« PETAIN philippe » : différence entre les versions
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''' | |NouvelleIm=[[Image:Maréchal_Pétain Philippe.jpg||200]] | ||
|nom_condense=vide | |||
|nom=PETAIN | |||
|prénom=Philippe | |||
|titre=Chef d'État français | |||
|grade=Maréchal de France | |||
|dat_nais=24 avril1856 | |||
|lieu_nais=Cauchy-à-la-Tour (Pas de Calais) | |||
|pays_nais=France | |||
|dat_dc=23 juillet 1951 | |||
|lieu_dc=Ile d'Yeu (Vendée) | |||
|pays_dc=France | |||
|presente=Vainqueur de Verdun 1916 -Commandant en Chef de l'Armée Française 1917 - 1918 -Maréchal de France 1918 - Chef de l'Etat Français 1940 - 1944 | |||
|fait_marq=Académicien français en 1929, radié de l'académie en 1945 | |||
Chef du gouvernement en 1940, il conclut aussitôt l'armistice avec les allemands | |||
Condamné à mort en 1945, sa peine sera commuée en détention perpétuelle à l'île d'Yeu | |||
|date_imp=Vainqueur à Verdun en 1916 et artisan de la victoire de 1918 | |||
Ministre de la guerre en 1934 | |||
Ambassadeur à Madrid en 1939 | |||
|contexte=Entre à l'Institution Saint-Bertin à Saint-Omer en 1867, où il effectue toutes ses études secondaires. Prépare le concours d'entrée à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr chez les dominicains d'Arcueil. | |||
Admis à Saint-Cyr en 1876, il en sort sous-lieutenant en 1878 pour être affecté au 24° Bataillon des Chasseurs Alpins de Villefranche (Alpes-Maritimes). Après cinq ans passés au 3° Bataillon des Chasseurs, le lieutenant Pétain est admis en 1888 à l' Ecole Supérieure de Guerre dont il sort breveté d'Etat-major en 1890. Capitaine la même année, il entre en 1901 comme professeur à l'Ecole de Guerre. | |||
Il est nommé colonel en 1910. Il quitte alors l'Ecole de Guerre et prend le commandement du 33° régiment d'infanterie à Arras. | |||
Le 31 août 1914, Philippe Pétain est nommé général de brigade et reçoit le commandement de la 6° division qui atteint le canal de l'Aisne, après la victoire de la Marne. | |||
Promu alors général de division début 1915, il reçoit le commandement du 33° corps et tient le secteur d'Arras qu'il dégage le 9 mai après des combats acharnés. Le général Pétain est élevé au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, puis désigné au commandement de la 2°armée en septembre 1915. | |||
'''Il sauve la place de Verdun''', attaquée le 21 février 1916, en organisant, la défense aérienne et terrestre, et en mettant en oeuvre une noria de relèves acheminées par la route de Bar-le-Duc à Verdun, baptisée ''La voie sacrée'' | |||
Le 15 mai 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises qu'il conduira jusqu'à la victoire. Il est notamment appelé à réprimer les mutineries qui avaient éclaté après l'attaque du Chemin des Dames en avril. Philippe Pétain réduit au minimun les exécutionss prononcées par le Conseil de Guerre et rétablit l'ordre et la discipline, en restaurant la confiance des troupes par l'amélioration des conditions matérielles et morales du soldat, ainsi que par la suppression des offensives de grand style, en attendant "les Américains et les chars". | |||
C'est sa fameuse stratégie expectante définie dans sa directive N°4 du 20 décembre 1917. | |||
Le 8 décembre 1918, Philippe Pétain reçoit le bâton de Maréchal de France. | |||
Nommé vice-président du conseil supérieur de la guerre en 1920 et Inspecteur général de l'armée en 1922, le maréchal Pétain se consacre à la réorganisation de l'armée française. | |||
En 1930, il est candidat à l'Académie française. Le 22 janvier 1931, il est reçu officiellement sous la coupole où il fait, selon la coutume l'éloge de son prédécesseur le maréchal Foch, après que Paul Valéry ait prononcé le discours de réception. | |||
Le 2 mars 1939, il est envoyé en qualité d'ambassadeur extraordinaire en Espagne auprès du général Franco. Le 17 mai, le président du Conseil Paul Reynaud, rappelle d'urgence le maréchal Pétain Ne partez pas Monsieur le Maréchal lui dit Franco : '' vous êtes le vainqueur de Verdun, n'associez pas votre nom à la défaite que d'autres ont subie ''. Je sais cela Général, répond-t-il : '' mais ma patrie m'appelle et je me dois à elle, peut-être est-ce là le dernier service que je pourrai lui rendre ''. | |||
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mais il est trop tard . C'est le drame de Dunkerque, les Anglais rembarquent et rejoignent leur pays. Notre armée est coupée en tronçons, elle ne livre plus ça et là que des combats héroïques mais sans espoir, pour l'honneur du drapeau. Paris va être perdu, le Gouvernement part s'installer à Bordeaux. Des centaines de milliers de Français et de Belges l'accompagnent dans sa fuite, c'est l'exode de toute une population chassée de ses foyers par une panique sans mesure qui tourne à la débâcle. | |||
Le 14 mai 1940, après la drôle de guerre, l'offensive allemande enfonce le front français à Sedan ; la route de Paris est ouverte. | |||
Donc, En mai 1940, ('''85 ans''') il est rappelé d'urgence en France par le président du Conseil, Paul Reynaud, pour occuper le poste de vice-président du Conseil.<br> | |||
Le 16 juin, Paul Reynaud ayant démissionné, le maréchal Pétain devient chef du gouvernement, désigné par le président de la République, Albert Lebrun. | |||
