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De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Nice est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Nice est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.


LA SAVOIE
 
HISTOIRE D'UN ETAT ALPIN
Des Seigneuries au Comté de Savoie
C'est vers l'an mil que débute véritablement l'histoire de Savoie. En 1032, un seigneur de Maurienne, Humbert aux Blanches Mains, est fait Ccmte de Savoie rattaché au Saint Empire germanique. C'est l'origine de la Maison de Savoie.
La hiérarchie féodale se met en place du XIe au XIV e siècle. Les seigneurs les plus puissants s'imposent comme suzerains.Les autres , devenus leurs vassaux, leur doivent aide et conseil.
Ainsi, du bas en haut de l'échelle, on trouve les chevaliers, les barons, les vicomtes et l'évêque de Genève. Au sommet s'imposent, au XIII e siècle, les comtes de Genève, les barons du Faucigny et les comtes de Savoie.
En 1232, Chambery devient la Capitale de la Savoie.
Par des moyens divers, les comtes de Savoie éliminent leurs rivaux. Ils acquièrent le Faucigny en 1355, le comté de Genève en 1401. Avec Amédée VIII qui régna de 1391 à 1439 et mourut en 1451, la Savoie, érigée en duché par l'empereur en 1416, connut son apogée.
Humbert et ses successeurs fondèrent leur puissance sur le contrôle des cols des Alpes occidentales, mont Cenis, Grand et Petit Saint Bernard et de leur accès. La maitrise des routes alpines valait à son détenteur des péages fructueux et lui permettait de jouer un rôle parfois décisif dans le jeu politique.
Du duché de Savoie à la monarchie sarde (1416-1792)
Après le règne d'Amédée VIII, l'état savoyard connut une longue éclipse due pour partie à la faiblesse de ses successeurs, mais aussi à l'ambition croissante de ses voisins. Les suisses ravagèrent et rançonnèrent le pays de Vaud savoyard (1476). La monarchie française orientait ses ambitions vers l'Italie et le "Portier des Alpes" faisait figure d'obstacle.
En 1526, après des années de lutte, le duc perd Genève. Celle ci, ralliée à Calvin, rejoint la Confédération Helvétique. En 1536, sous prétexte de porter secours à la ville de Genève menacée par le duc Charles de Savoie, les Bernois envahirent le pays de Vaud et le Chablais. La même année, François 1er saisit le premier prétexte pour envahir la Savoie et le Piémont.
Cette première occupation marque la fin du duché médiéval.
C'est Emmanuel-Philibert, dit Tête de Fer, qui restaurera le duché savoyard. Au service de l'empereur Charles Quint, ses grandes victoires de Mûhlberg (1547) et de Saint Quentin (1558) lui permirent de revendiquer l'héritage paternel lors du traité de Cateau-Cambresis en 1559 entre la France et l'Espagne.
La Capitale est transférée en 1562 à Turin. Le poids du Piémont par rapport à la Savoie s'accroit de génération en génération. Avec la Confédération Helvétique et la France, la Savoie a affaire à trop forte partie. Elle perd plusieurs provinces en faveur de ces puissants voisins. Une ultime tentative contre Genève dans la nuit du 11 au 12 septembre 1602 se solde par le cuisant échec de l'"Escalade".
Charles-Emmanuel (1580-1632) et ses successeurs tournèrent alors leurs ambitions sur l'Italie morcelée en poussant leurs avantages jusqu'au Tessin et au lac Majeur. D'une duplicité proverbiale, les ducs de Savoie surent garder les mains libres en Italie, tout en évitant d'affronter la France, l'Espagne et l'Autriche.
La Savoie fut occupée à plusieurs reprises , en 1600 sous le règne d'Henri IVet en 1628 avec Richelieu. C'est le duc Victor-Amédée II qui va entrainer la plus vive tension en mobilisant une coalition anti-française. La Savoie et une partie du Piémont furent occupés ,de 1690 à 1696 et de 1703 à 1713, par les troupes de Louis XIV. Le traité d'Utrecht (1713) rendit à Victo-Amédée ses terres accrues de la Sicile qui sera échangée contre le petit royaume de Sardaigne.
A partir du moment où Victor-Amédée devint roi, l'ensemble de ses Etats fut désigné comme "royaume de Sardaigne", la Savoie et le Piémont constituant les "Etats de Terre Ferme".
D'une Annexion à l'autre (1792-1860)
En septembre 1792, sans combat, les troupes révolutionnaires françaises occupent la Savoie. Une Assemblée des Allobroges, élue par les communes de Savoie, vota l'annexion à la France. L'unanimité du début est troublée par l'introduction de la conscription et la persécution des prêtres. Les paysans se révoltent en avril 1793 dans le Haut-Faucigny et en mai dans la vallée de Thônes, la petite Vendée. Les contre révolutionnaires s'emparent d'Annecy du 21 au 23 août. Les soulèvements sont durement réprimés, l'héroïne de la resistance thônaise, Marguerite Frichelet, est fusillée sur le Paquier d'Annecy.
Dans l'Empire de Napoléon, les savoyards tinrent leur rôle modeste et fournirent leur contingent de conscrits. Cependant, les guerres et la détérioration économique et militaire à partir de 1812, renforcent l'attentisme des notables et la désobeissance des conscrits pauvres incapables de payer un remplaçant.
La chute de Napoléon ramena la dynastie sarde dans ses Etats héréditaires. A partir de 1849, le nouveau roi Victor-Emmanuel II et son ministre Cavour visent une réunification italienne et l'expulsion des autrichiens, maîtres de Milan et Venise. Cavour s'assure l'alliance de Napoléon III. Les victoires franco-sardes de Magenta et Solférino permirent l'éviction des autrichiens de Milan. Les états italiens, protégés par l'Autriche, s'éffondrent et leurs population rallient la maison de Savoie. Victor-Emmanuel est couronné le 17 mai 1861 roi d'Italie.
Devant de tels événements, l'empereur Napoléon III monnaya au mieux son intervention. Il se fit céder par le traité de Turin du 24 mars 1860 Nice et la Savoie. Le suffrage universel ratifie à une écrasante majorité la décision prise à Turin.
 
