READE Thomas

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
Révision datée du 15 janvier 2009 à 17:23 par Marino (discussion | contributions) (a renommé Reade en READE Thomas)


Back.pngRevenir

Thomas READE


Titre : Chevalier

Grade :Colonel


Date de Naissance : 1785

Lieu de Naissance : Congleton (Cheshire)

Pays de Naissance : Grande Bretagne


Date de décès : 29 juillet 1849

Lieu de décès : Tunis

Pays de décès : Tunisie


Présentation :
Personnage réputé peu améne. il obtint la confiance d'Ahmed Bey
Faits marquants :

il démolit le mausolée lybico-punique de Douga pour en extraire l’inscription (actuellement au British Museum)

Dates importantes :

obtient le 26 janvier 1846 d’Ahmed Bey l’abolition de l’esclavage

Contexte :
Fils unique, son père était médecin et sa mère était née Lowe... bien qu'il n'y ait eu aucun lien connu avec Hudson Lowe.
Thomas est devenu orphelin à 12 ans après la mort de sa mère en 1785 et celle de son père en 1794. A 16 ans, il s'enfuit de sa famille au sein de laquelle il avait été gardé depuis le décès de son père et s'engage dans l'armée en 1799.
Il a ainsi été de service dans plusieurs campagnes comme celle de Hollande, d'Egypte, dans la guerre d'Espagne, dans le théâtre méditerranéen (il y rencontrera Hudson Lowe), et même l'Amérique.
En 1815, il se trouvait au staff de Wellington, comme Hudson Lowe, mais Wellington les a tous deux renvoyés juste avant le début de la campagne de Waterloo. Ainsi Reade et Lowe se sont retrouvés en poste en Méditerranée lors de cette campagne. Puis Lowe choisit Reade pour l'accompagner dans la mission de Sainte-Hélène.

Reade arrive à Sainte-Hélène le 14 avril 1816. Il pousse son chef, Hudson Lowe, à appliquer avec plus de rigueur les consignes de Lord Bathurst. Cependant, il entretient avec Bertrand ou Montholon, pour régler les problèmes de la vie pratique à Longwood, des rapports froids mais corrects, car il ne s'emporte pas comme le gouverneur. Il ne rencontre Napoléon que les 17 avril, 27 mai et 4 octobre 1816. Il assiste à l'autopsie du 6 mai 1821 et en fait un récit destiné à son supérieur. Il quitte Sainte-Hélène le 12 juillet 1821.


S’illustre à la tête d’une flottille de canonnières dans la défense des cotes siciliennes assaillies conjointement par les flottes française et napolitaine :

Nommé au grade de deputy adjutant general (lieutenant-colonel ) à Sainte-Hélène sous les ordres d’Hudson Lowe, gouverneur de l’île, pour le seconder en tant que gardien de Napoléon Bonaparte.

En poste après 1821 (mort de Bonaparte) comme consul et agent général de Grande Bretagne à Tunis
Après Sainte-Hélène, il semble que Thomas Reade était mal venu auprès des officiers, compte tenu que la campagne anti-Lowe faisait alors rage notamment à cause des publications du docteur O'Meara. Thomas Reade était aussi impopulaire. Aussi il décide de quitter l'armée en demi-solde et de rentrer à Congleton sa ville natale. Il est toujours resté quelqu'un de très secret et peu communicant. De sa mission à Sainte Hélène, il avait rapporté beaucoup de petits souvenirs qu'il distribua à ses cousins une fois de retour. La légende familiale dit que ces cadeaux venaient de Napoléon lui-même !!! Comme si l'empereur avait entretenu des quelconques rapports amicaux avec le sbire de Hudson Lowe !

En 1824 il s'est marié avec Agnès Clogg de Manchester. Il a ensuite été promu pour un poste de consul général à Tunis.

Toute sa carrière, et celles de ses enfants, se déroule ensuite en Afrique du Nord. Thomas Reade est devenu proche du Bey de Tunis et on lui attribue le fait que l'esclavage a été alors aboli en Tunisie grâce à ses efforts auprès du Bey.

La fin des guerres napoléoniennes suivie par l'Entente cordiale permet aux flottes occidentales de contenir voire réduire l'emprise ottomane en Méditerrannée occidentale et ouvre à Tunis « l'ère des consuls » marquant la fin de l'influence turque et dessinant la colonisation.

Thomas Reade est mort en 1849 et a reçu des funérailles officielles par le Bey de Tunis. Sa tombe se trouve à Tunis mais un mémorial a été placé dans l'église de Congleton en son honneur. Lors de son mandat à Tunis, il a fait envoyer un grand nombre de spécimens archéologiques (Carthage) et zoologiques aux musées de Londres.