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Les HARKIS
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- AVRIL / MAI 1962 : Les tueurs du FLN et autres sadiques de la dernière heure se sont rués sur ces gens sans défense en assouvissant leurs instincts meutriers, pendant que l'armée française avait reçu l'ordre de ne pas intervenir et de ne pas les rappatrier en FRANCE. On évalue à 150.000 morts le nombre de victimes de ce génocide. Dans son livre "Les Champs de Braises" le Colonel Elie De SAINT MARC dira "... on a souvent parlé de la rafle du VEL D'HIV, on a passé sous silence le génocide des HARKIS...".
- AVRIL / MAI 1962 : Les tueurs du FLN et autres sadiques de la dernière heure se sont rués sur ces gens sans défense en assouvissant leurs instincts meutriers, pendant que l'armée française avait reçu l'ordre de ne pas intervenir et de ne pas les rappatrier en FRANCE. On évalue à 150.000 morts le nombre de victimes de ce génocide. Dans son livre "Les Champs de Braises" le Colonel Elie De SAINT MARC dira "... on a souvent parlé de la rafle du VEL D'HIV, on a passé sous silence le génocide des HARKIS...".
Le service historique des Armées, dans une note officielle en 1974, estime à 150.000 le nombre deHARKIS disparus ou assassinés. Le 2ème Bureau arrivera à la même conclusion ainsi qu'André SANTINI, Secrétaire d'Etat aux rapatriés de 1986 à 1988.  
Le service historique des Armées, dans une note officielle en 1974, estime à 150.000 le nombre de HARKIS disparus ou assassinés. Le 2ème Bureau arrivera à la même conclusion ainsi qu'André SANTINI, Secrétaire d'Etat aux rapatriés de 1986 à 1988.  


- Dans un rapport officiel, le contrôleur général SAINT-SALVY a écrit : "Les crimes de guerre commis en Algérie depuis le 19 Mars 1962 sont sans précédent depuis la dernière guerre mondiale, dépassant tout ce que l'on a pu constater en Asie et en Afrique ...". L'Etat Français s'est rendu coupable de génocide par sa passivité volontaire alors qu'il connaissait la situation et qu'il disposait des moyens militaires pour y mettre fin.
- Dans un rapport officiel, le contrôleur général SAINT-SALVY a écrit : "Les crimes de guerre commis en Algérie depuis le 19 Mars 1962 sont sans précédent depuis la dernière guerre mondiale, dépassant tout ce que l'on a pu constater en Asie et en Afrique ...". L'Etat Français s'est rendu coupable de génocide par sa passivité volontaire alors qu'il connaissait la situation et qu'il disposait des moyens militaires pour y mettre fin.
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Extraits du discours du BACHAGA BOUALEM à l'Assemblée Nationale le 5 JUIN 1962 (JO du 5 juin 1962).
Extraits du discours du [[BOUALEM|BACHAGA BOUALEM]] à l'Assemblée Nationale le 5 JUIN 1962 (JO du 5 juin 1962).
"... J'ai servi la France après mon père, pendant 56 ans. J'ai donné au Pays un de mes fils. J'ai été loyal jusqu'au bout. J'ai engagé tous les miens... Depuis 8 ans nous sommes l'instrument de la France, instrument vivant, de chair, et que la France et son Chef ont compromis de façon irrévocable. On nous avait juré à la face du monde pour toujours que la France était indivisible et que le drapeau FLN ne flotterait jamais sur Alger... Aujourd'hui nos gens sont terrés dans l'angoisse sur leur sort et celui de leur famille. Depuis les accord d'EVIAN le silence est tombé sur ces soldats d'hier.. comme si leur existence était une gène pour mener une politique d'abandon... et j'apprends que la Ministre Louis JOXE a adresssé le 23 mai 1962 la directive suivante à l'Armée Française : " Les supplétifs débarqués en métropole seront renvoyés en Algérie....... Il conviendra d'éviter de donner la moindre publicité à cette mesure .....". Comment Monsieur le Ministre avez vous pu prendre une telle mesure à notre égard ? Vous livrez nos terres et nos populations à l'ALN. Des jeunes filles sont enlevées et partagées entre bandes FLN, des familles sont égorgées, dans l'OUARSENIS tout le monde sait que le FLN détient prisonniers un officier et 3 soldats, en plein coeur d'Alger des dizaines d'Européens sont détenus en des lieux connus de tous. Je vous redemande pourquoi nous abandonnez vous ? ..."
"... J'ai servi la France après mon père, pendant 56 ans. J'ai donné au Pays un de mes fils. J'ai été loyal jusqu'au bout. J'ai engagé tous les miens... Depuis 8 ans nous sommes l'instrument de la France, instrument vivant, de chair, et que la France et son Chef ont compromis de façon irrévocable. On nous avait juré à la face du monde pour toujours que la France était indivisible et que le drapeau FLN ne flotterait jamais sur Alger... Aujourd'hui nos gens sont terrés dans l'angoisse sur leur sort et celui de leur famille. Depuis les accord d'EVIAN le silence est tombé sur ces soldats d'hier.. comme si leur existence était une gène pour mener une politique d'abandon... et j'apprends que la Ministre Louis JOXE a adresssé le 23 mai 1962 la directive suivante à l'Armée Française : " Les supplétifs débarqués en métropole seront renvoyés en Algérie....... Il conviendra d'éviter de donner la moindre publicité à cette mesure .....". Comment Monsieur le Ministre avez vous pu prendre une telle mesure à notre égard ? Vous livrez nos terres et nos populations à l'ALN. Des jeunes filles sont enlevées et partagées entre bandes FLN, des familles sont égorgées, dans l'OUARSENIS tout le monde sait que le FLN détient prisonniers un officier et 3 soldats, en plein coeur d'Alger des dizaines d'Européens sont détenus en des lieux connus de tous. Je vous redemande pourquoi nous abandonnez vous ? ..."
Le Ministre répondit par la langue de bois et le FLN a pu continuer son génocide.
Le Ministre répondit par la langue de bois et le FLN a pu continuer son génocide.
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Dernière version du 15 septembre 2008 à 17:52