Historique Staouéli - Ville

De Encyclopédie-de-L'AFN_1830-1962
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Liste des Villes

Présence française

1830-1962 Algérie

Centre de colonisation

Les débuts d'implantation de populations avaient eu lieu à SIDI-FERRUCH et sur le plateau qui domine le lieudit STAOUÉLI, exactement à ce qui deviendra LA TRAPPE.

C'est finalement le décret Impérial du 24 mars 1855 qui créa le centre de peuplement de 30 feux au lieu-dit STAOUÉLI qui deviendra le village, sur un territoire inculte, en friches, de 536 hectares qui furent affectés au domaine agricole et découpés en lots et concessions.

Administrativement STAOUÉLI ne sera qu'un village annexe dépendant de la commune de plein exercice de CHERAGAS.

Il y eu ensuite une subvention de 194 000 F affectée aux dépenses d'installation et l'attribution d'un certain nombre de lots pour les édifices communaux .

Nivellement et empierrement des rues 6000
Construction de la mairie 18 000
Ecole (groupe de classes) 45 000
Eglise 20 000
Alimentation en eau 15 000
Assainissement 55 000
Travaux pour l'irrigation 17 000
Chemins d'accès 12 000
Plantations publiques 7 000

On apprend à la lecture des Archives du Département d'Alger que nombreux étaient ceux qui avaient depuis 1853 demandé l'attribution d'une concession et qu'à la date du 4 mars 1856 des pionniers avaient déjà commencé à défricher.

Ces pionniers étaient au nombre de 10 qui s'ajoutent aux 3 nouveaux installés ce sont : Guillaume CASTELL, Joseph DEJEAN, Jean FATH, Jean SENGEISSEN, André SCHNEIDER, Louis PICARD, Séverin MONTAGNAC, Isidore GOMEZ, François VIDAL et Claude BERTHIER. Les 13 premières familles de STAOUELI sont ainsi identifiées.

Cependant une remarque s'impose. STAOUÉLI n'est qu'un centre de peuplement annexe de la commune de CHERAGAS et c'est cette dernière qui recevra par décret le 22 septembre 1862, concession des 8 immeubles domaniaux situés sur le territoire du village annexe de STAOUÉLI pour être affectés aux services publics du village.

A ce moment font aussi partie du Centre de Peuplement de STAOUÉLI, le village de pêcheurs de SIDI-FERRUCH et la Colonie agricole de ZERALDA.

Commune de plein exercice

Ce vaste ensemble, administré par la commune de CHERAGAS durera jusqu'au 1er mars 1887.

A cette date en effet, STAOUÉLI est érigé en commune de plein exercice comprenant le territoire du village annexe de STAOUÉLI, la section communale du village de SIDI-FERRUCH et le village annexe de ZERALDA qui deviendra une section communale de STAOUELI.

Si la section communale de SIDI-FERRUCH restera jusqu'en 1962 intégrée à la commune de STAOUELI, par contre le 1° Mai 1905, sur requête des habitants de ZERALDA il y aura séparation et ce dernier centre deviendra lui-même une commune de plein exercice.

Entre temps, les premières maisons étaient sorties de terre, et les premiers habitants s'attachèrent à cultiver le sol et à rendre fertile ce qui n'avait été auparavant qu'un lieu de passage pour les troupeaux.
Du même temps, les bâtiments communaux et les travaux prévus par le décret furent progressivement entrepris.

Le premier édifice public terminé fut le cimetière en 1862 (à noter qu'il sera refait dans la forme que nous avons connue en 1923). Puis il y eut la construction de :

  • 2 Eglises de STAOUELI et SIDI-FERRUCH en 1869
  • L'école de garçons (avec classes pour les filles) en 1877)
  • La Mairie en 1888 (après le décret du 1° Mars 1888 créant la commune ; avant cela la Mairie annexe était implantée dans une salle de l'école)
  • Du lavoir en 1888
  • 1889 est une bonne année pour l'hygiène et le confort puisqu'il y eut la construction des égouts, d'un urinoir municipal et du château d'eau, après captation de sources dans la forêt proche du Domaine de la Trappe. Cette captation de sources utile aux habitants du village avait été généreusement accordée par les Frères Trappistes.

= Source : extrait de la revue du Gamt n°40

Sidi-Ferruch

Ce village maritime, de la commune de Staouéli sur la presqu'ile, était un des points statégiques de la côte, lieu symbolique du débarquement des troupes françaises le 14 juin 1830, pour la prise de la "Régence d'Alger"(colonisée par les Turcs, plus de 300 ans ) et arrêter la piraterie des Turcs sur la Méditerranée et leur commerce d'esclaves blancs.

Un fort, admirablement approprié aux besoins de la défense et armé de puissantes batteries, protégeait la baie contre toute attaque.

Inscription sur la porte du fort :

Ici le 14 juin 1830-Par ordre du roi Charles X-sous le commandement du Général de Bourmont-l'Armée Française vient arborer ses drapeaux-rendre la liberté aux mers-Donner l'Algérie à la France

Le vivier

Le vivier de Capomaccio est connu du tout Alger.

Pauvres et riches viennent y acheter les moules, les huîtres, les langoustes vivantes, baignant dans d'immenses bassins reliés à la pleine mer. Cet endroit magnifique, bien géré, fit la fortune de ses propriétaires. De fait, ils exerçaient un genre de monopole, puisqu'en Algérie les moules et les huîtres s'acclimataient mal. On devait les importer de France ou d'Espagne.

Dégustation sur place des coquillages, sur des grandes tables, debout, après avoir choisi et écaillé son plateau.