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Version du 14 juillet 2005 à 15:53

1860

23 janvier
Signature d'un traité de libre-échange avec la Grande-Bretagne.
24 mars
Rattachement par référendum de la Savoie et Nice à la France (traité de Turin entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne).
24 novembre
Décret donnant au Corps législatif et au Sénat le droit d'adresse (réponse des Chambres au discours annuel du Trône).

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La Savoie et la Haute-Savoie sont des départements français, créés en 1860, lors du rattachement du Duché de Savoie à la France.

La Savoie propre était une province du duché de Savoie.

La maison de Savoie est une dynastie européenne originaire de la Savoie. Nice est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.


LA SAVOIE



HISTOIRE D'UN ETAT ALPIN


Des Seigneuries au Comté de Savoie

C'est vers l'an mil que débute véritablement l'histoire de Savoie. En 1032, un seigneur de Maurienne, Humbert aux Blanches Mains, est fait Ccmte de Savoie rattaché au Saint Empire germanique. C'est l'origine de la Maison de Savoie.

La hiérarchie féodale se met en place du XIe au XIV e siècle. Les seigneurs les plus puissants s'imposent comme suzerains.Les autres , devenus leurs vassaux, leur doivent aide et conseil.

Ainsi, du bas en haut de l'échelle, on trouve les chevaliers, les barons, les vicomtes et l'évêque de Genève. Au sommet s'imposent, au XIII e siècle, les comtes de Genève, les barons du Faucigny et les comtes de Savoie.

En 1232, Chambery devient la Capitale de la Savoie.

Par des moyens divers, les comtes de Savoie éliminent leurs rivaux. Ils acquièrent le Faucigny en 1355, le comté de Genève en 1401. Avec Amédée VIII qui régna de 1391 à 1439 et mourut en 1451, la Savoie, érigée en duché par l'empereur en 1416, connut son apogée.

Humbert et ses successeurs fondèrent leur puissance sur le contrôle des cols des Alpes occidentales, mont Cenis, Grand et Petit Saint Bernard et de leur accès. La maitrise des routes alpines valait à son détenteur des péages fructueux et lui permettait de jouer un rôle parfois décisif dans le jeu politique. 


Du duché de Savoie à la monarchie sarde (1416-1792)

Après le règne d'Amédée VIII, l'état savoyard connut une longue éclipse due pour partie à la faiblesse de ses successeurs, mais aussi à l'ambition croissante de ses voisins. Les suisses ravagèrent et rançonnèrent le pays de Vaud savoyard (1476). La monarchie française orientait ses ambitions vers l'Italie et le "Portier des Alpes" faisait figure d'obstacle. 

En 1526, après des années de lutte, le duc perd Genève. Celle ci, ralliée à Calvin, rejoint la Confédération Helvétique. En 1536, sous prétexte de porter secours à la ville de Genève menacée par le duc Charles de Savoie, les Bernois envahirent le pays de Vaud et le Chablais. La même année, François 1er saisit le premier prétexte pour envahir la Savoie et le Piémont.

Cette première occupation marque la fin du duché médiéval.

C'est Emmanuel-Philibert, dit Tête de Fer, qui restaurera le duché savoyard. Au service de l'empereur Charles Quint, ses grandes victoires de Mûhlberg (1547) et de Saint Quentin (1558) lui permirent de revendiquer l'héritage paternel lors du traité de Cateau-Cambresis en 1559 entre la France et l'Espagne.

