« Du XIIIe au XVIe siècle » : différence entre les versions
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Cette dynastie musulmane, d'origine berbère, les ALMOHADES, est issue d'un mouvement religieux | <br>Cette dynastie musulmane, d'origine berbère, les ALMOHADES, est issue d'un mouvement religieux des Hauts Plateaux du Maroc. Elle domine l'Afrique du Nord et une partie de l'Espagne aux XIIe et XIIIème siècle. | ||
des Hauts Plateaux du Maroc. Elle domine l'Afrique du Nord et une partie de l'Espagne aux XIIe et XIIIème siècle. | |||
Le déclin de l'empire Almohade s'amorce dès le lendemain de la défaite, en Espagne, de Las Navas de Tolosa (1212) et se poursuivra jusqu'à la prise de Marrakech (1269) par les Mérinides. | Le déclin de l'empire Almohade s'amorce dès le lendemain de la défaite, en Espagne, de Las Navas de Tolosa (1212) et se poursuivra jusqu'à la prise de Marrakech (1269) par les Mérinides. | ||
<br>En 1236, le Maghreb est divisé en 3 nouveaux royaumes avec Tlemcen comme capitale du Maghreb central et Tunis et Fez pour les 2 autres. | |||
<br>Fin de la dynastie Almohade : 1269. | |||
Les Marinides (ou mérinides) régnèrent sur le Maroc à partir de 1269. | |||
Déjà, vers 1286, où le commerce et la pêche au corail donnait à Marza el Kharaz "le port aux breloques" une prospérité importante, la Calle servait de havre aux navires grâce à sa presqu'île allongée, parallèle au rivage, qui en faisait un abri naturel, que la providence semblait avoir mise pour les navigateurs sur cette côte inhospitalière. | |||
<br>En 1337, ils s'emparent de Tlemcen (proximité géographique du Maroc). Tentative de la prise de Tunis en 1347. Mais, refoulés par les [[Abdelwadides]] (dynastie berbère de Tlemcen). | |||
'''1ère présence espagnole en Algérie''' | Tandis que les Hafsides dominent la région qui regroupe l'Est de L'Algérie, la Tunisie et la Tripolitaine, ils firent de Tunis leur capitale (jusqu'en 1574). | ||
Le 15 septembre 1505, une flotte espagnole prend Mers-el-Kébir | |||
<br>Vers 1375, par altération, Al-Djezaïr devient Alguère en catalan puis Alger. | |||
De 1415 à 1437, Mers el Kebir est occupé par les Portugais | |||
La population Arabe tout d'abord concentrée dans les zones urbaines, se répandit peu à peu dans les zones rurales. L'adoption de la langue arabe par les Berbères se fit lentement (même si, de nos jours, tous les Berbères ne parlent pas encore la langue Arabe). | |||
<br>'''la Compagnie d'Afrique''' | |||
En 1450, la « Compagnie marseillaise des Concessions d’Afrique » s’installe sur la côte Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le « Bastion de France » à la Calle. Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire, etc … (Cette concession sera renouvelée en 1692 et en 1714). | |||
<br>'''1ère présence espagnole en Algérie''' | |||
Le 15 septembre 1505, une flotte espagnole prend Mers-el-Kébir | |||
Le 19 mai 1509, une armada espagnole s’empare d’Oran | Le 19 mai 1509, une armada espagnole s’empare d’Oran | ||
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En 1510, la ville de Bougie est prise par les Espagnols | En 1510, la ville de Bougie est prise par les Espagnols | ||
Le 23 octobre 1541, les troupes de Charles Quint empereur d’Espagne débarquent à l’embouchure de l’Harrach (prés de la future Maison Carrée) installent leur camps sur les hauteurs d’Alger, à l’emplacement qui deviendra le Fort-l’Empereur et assiègent Alger. | Le 23 octobre 1541, les troupes de Charles Quint empereur d’Espagne débarquent à l’embouchure de l’Harrach (prés de la future Maison Carrée) installent leur camps sur les hauteurs d’Alger, à l’emplacement qui deviendra le Fort-l’Empereur et assiègent Alger. Le 27 octobre, au cours du siège d’Alger, un Français, le Sire Pons de Balaguer, chevalier de Malte, plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant, prophétique : « Nous reviendrons ». | ||
Le 27 octobre, au cours du siège d’Alger, un Français, le Sire Pons de Balaguer, chevalier de Malte, plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant, prophétique : « Nous reviendrons ». | |||
<br>'''Où l'Algérie faillit devenir française au XVIème siècle''' | |||
Le 7 octobre 1571, la bataille navale de Lépante (dernière grande bataille de galères traditionnelles en Méditerranée) voit la victoire de la flotte du sultan de Constantinople sur la flotte chrétienne commandée par Don Juan d'Autriche ; après cela les Algériens sont menacés par les Turcs … | |||
Le 7 octobre 1571, la bataille navale de Lépante (dernière grande bataille de galères traditionnelles en Méditerranée) voit la victoire de la flotte du sultan de Constantinople sur la flotte chrétienne commandée par Don Juan d'Autriche ; après cela les Algériens sont menacés par les Turcs … | |||
Le 11 mai 1572, le roi de France Charles IX écrit à l'évêque d'Acqs, son ambassadeur à Constantinople : " … ceulx d'Alger deslibéré d'envoyer par devers moy me prier les prendre et recevoir en protection et les defendre de toute oppression … ie me suis resolu y entendre … Au moyen de quoy, ie suis resolu embrasser ceulx dudict Alger et les recevoir en ma protection … mon frère le duc d'Anjou en soit et demeure roy … si mon entreprinse réussit ainsi que j'espère qu'elle fera si ceulx dudict pays continuent en ceste opinion qu'ils m'ont mandée … " | Le 11 mai 1572, le roi de France Charles IX écrit à l'évêque d'Acqs, son ambassadeur à Constantinople : " … ceulx d'Alger deslibéré d'envoyer par devers moy me prier les prendre et recevoir en protection et les defendre de toute oppression … ie me suis resolu y entendre … Au moyen de quoy, ie suis resolu embrasser ceulx dudict Alger et les recevoir en ma protection … mon frère le duc d'Anjou en soit et demeure roy … si mon entreprinse réussit ainsi que j'espère qu'elle fera si ceulx dudict pays continuent en ceste opinion qu'ils m'ont mandée … " | ||
Le 31 juillet 1572, réponse de l'ambassadeur de France à Constantinople … qui supplie son maître de ne rien entreprendre contre Alger avant d'avoir obtenu l'assentiment du sultan … peur de voir l'alliance turco-française rompue par cette équipée … et donc sa fonction (et sa vie) mise en danger … | Le 31 juillet 1572, réponse de l'ambassadeur de France à Constantinople … qui supplie son maître de ne rien entreprendre contre Alger avant d'avoir obtenu l'assentiment du sultan … peur de voir l'alliance turco-française rompue par cette équipée … et donc sa fonction (et sa vie) mise en danger … | ||
Le 20 août 1572, l'évêque était admis à une seconde audience du sultan, mais n'obtenait que de vagues promesses … il propose alors au duc d'Anjou de le faire élire roi de Pologne … ce qu'il fut avant de devenir notre Henri III. L'occupation d'Alger fut donc abandonnée. | Le 20 août 1572, l'évêque était admis à une seconde audience du sultan, mais n'obtenait que de vagues promesses … il propose alors au duc d'Anjou de le faire élire roi de Pologne … ce qu'il fut avant de devenir notre Henri III. L'occupation d'Alger fut donc abandonnée. | ||
Les Algériens nous surent très mauvais gré d'avoir ainsi été dédaignés … remplirent leurs bagnes d'esclaves français. Notre consul, Boisneau, protesta ; mais il fut jeté en prison (1584) | Les Algériens nous surent très mauvais gré d'avoir ainsi été dédaignés … remplirent leurs bagnes d'esclaves français. Notre consul, Boisneau, protesta ; mais il fut jeté en prison (1584) | ||
<br>(Encyclopédies : Encarta, Universalis et AZ). | |||
[[Category:AFN]] [[Category:HISTOIRE]] |
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Cette dynastie musulmane, d'origine berbère, les ALMOHADES, est issue d'un mouvement religieux des Hauts Plateaux du Maroc. Elle domine l'Afrique du Nord et une partie de l'Espagne aux XIIe et XIIIème siècle.
Le déclin de l'empire Almohade s'amorce dès le lendemain de la défaite, en Espagne, de Las Navas de Tolosa (1212) et se poursuivra jusqu'à la prise de Marrakech (1269) par les Mérinides.
