« TUNISIE LIGNE MARETH » : différence entre les versions
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[[Catégorie:HISTOIRE]] [[Catégorie:TUNISIE|Mareth]] | |||
[[Image:Plan Ligne Mareth.gif|thumb|left]]La ligne Mareth est située au sud de la Tunisie, étendue de [[Mareth - Ville|Mareth]] vers [[Tataouine - Ville|Tataouine]], s’étirant sur plus d’une quarantaine de kilomètres barrant peu avant [[Djerba - Ville|Djerba]] l’axe de communication nord-sud qui longe la côte en remontant de Lybie, prolongée à l’Est par les premières falaises de l‘Atlas. Cette ligne de défense est en partie construite le long de l’oued Zigzaou. | |||
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==Édification== | |||
[[Image:Mareth_11-39_article.jpg|right|200px|Pose de barbelés]] | |||
[[Image:Antichar Mareth.jpg|right|200px|Fossé antichar]][[Image:Commandement Mareth.jpg|200px|left|Casemates de commandement et antichar]][[Image:Transmissions Mareth.jpg|200px|left|Casemate transmissions]] | |||
[[Image:Tourelle Mareth extérieur.jpg|right|200px|Extérieur de la tourelle démontable]] | |||
Le dispositif a été édifié de 1936 à 1940 par l’armée française comme protection contre les troupes fascistes de l’axe, l’armée italienne basée en Tripolitaine (Libye) alors colonie sous administration du Royaume d’Italie. | |||
Cet ouvrage défensif a été inspiré de la même stratégie que la ligne Maginot, sans toutefois vouloir rivaliser avec le haut niveau de perfectionnement et d’efficacité des équipements et installations : la plupart des forts de la ligne Maginot ont suffisamment inspiré le respect pour qu’ils aient presque tous pu rester intacts et en ordre de combat jusqu’à la signature de l’armistice en 1940. | Cet ouvrage défensif a été inspiré de la même stratégie que la ligne Maginot, sans toutefois vouloir rivaliser avec le haut niveau de perfectionnement et d’efficacité des équipements et installations : la plupart des forts de la ligne Maginot ont suffisamment inspiré le respect pour qu’ils aient presque tous pu rester intacts et en ordre de combat jusqu’à la signature de l’armistice en 1940. | ||
La ligne Mareth illustre également l’option, retenue après de longues tergiversations : hypothèse d’une guerre de position, assez longue, plutôt qu’une guerre de mouvement, rapide, menée par des professionnels, et dont l’arme blindée aurait été le pivot principal, selon la théorie défendue avec acharnement par le commandant Charles De Gaulle (« Vers l’armée de métier », 1934) mais recueillant très peu d’échos en France, et toute l’attention d’un Gaderian en Allemagne... | La ligne Mareth illustre également l’option, retenue après de longues tergiversations : hypothèse d’une guerre de position, assez longue, plutôt qu’une guerre de mouvement, rapide, menée par des professionnels, et dont l’arme blindée aurait été le pivot principal, selon la théorie défendue avec acharnement par le commandant Charles De Gaulle (« Vers l’armée de métier », 1934) mais recueillant très peu d’échos en France, et toute l’attention d’un Gaderian en Allemagne... | ||
[[Image:Tourelle Mareth intérieur.jpg|left|200px|Intérieur de la tourelle démontable]] | |||
L’armement de divers points d’appui de la ligne Mareth témoigne de façon manifeste de l’hypothèse stratégique initiale : | |||
Certaines casemates ont accueilli en les coiffant, les tourelles de char démontées de leurs châssis, puis remontées à poste de tir fixe, provenant d’une série de chars D1. Ces chars D1 ont été transférés en Tunisie à l’Armée d’Afrique lors de la première livraison au 1er bataillon du 507e RCC à Metz d’une première série de 50 chars Renault D2 plus performants mais dont le programme de production est resté insuffisant et trop tardif du fait à la fois des choix stratégiques et des retards éprouvés par les ateliers d’armement pour livrer les châssis. Ces retards ont principalement été dus aux grèves des ouvriers de l’armement inspirés par le fort courant pacifiste issu du pacte germano-soviétique et les espoirs de paix hérités du front populaire. | |||
==La 2<sup>e</sup> guerre mondiale== | |||
[[Image:Tirailleur Ligne Mareth.jpg|left|200px|Tirailleurs sénégalais sur la ligne]] | |||