La Capitale est transférée en 1562 à Turin. Le poids du Piémont par rapport à la Savoie s'accroit de génération en génération. Avec la Confédération Helvétique et la France, la Savoie a affaire à trop forte partie. Elle perd plusieurs provinces en faveur de ces puissants voisins. Une ultime tentative contre Genève dans la nuit du 11 au 12 septembre 1602 se solde par le cuisant échec de l'"Escalade".

Charles-Emmanuel (1580-1632) et ses successeurs tournèrent alors leurs ambitions sur l'Italie morcelée en poussant leurs avantages jusqu'au Tessin et au lac Majeur. D'une duplicité proverbiale, les ducs de Savoie surent garder les mains libres en Italie, tout en évitant d'affronter la France, l'Espagne et l'Autriche.

La Savoie fut occupée à plusieurs reprises , en 1600 sous le règne d'Henri IVet en 1628 avec Richelieu. C'est le duc Victor-Amédée II qui va entrainer la plus vive tension en mobilisant une coalition anti-française. La Savoie et une partie du Piémont furent occupés ,de 1690 à 1696 et de 1703 à 1713, par les troupes de Louis XIV. Le traité d'Utrecht (1713) rendit à Victo-Amédée ses terres accrues de la Sicile qui sera échangée contre le petit royaume de Sardaigne.

A partir du moment où Victor-Amédée devint roi, l'ensemble de ses Etats fut désigné comme "royaume de Sardaigne", la Savoie et le Piémont constituant les "Etats de Terre Ferme".


D'une Annexion à l'autre (1792-1860)

En septembre 1792, sans combat, les troupes révolutionnaires françaises occupent la Savoie. Une Assemblée des Allobroges, élue par les communes de Savoie, vota l'annexion à la France. L'unanimité du début est troublée par l'introduction de la conscription et la persécution des prêtres. Les paysans se révoltent en avril 1793 dans le Haut-Faucigny et en mai dans la vallée de Thônes, la petite Vendée. Les contre révolutionnaires s'emparent d'Annecy du 21 au 23 août. Les soulèvements sont durement réprimés, l'héroïne de la resistance thônaise, Marguerite Frichelet, est fusillée sur le Paquier d'Annecy.

Dans l'Empire de Napoléon, les savoyards tinrent leur rôle modeste et fournirent leur contingent de conscrits. Cependant, les guerres et la détérioration économique et militaire à partir de 1812, renforcent l'attentisme des notables et la désobeissance des conscrits pauvres incapables de payer un remplaçant.

La chute de Napoléon ramena la dynastie sarde dans ses Etats héréditaires. A partir de 1849, le nouveau roi Victor-Emmanuel II et son ministre Cavour visent une réunification italienne et l'expulsion des autrichiens, maîtres de Milan et Venise. Cavour s'assure l'alliance de Napoléon III. Les victoires franco-sardes de Magenta et Solférino permirent l'éviction des autrichiens de Milan. Les états italiens, protégés par l'Autriche, s'éffondrent et leurs population rallient la maison de Savoie. Victor-Emmanuel est couronné le 17 mai 1861 roi d'Italie.

Devant de tels événements, l'empereur Napoléon III monnaya au mieux son intervention. Il se fit céder par le traité de Turin du 24 mars 1860 Nice et la Savoie. Le suffrage universel ratifie à une écrasante majorité la décision prise à Turin.



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On appelle États de Savoie les possessions de la maison de Savoie, du Moyen Âge à l'Unité italienne.

Histoire On considère généralement que la Savoie tire son nom du latin Sapaudia ou Sabaudia, pour désigner un pays couvert de sapins.

Faisant longtemps partie des États de Savoie, la Savoie a été occupée plusieurs fois par les Français à partir du XVIe siècle. Intégrée au département du Mont-Blanc de 1792 à 1815 (et partiellement à celui du Léman de 1798 à 1814), elle n'a été définitivement rattachée à la France qu'en 1860. L'ancien duché de Savoie a alors donné naissance aux deux départements de la Savoie et de la Haute-Savoie.

Moûtiers, capitale de la Tarentaise, n'est plus chef-lieu d'arrondissement depuis la loi du 10 septembre 1926.

La Savoie a organisé les Jeux Olympiques d'hiver de 1992, autour d'Albertville.

Article de fond : Histoire de la Savoie Duché de Savoie .

de gueules à la croix d'argentLe duché de Savoie est un ancien duché, noyau des États de Savoie.

C'est le 19 février 1416 que l'empereur romain germanique, en accordant la couronne ducale à Amédée VIII, érige le comté de Savoie en véritable État.

Le duché de Savoie était divisé en provinces :

la Savoie propre (Chambéry) la Maurienne (Saint-Jean-de-Maurienne) la Tarentaise (Moûtiers) le Genevois (Annecy) le Faucigny (Bonneville) le Chablais (Thonon-les-Bains) Lors du traité de Turin, en 1860, le duché de Savoie a été rattaché à la France, pour former les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie.