; Israël: 24; Turquie: 21; Danemark: 20&nbsp;; Finlande: 15; sur 754 navires en 1950.
 
Alger possède aussi une flottille de pêche qui comptait, en 1954, 266 bateaux à moteur et 25 à rames. 66.710 quintaux de poissons ont. été pêchés cette année-là, sans parler de la pêche aux énormes mérous sédentaires et aux poissons bleus migrateurs, pratiquée sportivement dans de multiples ports de banlieue.
 
La capitale est un port important de voyageurs. Le nombre des passagers atteignait 396.236 pour l'année 1954, non compris les passagers en transit. Le trafic de 1938 (255.503) est largement dépassé. Ce résultat est d'autant plus notable que la concurrence de l'aviation a porté, en 1954, sur 314.664 passagers, pour quelques milliers seulement avant guerre. Le nombre des passagers en transit et touristes amenés par les paquebots de croisière s'est élevé à 43.199 en 1954.
 
Alger est ainsi le troisième port de France, avec 19.549.309 tonneaux en 1954, ceci grâce à son port d'escale qui représente 38&nbsp;% de la jauge totale.  
 
<br>''La Documentation Française''  
 
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LES EGLISES D'ALGER

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Eglise Maillot eglise-maillot.jpg
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Le port


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Evolution du port d'Alger - 1945


ALGER TROISIEME PORT DE FRANCE

En un siècle, le port d'Alger est passé de 3 ha 50 à 185 ha.

Alger est principalement un port de commerce, spécialisé dans l'expédition des ressources locales : vins, fruits, légumes. Port spécialisé à l'exportation, il comporte des chaix de stockage des vins, de 226.854 hectolitres, reliés aux quais par pipeline.

En 1954, les exportations se montaient à 1.413.240 tonnes. Les vins figurent pour 506.301 tonnes, les fruits et légumes pour 309.889 t., les minerais pour 292.614 t. Ces trois postes représentent 77 % des exportations qui comportent encore l'alfa, le liège, le crin végétal, l'huile d'olive et des céréales.

Les importations, tout au contraire, sont très variées ; elles atteignent, pour la même période, 931.227 tonnes, non compris les hydrocarbures et les charbons. Elles progressent d'une année sur l'autre, avec une assez grande régularité qui correspond assez bien au développement économique et démographique du territoire.

Bien que la recherche d'hydrocarbures soit activement poussée sur toute l'étendue de l'Algérie et notamment au Sahara, le gisement de l'Oued Guetterini situé à 150 km. au sud-est d'Alger est actuellement le seul en exploitation. Sa production qui s'est élevée à 75.000 tonnes en 1954 est raffinée en totalité dans le complexe de l'étang de Berre. L'Algérie doit donc, pour l'instant, faire venir de l'extérieur presque tout le combustible liquide dont elle a besoin. Elle a importé, en 1954, 155.000 tonnes de charbon, dont 9.000 tonnes de soute seulement, (au lieu de 188.000 en 1938), mais par contre, 910.000 tonnes d'hydrocarbures, dont 525.000 de soute.

Alger, à égale distance de Gibraltar et de Malte, sensiblement à égale distance de l'Europe du Nord et du Canal de Suez, est en effet, l'objet d'une mouvement traditionnel de navires relâcheurs dont les nationalités sont caractéristiques : Suède: 133; Angleterre: 101; Italie: 94; Norvège: 75; France: 74; Panama: 60; Grèce: 60; Allemagne: 42; Israël: 24; Turquie: 21; Danemark: 20 ; Finlande: 15; sur 754 navires en 1950.

Alger possède aussi une flottille de pêche qui comptait, en 1954, 266 bateaux à moteur et 25 à rames. 66.710 quintaux de poissons ont. été pêchés cette année-là, sans parler de la pêche aux énormes mérous sédentaires et aux poissons bleus migrateurs, pratiquée sportivement dans de multiples ports de banlieue.

La capitale est un port important de voyageurs. Le nombre des passagers atteignait 396.236 pour l'année 1954, non compris les passagers en transit. Le trafic de 1938 (255.503) est largement dépassé. Ce résultat est d'autant plus notable que la concurrence de l'aviation a porté, en 1954, sur 314.664 passagers, pour quelques milliers seulement avant guerre. Le nombre des passagers en transit et touristes amenés par les paquebots de croisière s'est élevé à 43.199 en 1954.

Alger est ainsi le troisième port de France, avec 19.549.309 tonneaux en 1954, ceci grâce à son port d'escale qui représente 38 % de la jauge totale.


La Documentation Française

N°114 - Juin 1956