De fait, l’ensemble de la ligne Mareth n’était qu’en partie achevé et équipé au jour de la reddition française en 1940. | De fait, l’ensemble de la ligne Mareth n’était qu’en partie achevé et équipé au jour de la reddition française en 1940. | ||
La signature de l’armistice le 22 juin 1940 à la suite de la défaite de la France a eu pour conséquence le démantèlement de ces défenses sous la conduite d’une commission allemande et italienne. | La signature de l’armistice le 22 juin 1940 à la suite de la défaite de la France a eu pour conséquence le démantèlement de ces défenses sous la conduite d’une commission allemande et italienne. | ||
Plus tard, l’annexion de la France de Vichy décidée par Hitler à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, a | Plus tard, l’annexion de la France de Vichy décidée par Hitler à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, a provoquè l’entrée des troupes allemandes en Tunisie le 1er décembre 1942, la logistique étant encore bien assurée à partir de la proche Sicile. | ||
L’opinion des français de Tunisie penchait favorablement pour le pétainisme, convaincue que le Maréchal Pétain n’avait guère d’autre choix que de composer avec l’adversaire dans l’attente d’on ne sait trop quel hypothétique sursaut qui amènerait la revanche. | L’opinion des français de Tunisie penchait favorablement pour le pétainisme, convaincue que le Maréchal Pétain n’avait guère d’autre choix que de composer avec l’adversaire dans l’attente d’on ne sait trop quel hypothétique sursaut qui amènerait la revanche. | ||
L’Afrique du nord française n’était d’ailleurs pas beaucoup encline à mieux accueillir les Alliés que les troupes germano-italiennes à la suite des épisodes du débarquement américain au Maroc, et surtout des pertes infligées à la flotte française à Mers El Kebir par la Royal Navy. Ces incidents graves venaient alimenter le trouble régnant dans les esprits, ajoutant à la confusion issue de | L’Afrique du nord française n’était d’ailleurs pas beaucoup encline à mieux accueillir les Alliés que les troupes germano-italiennes à la suite des épisodes du débarquement américain au Maroc, et surtout des pertes infligées à la flotte française à [[1940 ALGERIE MERS EL KEBIR Attaque Anglaise (3 juillet)|Mers El Kebir]] par la Royal Navy. Ces incidents graves venaient alimenter le trouble régnant dans les esprits, ajoutant à la confusion issue de l’incompréhensible débâcle de 1940. | ||
Entre temps les troupes italiennes avaient choisi de diriger leur offensive contre les anglais | Entre temps les troupes italiennes avaient choisi de diriger leur offensive contre les anglais d’Égypte afin de contrôler les ressources provenant du moyen orient, transitant par Suez. | ||
Le fiasco des opérations italiennes a déterminé l’urgente entrée en action de Rommel venu en renfort avec Von Arnim. | Le fiasco des opérations italiennes a déterminé l’urgente entrée en action de Rommel venu en renfort avec Von Arnim. | ||
La ligne Mareth est donc échue indemne et sans coup férir aux mains des forces de l’Axe : Elle n’a par conséquent jamais eu aucune utilité pour la France, pas même dissuasive, bien au contraire. | La ligne Mareth est donc échue indemne et sans coup férir aux mains des forces de l’Axe : Elle n’a par conséquent jamais eu aucune utilité pour la France, pas même dissuasive, bien au contraire. | ||
Elle était restée militairement présente parmi les alliés. Les troupes françaises libres d’Afrique ont d’ailleurs amplement contribué avec la première brigade française libre du général Kœnig en mai-juin 1942, en clouant Rommel à Bir Hakeim à sauver la mise du | Le démantèlement de ce dispositif défensif, tombé intact aux mains des forces de l’axe, était déjà avancé lorsque Rommel entrepris le repli de ses troupes hors de Tripolitaine. La ligne Mareth réarmée en catastrophe sur ses instructions s’est retournée contre les Alliés, incluant la France conceptrice et réalisatrice de l’ouvrage. | ||
Elle était restée militairement présente parmi les alliés. Les troupes françaises libres d’Afrique ont d’ailleurs amplement contribué avec la première brigade française libre du général Kœnig en mai-juin 1942, en clouant Rommel à Bir Hakeim à sauver la mise du 8e corps d’armée anglais. Les français se sont interposés avec un stupéfiant acharnement 16 jours durant entre ce corps d’armée et Rommel, créant les conditions d’un premier coup d’arrêt à El Alamein, puis favorisant une longue série de contre offensives menant à la reddition définitive de l’Afrika Korps, incorporant les troupes de Mussolini, dans le cap Bon, un an plus tard. | |||
Rommel et les troupes italiennes se sont repliés sur la ligne Mareth, de nouveau équipée des ses armement, réaménagée, dès le mois suivant le second coup d’arrêt de l’Axe à El Alamein. | Rommel et les troupes italiennes se sont repliés sur la ligne Mareth, de nouveau équipée des ses armement, réaménagée, dès le mois suivant le second coup d’arrêt de l’Axe à El Alamein. | ||
C’est au cour de l’offensive menée par Montgomery à la tête de la | [[Image:Hurricanes Mareth.jpg|framed|center|Bombardement par des Hurricanes]]C’est au cour de l’offensive menée par Montgomery à la tête de la 8e armée britannique (principalement des néozélandais), appuyée par la 2e division blindée du général Leclerc, que les alliés ont heurté de front en mars 1943 la ligne Mareth, à présent tenue par divers morceaux d’armée italienne reconstituant l’Afrika Korps, placés sous les ordres du général Messe. | ||
La ligne de défense, épousant la berge de l’oued Zigzaou, s’est révélée particulièrement efficace contre les assauts des chars de Montgomery et de Leclerc , le lit plus ou moins encaissé de l’Oued faisant office de fossé anti-char. Les alliés ne virent aucune de leurs actions aboutir de façon décisive, même après avoir enfoncé temporairement la ligne de défense | |||
En fin de compte, la ligne Mareth fut contournée à l’instar de la ligne Maginot , par | La ligne de défense, épousant la berge de l’oued Zigzaou, s’est révélée particulièrement efficace contre les assauts des chars de Montgomery et de Leclerc , le lit plus ou moins encaissé de l’Oued faisant office de fossé anti-char. Les alliés ne virent aucune de leurs actions aboutir de façon décisive, même après avoir enfoncé temporairement la ligne de défense à Zarat. | ||
En fin de compte, la ligne Mareth fut contournée à l’instar de la ligne Maginot , par l’Est vers Matmata . Les troupes de Messe ayant réussi leur repli, il ne restait alors plus d’obstacle significatif à la déroute finale de l’Afrika Korps prise en tenailles par les armées américaines venues de l’Est (pourtant malmenées à Kasserine) et les britanniques remontant du Sud. Il ne demeurait plus qu’un adversaire encore puissant, même s’il était toujours mal appuyé (les britanniques avaient pu confirmer entre temps leur suprématie aérienne et navale en Méditerranée). | |||
==Conclusion== | |||
[[Image:Musée Mareth.jpg|right|200px|le Musée]] | |||
La ligne Mareth, édifiée en vain par des français n’a été affrontée avec succès que par les erreurs de la stratégie française et, sans succès probant, par leurs armes unies à celles de leurs alliés. | La ligne Mareth, édifiée en vain par des français n’a été affrontée avec succès que par les erreurs de la stratégie française et, sans succès probant, par leurs armes unies à celles de leurs alliés. | ||
Elle est aujourd’hui entre les mains de l’Armée Tunisienne qui en assure désormais la garde ainsi que du musée retraçant son histoire dans le village de Mareth. | Elle est aujourd’hui entre les mains de l’Armée Tunisienne qui en assure désormais la garde ainsi que du musée retraçant son histoire dans le village de Mareth. | ||
''(Tour sur Google Earth : Voir « Mareth line » la trace des tranchées demeure lisible.)'' | |||
[[Fichier:Mareth-1939.jpg|center|600 px|thumb|Carte 1/50.000 - Edition 1940 (Cliquer pour agrandir)]] | |||
Dernière version du 28 octobre 2011 à 17:19
La ligne Mareth est située au sud de la Tunisie, étendue de Mareth vers Tataouine, s’étirant sur plus d’une quarantaine de kilomètres barrant peu avant Djerba l’axe de communication nord-sud qui longe la côte en remontant de Lybie, prolongée à l’Est par les premières falaises de l‘Atlas. Cette ligne de défense est en partie construite le long de l’oued Zigzaou.
