« L'Artillerie d'Afrique » : différence entre les versions
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L'Organisation et les moyens à l'origine
Depuis 1830 et jusqu'à la fin de 1867, les unités d'Artillerie employées en Algérie sont détachées des régiments de la Métropole, avec des relèves périodiques. Leur nombre varie suivant les périodes et l'activité des opérations. Il se stabilise finalement aux environs de 12 batteries.
En janvier 1868 et jusqu'en 1873, c'est un régiment tout entier, le 3è Régiment d'Artillerie à 12 batteries qui stationne en Algérie mais lors de la réorganisation de 1873, il est ramené en Métropole et à nouveau on reprend le système des batteries détachées, soit 11 batteries en 1873 et 12 batteries avec une compagnie de pontonniers du train de l'Artillerie de 1864 à 1881.
Pour les opérations en Tunisie en 1881, les batteries du Corps Expéditionnaire proviennent en partie des unités d'Algérie et en partie des unités de la Métropole. Au total 31 batteries et 4 sections de munitions prennent part à l'expédition entière ou à une période de celle-ci. En 1883, il ne restera en Tunisie que 9 batteries et un parc. A la même époque, il y a 14 batteries en Algérie. En 1884, on ne trouve plus que 12 batteries en Algérie, plus une compagnie de pontonniers, 4 batteries et un parc en Tunisie.
A partir de 1883, les batteries d'Afrique du Nord prennent dans leurs Corps la dénomination de "Batteries bis" pour les distinguer de celles de Métropole qui les ont remplacées dans leurs régiments. Cette situation dure jusqu'à la nouvelle réorganisation de 1889.