« Historique Bordj-Bou-Arreridj - Ville » : différence entre les versions
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Le 27, les civils, sous bonne escorte, sont évacués sur Sétif et El Mokrani se réfugie dans les montagnes. | Le 27, les civils, sous bonne escorte, sont évacués sur Sétif et El Mokrani se réfugie dans les montagnes. | ||
Une pyramide en marbre blanc, au pied de la redoute dominant la ville honore la mémoire des habitants et des gardes mobiles de Marseille et d'Aix, morts pour la défense de la Cité, créée par la France. | |||
Deux plaques de marbre, sur deux faces, rendaient hommages aux morts des régiments ayant combattu l'ensemble des insurgés de la Medjana.<BR> | |||
Pour la défense de Bordj-Bou-Arreridj proprement dite, une plaque commémorative a été apposée sur le mur de la caserne donnant sur l'ancien cours Théodose, devenu par la suite, cours du Cheyron. | |||
l'inscription perdue de la plaque :<BR> | |||
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''Honneur et patrie''.<br> | |||
''La défense de ce fort organisée par le commandant du Cheyron et le capitaine Olivier a été soutenue par les 4e et 6e compagnies du 43e mobiles des Bouches-duRhône, la gendarmerie, la milice française et indigène de Bordj-Bou-Arreridj''.<br> | |||
''15-26 mars 1871 A nous le souvenir, à eux l'immortalité'' | |||
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En 1962, le monument a été abattu, la pyramide détériorée et crevassée, la plaque disparue du mur de la caserne. | |||
== Liens externes == | == Liens externes == | ||
* [http://www.chez.com/gander/algerie.htm Bordj-Bou-Arreridj Site A & G Gander] | * [http://www.chez.com/gander/algerie.htm Bordj-Bou-Arreridj Site A & G Gander] |
Version du 17 janvier 2008 à 12:33
Repères géographiquesLa ville de Bordj-Bou-Arreridj est située sur les hauts plateaux Algériens, à neuf cent mètres d'altitude, sur la nationale reliant La Tunisie au Maroc. Histoire ancienneBordj-bou-Arreridj = Maison fortifié de l'homme au panache Durant l'occupation turque, la région de Bord Bou Arréridj constituait un axe caravanier. Le plus important vestige historique de cette époque est sans conteste, le fortin qui alors jouait le rôle de poste d'observation. Présence française
En 1839, il n'y a que les ruines d'un fortin turc et celles d'une petite cité romaine. Le village de Bordj Bou Arréridj n'existe pas encore lorsque, fin octobre 1839, le Duc d'Orléans, avec l'armée du général Valée, décide le bivouac au lieu-dit Aïn Bou Arréridj. La colonne est en route pour Alger et doit franchir le redoutable défilé rocheux des Portes de Fer, propice aux embuscades. Les Français vont s'appuyer sur les rivalités locales. Après le traité de la Tafna, elle soutiendra les essais d'Ahmed El Mokrani pour rétablir son influence longtemps combattue et annulée par les compétiteurs imposés par Abdelkader alors rival de Hadj Ahmed, bey de Constantine qui l'avait nommé khalifat de la Medjana au détriment de Mohamed Abdeslam El Mokrani son cousin. Ce commandement sera beaucoup plus étendu que celui qu'il avait naguère et s'étalera ainsi sur tout le flanc ouest de la province de Constantine.
Centre de colonisationEn 1857, création du Centre qui se trouve à 240 km au nord-ouest d' Alger, dans le département de Constantine. Les premières habitations ont été édifiées en contre-bas de ce fortin et formèrent une agglomération d'une trentaine de maisons, avec à l'angle des remparts, une petite place ombragée par d'énormes trembles sous lesquels on trouvait un abreuvoir et un lavoir. Chef lieu de commune, arrondissement de Sétif et chef lieu de la commune mixte (civil et militaire) de Maadid. Ville et poste militaire, dans la plaine de la Medjana. Commune de plein exerciceEn 1870, Bordj Bou Arreridj est une commune de plein exercice qui possède entre autres établissements une église, une école de garçons, une école de filles, une école arabe française, une justice de paix, une station télégraphique. A partir de cette date, l'expansion de la ville commença. Ville héroïque En 1871, la ville fut assiègée par les bandes de Mokrani (fils) (du 12 au 26 mars). Le 16 mars, entouré des membres de sa famille, à la tête des goums dans la riche tenue des grandes fantasias, accompagné par les you-you des femmes, El Mokrani se lance à l'attaque du village en hurlant.
La défense de Bordj est assurée par 400 personnes environ, assez peu entraînées au combat : 300 mobiles des Bouches-du-Rhône, 80 colons armés, et quelques gendarmes mobiles et spahis. Le fort comprend aussi 4 obusiers qui seront sans utilité, faute de projectiles pour les alimenter. En attendant l'attaque, depuis son arrivée, le commandant a organisé la défense du village. Il a fait creuser des tranchées profondes et édifier des barricades qui ferment les rues donnant sur la campagne. Civils et militaires savent que cette défense ne résistera pas à l'assaut soutenu de nombreux insurgés. Une pyramide en marbre blanc, au pied de la redoute dominant la ville honore la mémoire des habitants et des gardes mobiles de Marseille et d'Aix, morts pour la défense de la Cité, créée par la France. Deux plaques de marbre, sur deux faces, rendaient hommages aux morts des régiments ayant combattu l'ensemble des insurgés de la Medjana. l'inscription perdue de la plaque : Honneur et patrie.
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