Édification
Le dispositif a été édifié de 1936 à 1940 par l’armée française comme protection contre les troupes fascistes de l’axe, l’armée italienne basée en Tripolitaine (Libye) alors colonie sous administration du Royaume d’Italie.
Cet ouvrage défensif a été inspiré de la même stratégie que la ligne Maginot, sans toutefois vouloir rivaliser avec le haut niveau de perfectionnement et d’efficacité des équipements et installations : la plupart des forts de la ligne Maginot ont suffisamment inspiré le respect pour qu’ils aient presque tous pu rester intacts et en ordre de combat jusqu’à la signature de l’armistice en 1940.
La ligne Mareth illustre également l’option, retenue après de longues tergiversations : hypothèse d’une guerre de position, assez longue, plutôt qu’une guerre de mouvement, rapide, menée par des professionnels, et dont l’arme blindée aurait été le pivot principal, selon la théorie défendue avec acharnement par le commandant Charles De Gaulle (« Vers l’armée de métier », 1934) mais recueillant très peu d’échos en France, et toute l’attention d’un Gaderian en Allemagne...
L’armement de divers points d’appui de la ligne Mareth témoigne de façon manifeste de l’hypothèse stratégique initiale : Certaines casemates ont accueilli en les coiffant, les tourelles de char démontées de leurs châssis, puis remontées à poste de tir fixe, provenant d’une série de chars D1. Ces chars D1 ont été transférés en Tunisie à l’Armée d’Afrique lors de la première livraison au 1er bataillon du 507e RCC à Metz d’une première série de 50 chars Renault D2 plus performants mais dont le programme de production est resté insuffisant et trop tardif du fait à la fois des choix stratégiques et des retards éprouvés par les ateliers d’armement pour livrer les châssis. Ces retards ont principalement été dus aux grèves des ouvriers de l’armement inspirés par le fort courant pacifiste issu du pacte germano-soviétique et les espoirs de paix hérités du front populaire.
La 2e guerre mondiale
De fait, l’ensemble de la ligne Mareth n’était qu’en partie achevé et équipé au jour de la reddition française en 1940.
La signature de l’armistice le 22 juin 1940 à la suite de la défaite de la France a eu pour conséquence le démantèlement de ces défenses sous la conduite d’une commission allemande et italienne.
Plus tard, l’annexion de la France de Vichy décidée par Hitler à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, a provoquè l’entrée des troupes allemandes en Tunisie le 1er décembre 1942, la logistique étant encore bien assurée à partir de la proche Sicile. L’opinion des français de Tunisie penchait favorablement pour le pétainisme, convaincue que le Maréchal Pétain n’avait guère d’autre choix que de composer avec l’adversaire dans l’attente d’on ne sait trop quel hypothétique sursaut qui amènerait la revanche. L’Afrique du nord française n’était d’ailleurs pas beaucoup encline à mieux accueillir les Alliés que les troupes germano-italiennes à la suite des épisodes du débarquement américain au Maroc, et surtout des pertes infligées à la flotte française à Mers El Kebir par la Royal Navy. Ces incidents graves venaient alimenter le trouble régnant dans les esprits, ajoutant à la confusion issue de l’incompréhensible débâcle de 1940.