Le 12 juin , le général Weygand constatant l'impossibilité de regrouper l'armée et d'arrêter l'ennemi, conseille l'armistice au plus tôt afin d'éviter de plus grands dommages. Paris est occupé le 14 juin 1940. l'Angleterre, menacée d'invasion, refuse de nous envoyer des renforts. L'Amérique, par la voix de son Président , nous assure de " son extrême sympathie ". La France est seule devant son malheur, chaque jour qui passe rapproche l'ennemi des bords de la Méditerranée. La marée allemande menace de recouvrir tout le pays et d'envahir l'Afrique. | |||
Les pouvoirs civil et militaire avaient conduit la France au désastre. | |||
Le 17 juin 1940, Philippe Pétain prononce son premier message radio-diffusé aux Français pour leur annoncer qu'il a demandé l'Armistice (qui sera signé le 22 juin avec les Allemands et le 24 juin avec les Italiens). L'armistice sera signé à Rethondes le 22 juin 1940, approuvé par le conseil des ministres présidé par Albert Lebrun, Président de la République. | |||
Le 29 juin, le gouvernement Pétain quitte Bordeaux et s'installe à Vichy. La loi du 10 juillet 1940, par un vote des deux assemblées (569 voix pour 80 contre et 17 abstentions), confie au maréchal Pétain, la charge de Chef de l'Etat avec les pleins pouvoirs. Elle lui donne mission de promulguer une nouvelle constitution de l'Etat Français, garantissant les droits du '''Travail''', de la '''Famille''' et de la '''Patrie'''. | |||
[[Image:Francisque gallique.jpg|left|100px]] | |||
Fondée sur la devise " Travail, Famille, Patrie " et ayant pour '''emblème la Francisque''', la Révolution Nationale met l'accent sur le retour à une société traditionnelle, patriarcale et hiérarchisée guidée par l'ordre moral : elle prône les valeurs traditionnelles, telles que la religion, le patriotisme, l'importance de la famille et du travail de chacun. Les anciens combattants et la jeunesse forment le cœur de cette nouvelle société, avec la création, le 29 août 1940 de la Légion française des combattants et l'institution le 30 juillet 1940 des Chantiers de la jeunesse. Rompant avec le socialisme et le capitalisme, le monde du travail est réorganisé dans le cadre des corporations s'appuyant sur une nouvelle charte du travail ( loi du 4 octobre 1941). | |||
Face à l'exigence des Allemands, l'action du maréchal Pétain tend prioritairement à préserver l'essentiel : l'indépendance de l'Etat Français, la défense de l'empire, la protection de la flotte. | |||
Le 24 octobre, , soucieux d'obtenir le retour des << deux millions de prisonniers de guerre >> et de limiter le coût écrasant des frais d'occupations, se laisse convaincre de rencontrer Hitler à Montoire (Loir-et-cher). Il garde néanmoins le contact avec les Anglais -mission Rougier et Chevalier, novembre 1940 - et les Américains par l'intermédiaire de leur ambassadeur, l'amiral Leahy. | |||
La poignée de main protocolaire entre les deux chefs d'Etat sera exploitée, après la guerre, par les adversaires du régime du Maréchal qui en feront le symbole de la collaboration. | |||
Le 20 août 1944, les Allemands pénètrent en force à l'Hotel du Parc à Vichy et enlèvent le maréchal Pétain pour lui assigner résidence à Sigmaringen en Allemagne. | |||
Pétain refuse de constituer un gouvernement fictif et le 24 avril 1945, profitant de la débacle allemande, il fausse compagnie à ses gardiens et se réfugie en Suisse.<br> | |||
Il refuse l'hospitalité qui lui est offerte par le gouvernement helvétique et décide de rentrer en France pour défendre ceux qui l'ont servi. | |||
Arrêté, puis traduit devant la Haute Cour de justice le 23 juillet 1945, il est inculpé pour ''intelligences avec l'ennemi''. | |||
Il est comdamné à mort le 15 août 1945. Sa peine étant commuée en détention perpétuelle, il est finalement transféré le 15 novembre 1945, au fort de la Pierre-levée, à L'Ile-d'Yeu (Vendée). | |||
Il y décède, à l'âge de 95 ans, le 23 juillet 1951, après six longues années de captivité. '''C'est le plus vieux prisonnier de France'''. | |||
Philippe PETAIN repose à L'Ile d'Yeu. | |||
Le 20 juin 1958, De Gaulle est contre le transfert des cendres du Maréchal Pétain à Douaumont. | |||
La défense du Maréchal Pétain est un droit reconnu par la Cour Européenne de Strasbourg (arrêt du 23 septembre 1998) | |||
* Source :[http://www.marechal-petain.com/admp.htm A.D.M.P Association Défense Maréchal Pétain] | |||
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Dernière version du 14 janvier 2008 à 06:40
Philippe PETAIN |
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Grade :Maréchal de France | |||||||||
Date de Naissance : 24 avril1856 Lieu de Naissance : Cauchy-à-la-Tour (Pas de Calais) Pays de Naissance : France Date de décès : 23 juillet 1951 Lieu de décès : Ile d'Yeu (Vendée) Pays de décès : France | |||||||||
Présentation :
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Faits marquants :
Académicien français en 1929, radié de l'académie en 1945 Chef du gouvernement en 1940, il conclut aussitôt l'armistice avec les allemands Condamné à mort en 1945, sa peine sera commuée en détention perpétuelle à l'île d'Yeu |
Dates importantes :
Vainqueur à Verdun en 1916 et artisan de la victoire de 1918 Ministre de la guerre en 1934 Ambassadeur à Madrid en 1939 | ||||||||
Contexte :
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