En 1236, le Maghreb est divisé en 3 nouveaux royaumes avec Tlemcen comme capitale du Maghreb central et Tunis et Fez pour les 2 autres.
Fin de la dynastie Almohade : 1269.
Les Marinides (ou mérinides) régnèrent sur le Maroc à partir de 1269.
Déjà, vers 1286, où le commerce et la pêche au corail donnait à Marza el Kharaz "le port aux breloques" une prospérité importante, la Calle servait de havre aux navires grâce à sa presqu'île allongée, parallèle au rivage, qui en faisait un abri naturel, que la providence semblait avoir mise pour les navigateurs sur cette côte inhospitalière.
En 1337, ils s'emparent de Tlemcen (proximité géographique du Maroc). Tentative de la prise de Tunis en 1347. Mais, refoulés par les Abdelwadides (dynastie berbère de Tlemcen).
Tandis que les Hafsides dominent la région qui regroupe l'Est de L'Algérie, la Tunisie et la Tripolitaine, ils firent de Tunis leur capitale (jusqu'en 1574).
Vers 1375, par altération, Al-Djezaïr devient Alguère en catalan puis Alger.
De 1415 à 1437, Mers el Kebir est occupé par les Portugais
La population Arabe tout d'abord concentrée dans les zones urbaines, se répandit peu à peu dans les zones rurales. L'adoption de la langue arabe par les Berbères se fit lentement (même si, de nos jours, tous les Berbères ne parlent pas encore la langue Arabe).
la Compagnie d'Afrique
En 1450, la « Compagnie marseillaise des Concessions d’Afrique » s’installe sur la côte Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le « Bastion de France » à la Calle. Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire, etc … (Cette concession sera renouvelée en 1692 et en 1714).
1ère présence espagnole en Algérie
Le 15 septembre 1505, une flotte espagnole prend Mers-el-Kébir
Le 19 mai 1509, une armada espagnole s’empare d’Oran
En 1510, la ville de Bougie est prise par les Espagnols
Le 23 octobre 1541, les troupes de Charles Quint empereur d’Espagne débarquent à l’embouchure de l’Harrach (prés de la future Maison Carrée) installent leur camps sur les hauteurs d’Alger, à l’emplacement qui deviendra le Fort-l’Empereur et assiègent Alger. Le 27 octobre, au cours du siège d’Alger, un Français, le Sire Pons de Balaguer, chevalier de Malte, plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant, prophétique : « Nous reviendrons ».
Où l'Algérie faillit devenir française au XVIème siècle
Le 7 octobre 1571, la bataille navale de Lépante (dernière grande bataille de galères traditionnelles en Méditerranée) voit la victoire de la flotte du sultan de Constantinople sur la flotte chrétienne commandée par Don Juan d'Autriche ; après cela les Algériens sont menacés par les Turcs …
Le 11 mai 1572, le roi de France Charles IX écrit à l'évêque d'Acqs, son ambassadeur à Constantinople : " … ceulx d'Alger deslibéré d'envoyer par devers moy me prier les prendre et recevoir en protection et les defendre de toute oppression … ie me suis resolu y entendre … Au moyen de quoy, ie suis resolu embrasser ceulx dudict Alger et les recevoir en ma protection … mon frère le duc d'Anjou en soit et demeure roy … si mon entreprinse réussit ainsi que j'espère qu'elle fera si ceulx dudict pays continuent en ceste opinion qu'ils m'ont mandée … "
Le 31 juillet 1572, réponse de l'ambassadeur de France à Constantinople … qui supplie son maître de ne rien entreprendre contre Alger avant d'avoir obtenu l'assentiment du sultan … peur de voir l'alliance turco-française rompue par cette équipée … et donc sa fonction (et sa vie) mise en danger …
Le 20 août 1572, l'évêque était admis à une seconde audience du sultan, mais n'obtenait que de vagues promesses … il propose alors au duc d'Anjou de le faire élire roi de Pologne … ce qu'il fut avant de devenir notre Henri III. L'occupation d'Alger fut donc abandonnée.
Les Algériens nous surent très mauvais gré d'avoir ainsi été dédaignés … remplirent leurs bagnes d'esclaves français. Notre consul, Boisneau, protesta ; mais il fut jeté en prison (1584)
(Encyclopédies : Encarta, Universalis et AZ).