Entre temps les troupes italiennes avaient choisi de diriger leur offensive contre les anglais d’Égypte afin de contrôler les ressources provenant du moyen orient, transitant par Suez. Le fiasco des opérations italiennes a déterminé l’urgente entrée en action de Rommel venu en renfort avec Von Arnim.
La ligne Mareth est donc échue indemne et sans coup férir aux mains des forces de l’Axe : Elle n’a par conséquent jamais eu aucune utilité pour la France, pas même dissuasive, bien au contraire.
Le démantèlement de ce dispositif défensif, tombé intact aux mains des forces de l’axe, était déjà avancé lorsque Rommel entrepris le repli de ses troupes hors de Tripolitaine. La ligne Mareth réarmée en catastrophe sur ses instructions s’est retournée contre les Alliés, incluant la France conceptrice et réalisatrice de l’ouvrage.
Elle était restée militairement présente parmi les alliés. Les troupes françaises libres d’Afrique ont d’ailleurs amplement contribué avec la première brigade française libre du général Kœnig en mai-juin 1942, en clouant Rommel à Bir Hakeim à sauver la mise du 8e corps d’armée anglais. Les français se sont interposés avec un stupéfiant acharnement 16 jours durant entre ce corps d’armée et Rommel, créant les conditions d’un premier coup d’arrêt à El Alamein, puis favorisant une longue série de contre offensives menant à la reddition définitive de l’Afrika Korps, incorporant les troupes de Mussolini, dans le cap Bon, un an plus tard.
Rommel et les troupes italiennes se sont repliés sur la ligne Mareth, de nouveau équipée des ses armement, réaménagée, dès le mois suivant le second coup d’arrêt de l’Axe à El Alamein.
C’est au cour de l’offensive menée par Montgomery à la tête de la 8e armée britannique (principalement des néozélandais), appuyée par la 2e division blindée du général Leclerc, que les alliés ont heurté de front en mars 1943 la ligne Mareth, à présent tenue par divers morceaux d’armée italienne reconstituant l’Afrika Korps, placés sous les ordres du général Messe.
La ligne de défense, épousant la berge de l’oued Zigzaou, s’est révélée particulièrement efficace contre les assauts des chars de Montgomery et de Leclerc , le lit plus ou moins encaissé de l’Oued faisant office de fossé anti-char. Les alliés ne virent aucune de leurs actions aboutir de façon décisive, même après avoir enfoncé temporairement la ligne de défense à Zarat.
En fin de compte, la ligne Mareth fut contournée à l’instar de la ligne Maginot , par l’Est vers Matmata . Les troupes de Messe ayant réussi leur repli, il ne restait alors plus d’obstacle significatif à la déroute finale de l’Afrika Korps prise en tenailles par les armées américaines venues de l’Est (pourtant malmenées à Kasserine) et les britanniques remontant du Sud. Il ne demeurait plus qu’un adversaire encore puissant, même s’il était toujours mal appuyé (les britanniques avaient pu confirmer entre temps leur suprématie aérienne et navale en Méditerranée).
Conclusion
La ligne Mareth, édifiée en vain par des français n’a été affrontée avec succès que par les erreurs de la stratégie française et, sans succès probant, par leurs armes unies à celles de leurs alliés. Elle est aujourd’hui entre les mains de l’Armée Tunisienne qui en assure désormais la garde ainsi que du musée retraçant son histoire dans le village de Mareth.
(Tour sur Google Earth : Voir « Mareth line » la trace des tranchées demeure lisible.)